Introduction Certaines recommandations internationales exigent la mesure de la vitesse de conduction nerveuse (VCN) pour établir le diagnostic de neuropathie diabétique. Nous la mesurons par ...DPN-Check, au lit du patient. La VCN estelle influencée par sa glycémie ? Patients et Méthodes 23 sujets diabétiques hospitalisés ont eu des mesures répétées par DPN Check, en hyperglycémie (à l'admission) puis en normoglycémie (trois jours après). 10 sujets contrôles ont aussi eu des mesures répétées afin de vérifier la reproductibilité. Tous bénéficiaient au total de 4 mesures par le par DPN Check, appliqué au nerf sural : VCN et amplitude de potentiel (PA), de manière bilatérale. Résultats Chez les 10 sujets normaux (20 % d'hommes, âge 22,6 ± 1,2 an, glycémies digitales à 0,91 ± 0,17 g/L), la reproductibilité était excellente pour les VCN (ICC à 0,84 (0,40-0,96) à droite et 0,99 (0,97-1,00) à gauche) et bonne pour les PA (ICC à 0,63 (0,09-0,89) à droite et 0,75 (0,26-0,93) à gauche). Les 23 patients diabétiques (47,8 % hommes), étaient âgés de 56,7 ± 15,0 ans, durée de diabète 18 ± 16 ans et HbA1c 8,9 ± 2,7 %. Leurs mesures ont été réalisées en hyperglycémie (2,47 ± 0,41 g/L) puis en normoglycémie (1,17 ± 0,24 g/L ; p < 0,05). Les VCN et PA étaient améliorées en normoglycémie : les VCN de 42 ± 9 à 47 ± 7 m/s ( p = 0,012), les PA de 6,6 ± 5,6 à 7,7 ± 6,0 V ( p = 0,065). En hyper comme en normoglycémie, ces valeurs étaient significativement altérées par rapport à celles des contrôles non diabétiques (VC N = 58 ± 4 ; PA : 14,7 ± 4,0 ; p < 0,005) 11 des sujets diabétiques avaient une sensibilité réduite (Neuroesthésiométrie > 15V aux hallux), leurs VCN étaient significativement altérées en hyperglycémie à 37 ± 6 m/s par rapport aux 12 qui avaient une sensibilité vibratoire normale (47 ± 8 ; p = 0,04) et s'amélioraient en normoglycémie à 44 ± 6 (50 ± 7 si sensibilité normale ; p = 0,03). Conclusions Le DPN-Check fournit des mesures reproductibles de VCN et de PA, réalisables en 10 minutes au lit du patient. Les résultats sont altérés en cas de neuropathie. Les mesures de VCN sont influencées par le niveau glycémique et s'améliorent de 6 m/s en normoglycémie.
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Introduction Le test au monofilament 10 g (MF) est recommandé pour le dépistage des pieds à risque, et par extension souvent utilisé pour le diagnostic rapide de la neuropathie sensitive diabétique, ...mais il est soumis à la subjectivité du patient. Son résultat est il associé à des perturbations objectives des explorations fonctionnelles neurologiques ? Patients et Méthodes Trente-six patients diabétiques ont bénéficié d'un test au MF puis d'une mesure de la sensibilité vibratoire par Neuroesthésiométrie (NES), de la vitesse de conduction nerveuse (VCN) et de la l'amplitude de potentiel (PA) par DPN-check appliqué sur le nerf sural, et de la conductance électrochimique de la sueur par Sudoscan. Nous avons comparé leurs résultats en fonction de la perception ou non du MF, par ANOVA. Résultats Les 36 patients (18 hommes, 18 diabètes type 1 et 18 type 2) étaient âgés de 57 ± 13 ans, durée de diabète 20 ± 16 ans, HbA1c 8,8 ± 2,1 %. Douze patients (33 %) ne percevaient pas le MF (MF-). Ils étaient plus âgés : MF – : 65 ± 12 ans vs vs MF + : 53 ± 14 ans ; p = 0,012) avec un diabète plus ancien (MF – : 28 ± 19 ans vs MF + : 16 ± 10 ans ; p = 0,030). Chez les patients MF –, les valeurs de seuils de sensibilité vibratoire aux hallux étaient plus élevées (Droite : MF – 30 ± 11 mV vs MF + : 9 ± 6 mV p = 0,000 ; Gauche : MF – 29 ± 12 mV ; MF + : 9 ± 6 mV p = 0,000). Leurs vitesses de conduction nerveuse et amplitudes de potentiels étaient réduites (VC N = MF – : 38 ± 8 ms vs MF + : 47 ± 8 ms ; p = 0,03 et PA = MF – : 3,1 ± 1,3 uV vs MF + : 7,1 ± 5, 3uV ; p = 0,019). Leur conductance électrochimique de la sueur au niveau des pieds était plus basse (MF – : 47 ± 29uS vs MF + : 77 ± 8uS ; p = 0,000), avec même une tendance au niveau des mains (MF – : 56 ± 23uS vs MF + : 67 ± 13uS ; p = 0,10). Conclusions Les patients diabétiques qui ne perçoivent pas le monofilament ont des anomalies objectives : vitesses de conduction nerveuse réduites de − 20 %, amplitudes de potentiel réduites de − 57 %, conductance électrochimique sudorale réduite de – 39 %.
