Objectif Évaluer l'observance d'un traitement par agoniste du GLP-1 (AR GLP-1) en prise hebdomadaire (Bydureon®) vs prise quotidienne (Victoza®). Matériels et Méthodes Analyse d'une base de données ...d'assurance maladie allemande de patients initiant un traitement par AR GLP-1 entre le 1/01/2011 – 30/09/2014 (date début traitement = référence). Base de données couvrant 60 % des prescriptions nationales. Pour être éligibles, patients devant être inscrits au régime des prestations ≥ 6 mois avant, et ≥ 6 mois après date référence. Observance évaluée par « proportion de jours couverts » (PDC) par l'AR GLP-1 prescrit au cours des 6 mois suivant la date de référence. La PDC était calculée en divisant le nombre total de jours de traitement par patient au cours des 6 mois suivant la date de référence par 180 jours. Le nombre de jours de traitement était calculé comme suit : présentation * nombre de boîtes * 7 pour Bydureon ; et dosage * présentation * nombre de boîtes/1,3 (dose médiane) pour Victoza. Résultats 5 449 patients (âge moyen (ET) : 59,7 (11,8) ans, 51,4 % d'hommes) commençant un traitement par Bydureon, et 24 648 patients (âge moyen (ET) : 59,4 (11,4) ans, 49,7 % d'hommes) initiant un traitement par Victoza ont été inclus dans l'analyse. La PDC médiane était de 0,88 pour Bydureon et de 0,77 pour Victoza ( p < 0,001). Au cours des 6 mois, observance ≥ 80 %, chez 53,4 % patients Bydureon vs 47,7 % patients Victoza ( p < 0,001). Aucune différence significative pour la PDC médiane sur le genre (Bydureon : hommes 0,85 – femmes 0,86 ; Victoza : hommes 0,77 – femmes 0,77). Valeurs médianes de la PDC pour les groupes d'âge ≤ 50, 51-60, 61-70 et > 70 ans respectivement 0,78, 0,92, 0,92 et 0,81 pour Bydureon, et de 0,77, 0,79, 0,79 et 0,77 pour Victoza. Conclusions Après 6 mois de traitement, observance significativement supérieure des patients traités par Bydureon 1X/sem vs patients sous Victoza 1X/jour, en particulier chez les patients ≥ 50 ans.
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Introduction La dapagliflozine (DAPA) réduit la glycémie des patients diabétiques de type 2 (DT2) en inhibant la réabsorption rénale du glucose et en augmentant ainsi la glycosurie. La DAPA entraîne ...aussi une diminution de la pression artérielle et du poids. Dans une analyse poolée de 21 études de phase 2b/3 sur le DT2 (≤ 4 ans), le rapport de risque (HR, hazard ratio) pour le critère primaire MACE (décès de cause cardiovasculaire CV, infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral) plus angor instable était de 0,79 (IC 95 % : 0,58 ; 1,07) pour la DAPA (toutes doses 2,5 ; 5 ; 10 ; 20 et 50 mg ; n = 5 936) versus comparateur ( n = 3 403). Ce HR était de 0, (IC 95 % : 0,54 ; 1,10) pour le critère MACE. Matériels et Méthodes Cette analyse post hoc visait à évaluer la sécurité CV au sein d'un sous-groupe de patients âgés (≥ 65 ans) à haut risque présentant des antécédents de maladie CV et d'hypertension ( n = 707 pour la DAPA ; n = 556 pour le comparateur). Résultats Les caractéristiques des patients à l'inclusion étaient similaires entre les groupes de traitement. Pour le MACE, le HR était de 0,92 (IC 95 % : 0,51 ; 1,64). Pour le MACE + angor instable, le HR était de 0,82 (0,50 ; 1,37). Globalement, le profil d'événements indésirables était similaire entre les groupes de traitement. Conclusions Ces analyses suggèrent l'absence de majoration du risque CV chez les patients âgés atteints de DT2 avec maladie CV et hypertension concomitantes sous traitement par DAPA. L'impact de la DAPA sur les événements CV fait actuellement l'objet de l'étude prospective DECLARE-TIMI58.