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Introduction Certaines recommandations internationales exigent la mesure de la vitesse de conduction nerveuse(VCN) pour établir le diagnostic de neuropathie diabétique. Nous la mesurons par ...DPN-Check, au lit du patient. La VCN est elle influencée par sa glycémie ? Patients et Méthodes 23 sujets diabétiques hospitalisés ont eu des mesures répétées par DPN Check, en hyperglycémie (à l'admission) puis en normoglycémie (trois jours après). 10 sujets contrôles ont aussi eu des mesures répétées afin de vérifier la reproductibilité. Tous bénéficiaient de 4 mesures par DPN Check, appliqué au nerf sural : VCN et amplitude de potentiel(PA), bilatérales. Nous avons comparé nos mesures, aux deux niveaux glycémiques, par tests t pour échantillons appariés et entre les groupes par ANOVA. Résultats Chez les 10 sujets normaux(20 % d'hommes, âge 22,6 ± 1,2 an, glycémies digitales à 0,91 ± 0,17 g/L), la reproductibilité était excellente pour les VCN (ICC à 0,84 (0,40-0,96) à droite et 0,99 (0,97-1,00) à gauche) et bonne pour les PA (ICC à 0,63 (0,09-0,89) à droite et 0,75 (0,26-0,93) à gauche). Les 23 patients diabétiques(47,8 % hommes) étaient âgés de 56,7 ± 15,0 ans, durée de diabète 18 ± 16 ans et HbA1c 8,9 ± 2,7 %. Leurs mesures étaient réalisées en hyperglycémie (2,47 ± 0,41 g/L) puis en normoglycémie(1,17 ± 0,24 g/L ; p < 0,05). Les VCN et PA étaient améliorées en normoglycémie : les VCN de 42 ± 9 à 47 ± 7 m/s ( p = 0,012), les PA de 6,6 ± 5,6 à 7,7 ± 6,0 V ( p = 0,065). En hyper comme en normoglycémie, ces valeurs étaient significativement altérées par rapport à celles des contrôles non diabétiques (VC N = 58 ± 4 ; PA : 14,7 ± 4,0 ; p < 0,005) 11 des sujets diabétiques avaient une sensibilité réduite (Neuroesthésiométrie > 15V aux hallux), leurs VCN étaient significativement altérées en hyperglycémie à 37 ± 6 m/s par rapport aux 12 qui avaient une sensi-bilité vibratoire normale (47 ± 8 ; p = 0,04) et s'amélioraient en normoglycémie à 44 ± 6 (50 ± 7 si sensibilité normale ; p = 0,03). Conclusions Le DPN-Check fournit des mesures reproductibles de VCN et PA, réalisables en 10 minutes au lit du patient. Les résultats sont altérés en cas de neuropathie. Les mesures de VCN sont influencées par le niveau glycémique et s'améliorent de 6 m/s en normoglycémie.
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Introduction Les recommandations internationales exigent la mesure de la vitesse de conduction nerveuse (VCN) pour établir le diagnostic de neuropathie diabétique. Nous la mesurons par DPN-Check,au ...lit du patient. La mesure de VCN est-elle reproductible ? Est-elle influencée par la glycémie ? Méthodes Dix sujets normaux avaient des mesures répétées par DPN-Check afin de vérifier la reproductibilité : 4 mesures, bilatérales au nerf sural : VCN et amplitude de potentiel (PA). Vingt-trois sujets diabétiques hospitalisés ont eu des mesures répétées, en hyperglycémie à l’admission, puis en normoglycémie trois jours après. Chez les patients diabétiques les seuils de perception vibratoires (SPV) étaient mesurés aux hallux par neuroesthésiométrie pour distinguer ceux qui avaient une perte de sensibilité. Résultats Chez les 10 sujets normaux d’âge moyen 22,6 ± 1,2 ans ayant des glycémies digitales à 0,91 ± 0,17 g/L, la reproductibilité était excellente pour les VCN : ICC à 0,84 (0,40–0,96) à droite, 0,99 (0,97–1,00) à gauche et bonne pour les PA. Chez les 23 sujets diabétiques (47,8 % d’hommes de 56,7 ± 15 ans, avec une durée de diabète de 18 ± 16 ans et HBA1c 8,9 ± 2,7 %), les mesures étaient réalisées en hyperglycémie : 2,47 ± 0,41 g/L puis en normoglycémie : 1,17 ± 0,24 g/L ( p < 0,05). Les VCN et PA étaient améliorées en normoglycémie : les VCN de 42 ± 9 à 47 ± 7 m/s ( p = 0,012), les PA de 6,6 ± 5,6 à 7,7 ± 6,0 mV ( p = 0,065). Aux deux temps glycémiques ces valeurs étaient significativement altérées par rapport à celles des contrôles non-diabétiques : VCN : 58 ± 4 m/s, PA : 14,7 ± 4,0 mV ( p < 0,005). Onze sujets diabétiques avaient une sensibilité réduite (SPV > 15 V). Leurs VCN étaient significativement altérées en hyperglycémie à 37 ± 6 m/s par rapport aux 12 qui avaient une sensibilité vibratoire normale (47 ± 8 ; p = 0,04) et s’amélioraient en normoglycémie à 44 ± 6 m/s (50 ± 7 si sensibilité normale ; p = 0,03). Conclusions Le DPN-Check fournit des mesures reproductibles de VCN et PA, réalisables en 10 minutes au lit du patient. Les mesures de VCN sont influencées par le niveau glycémique et s’améliorent de 5 m/s en normoglycémie.
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Introduction Le test au monofilament (MF) est recommandé pour le dépistage des pieds à risque, et souvent utilisé pour le diagnostic rapide de la neuropathie sensitive diabétique. Son résultat est-il ...associé à des perturbations objectives des explorations fonctionnelles neurologiques ? Patients et méthodes Trente-six patients diabétiques ont bénéficié du test au MF puis d’une mesure de la sensibilité vibratoire par neuroesthésiométrie (NES), de la vitesse de conduction nerveuse (VCN) et de la l’amplitude de potentiel (PA) par DPN-check sur le nerf sural, et de la conductance électrochimique de la sueur par Sudoscan. Nous avons comparé leurs résultats en fonction de la perception ou non du MF. Résultats Les 36 patients (18 hommes, 18 diabètes type 2) avaient 57 ± 13 ans, diabétique depuis 20 ± 16 ans, HbA1c 8,8 ± 2,1 %. Douze patients (33 %) ne percevaient pas le MF (MF−). Ils étaient plus âgés : (MF− : 65 ± 12 vs. MF+ 53 ± 14 ans ; p = 0,012) un diabète plus ancien (MF− : 28 ± 19 vs MF+ 16 ± 10 ans ; p = 0,030). Chez les patients MF−, la sensibilité vibratoire étaient plus élevées (droite : MF− 30 ± 11 vs. MF+ 9 ± 6 mV p = 0,000 ; gauche : MF− 29 ± 12 ; MF+ 9 ± 6 mV p = 0,000). Leurs vitesses de conduction nerveuse et amplitudes étaient réduites (VCN = MF− : 38 ± 8 vs. MF+ 47 ± 8 ms ; p = 0,03 et PA = MF− : 3,1 ± 1,3 vs. MF+ : 7,1 ± 5, 3 uV ; p = 0,019). La conductance électrochimique de la sueur (CES) des pieds était plus basse (MF− : 47 ± 29 vs. MF+ 77 ± 8 uS ; p = 0,000). Conclusion Les patients diabétiques qui ne perçoivent pas le MF ont des anomalies objectives : VCN réduites de −20 %, PA de −57 %, CES de −39 %.
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Advanced glycation end-products play a role in diabetic vascular complications. Their optical properties allow to estimate their accumulation in tissues by measuring the skin autofluorescence (SAF). ...We searched for an association between SAF and major adverse cardiovascular events (MACE) incidence in subjects with Type 1 Diabetes (T1D) during a 7 year follow-up.
During year 2009, 232 subjects with T1D were included. SAF measurement, clinical age, sex, body mass index (BMI), comorbidities and biological data (HbA1C, blood lipids, renal parameters) were recorded. MACE (myocardial infarction, stroke, lower extremity amputation or a revascularization procedure) were registered at visits in the center or by phone call to general practitioners until 2016.
The participants were mainly men (59.5%), 51.5 ± 16.7 years old, with BMI 25.0 ± 4.1 kg/m
, diabetes duration 21.5 ± 13.6 years, HbA1C 7.6 ± 1.1%. LDL cholesterol was 1.04 ± 0.29 g/L, estimated Glomerular Filtration Rates (CKD-EPI): 86.3 ± 26.6 ml/min/1.73 m
. Among these subjects, 25.1% were smokers, 45.3% had arterial hypertension, 15.9% had elevated AER (≥ 30 mg/24 h), and 9.9% subjects had a history of previous MACE. From 2009 to 2016, 22 patients had at least one new MACE: 6 myocardial infarctions, 1 lower limb amputation, 15 revascularization procedures. Their SAF was 2.63 ± 0.73 arbitrary units (AU) vs 2.08 ± 0.54 for other patients (p = 0.002). Using Cox-model, after adjustment for age (as the scale time), sex, diabetes duration, BMI, hypertension, smoking status, albumin excretion rates, statin treatment and a previous history of MACE, higher baseline levels of SAF were significantly associated with an increased risk of MACE during follow-up (HR = 4.13 1.30-13.07; p = 0.02 for 1 AU of SAF) and Kaplan-Meier curve follow-up showed significantly more frequent MACE in group with SAF upper the median (p = 0.001).
A high SAF predicts MACE in patients with T1D.
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As diabetic retinopathy (DR) can occur even in well-controlled patients with type 2 diabetes (T2D), our study sought to determine whether it might be related to ‘glucose memory’ by evaluating ...patients’ HbA1c over previous years and their skin autofluorescence (SAF).
In 334 patients with T2D and HbA1c levels≤8%, their available values of HbA1c from previous years were collected, and their SAF measured by an advanced glycation end-product (AGE) reader. Binary logistic regression analysis was then used to correlate DR with previously recorded HbA1c levels and to SAF, with adjustment for DR risk factors age, gender, BMI, duration of diabetes, arterial hypertension, diabetic kidney disease (DKD), blood lipid levels and statin treatment.
Our patients were mostly men (58.4%) aged 63±10years, with a duration of diabetes of 13±10years and HbA1c=7.1±0.7%. Of these patients, 84 (25.1%) had DR, which was associated with longer duration of diabetes and greater prevalence of DKD. A total of 605 HbA1c values from previous years were collected for time periods −4±3 months (n=255), −16±4months (n=152), −30±4months (n=93) and −62±26 months (n=105). After adjustment, the association between DR and having an HbA1c higher than the median was significant only for the oldest previous HbA1c values: OR=6.75, 95% CI: 1.90–23.90. Moreover, SAF values were higher in those with DR 2.95±0.67 arbitrary units (AU) vs 2.65±0.65 AU with no DR (P<0.01) and were also associated with the oldest previous HbA1c values (P<0.01).
Our study found that 25.1% of our well-controlled T2D patients had DR, which was related to both their HbA1c levels from 5years prior to study admission and their SAF values, a marker of glucose memory.
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