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Introduction Plus de 40 % des patients atteints d'insuffisance cardiaque (IC) présentent aussi DT2 ; cette proportion devrait augmenter en raison de la prévalence accrue de ces deux pathologies. ...Pourtant, les données sur la prise en charge optimale du diabète chez ces patients sont limitées. La dapagliflozine (DAPA), un inhibiteur du SGLT2, favorise l'excrétion urinaire du glucose, entraînant une diurèse osmotique, une perte pondérale et une baisse de la pression artérielle (PA). Ces effets pourraient être particulièrement intéressants pour les patients présentant un DT2 et une IC. Ils n'ont cependant pas été spécifiquement évalués pour ce groupe. Matériels et Méthodes Nous avons poolé les données de 5 études cliniques, en sélectionnant les patients randomisés pour recevoir DAPA10 mg ou placebo ayant des antécédents documentés d'IC. À partir de modèles à mesures répétées (analyse longitudinale), nous avons étudié les effets de la DAPA vs placebo sur le taux d'HbA1c , le poids, la PA et la tolérance chez des patients atteints de DT2 et d'IC sur une période d'un an. Résultats 171 patients ont reçu la DAPA10 mg et 149 un placebo (âge moyen 64 ans, DT2 depuis 13,2 ans, HbA1c 8,18 %, ~50 % avec IC de classe NYHA > 2). Les patients sous DAPA ont présenté des diminutions cliniquement significatives du taux d'HbA1c (− 0,55 % ; IC 95 % − 0,80 ; − 0,30), du poids (− 2,67 kg ; IC 95 % − 3,88 ; − 1,47) et de la PA systolique (− 2,1 mmHg ; IC 95 % − 5,68 ; 1,57) sur 52 semaines ; le rythme cardiaque est resté inchangé dans les deux groupes. Les taux d'hypotension orthostatique, de syncope et d'hypoglycémie étaient similaires dans les deux groupes. Conclusions Le traitement par DAPA10 mg vs placebo a permis d'obtenir des réductions significatives du taux d'HbA1c , du poids et de la PA systolique chez les patients atteints de DT2 et d'IC par rapport au placebo. De plus, ce traitement a été bien toléré. Les effets de la DAPA sur le poids et la PA sont susceptibles d'entraîner une amélioration des symptômes d'IC chez cette population de patients, et doivent faire l'objet d'autres études.
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Objectif Comparer le risque de maladie C V, de mortalité toutes causes et d'hypoglycémie sévère chez des patients DT2 initiant en 2e ligne un SU ou iDPP4. Matériels et Méthodes Des patients DT2 ...traités par 1 antidiabétique non insulinique (NIAD) recevant un 2e hypoglycémiant entre 2006-2013 ont été identifiés dans le Registre suédois des médicaments puis reliés aux Registres nationaux patients et causes de décès. Date de délivrance 2e antidiabétique définie date index. Risques d'événements pendant suivi estimés par modèles de survie de Cox, ajustés sur âge, sexe, durée traitement de 1re ligne, maladies CV antérieures, et fragilité. Définition maladie CV : hospitalisation angor instable, IDM, AVC embolique, décès CV ; hypoglycémie sévère définie par hospitalisation. Résultats 68 351 patients ont initié une bithérapie, metformine + SH (64 %), metformine + iDPP4 (15 %). Les patients sous metformine + SU, plus âgés (65 vs 61 ans), plus d'hommes (59 % vs 62 %) vs patients sous metformine + iDPP4. ATCD maladies CV (32 % vs 28 %) et microvasculaires (18 % vs 15 %) similaires entre groupes. Traitements antihypertenseurs, hypolipémiants et aspirine faible dose similaires entre groupes. L'association d'un SU en 2e intention est associée à un risque accru de maladies CV fatale/non fatale, de mortalité toutes causes et d'hypoglycémie sévère vs iDPP4 ; (ICà95 %) : 1,11 (1,00 – 1,22), 1,20 (1,07-1,33) et 1,62 (1,11 – 2,36) respectivement. Conclusions Chez des patients DT2, en 2e ligne les SU sont associés à un risque accru d'événements C V, de mortalité toutes causes, et d'hypoglycémie sévère vs iDPP4.
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Introduction La peur des injections est susceptible de dissuader les patients DT2 d'entreprendre un traitement efficace. Certaines caractéristiques de l'aiguille (le biseau, la longueur totale par ...exemple) peuvent atténuer la douleur à l'injection et la douleur au site d'injection. L'objectif de l'étude était d'évaluer les douleurs à l'injection et au site d'injection causées par l'administration d'exénatide en suspension. Matériels et Méthodes É tude menée chez des patients adultes, diabétiques ou non, a évalué des injections de microsphères contenant de l'exénatide (diamètre < 0,1 mm) en suspension d'une aiguille biseautée, aux parois extraminces, de 23 G et 7 mm. L'étude portait sur les scores attribués par les patients aux douleurs à l'injection et au site d'injection. L'exénatide a été administré par le personnel de l'étude au moyen d'un auto-injecteur (cohorte 1 ; N = 264) ou d'une seringue (cohortes 2 N = 265, 3 N = 263 ; 4 N = 266 et 5 N = 266), la masse des microsphères d'exénatide et le volume des excipients variant d'une cohorte à l'autre. Échelle validée d'évaluation de la douleur en 11 points (0 = absence de douleur ; 10 = « pire douleur possible ») permettant de noter la douleur à l'injection immédiatement après l'administration et 5 minutes après l'administration. Résultats La plupart des patients ont attribué un score de 0 ou 1 à la douleur à l'injection (77,0 % – 83,7 %) et à celle au site d'injection (96,2 % – 98,5 %). Les scores moyens de chaque cohorte étaient < 1 pour les deux mesures (médiane 0). L'attribution de scores ≥ 4 était peu fréquente pour la douleur à l'injection (3,0 % – 5,2 %) et celle au site d'injection (0 % – 0,8 %). Le score maximal était de 8 pour la douleur à l'injection et de 5 au site d'injection. Conclusions Cette étude a montré que la douleur à l'injection et la douleur au site d'injection causées par l'administration d'exénatide en suspension à l'aide d'une aiguille de 23 G sont généralement minimes.
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Rationnel La dapagliflozine est un inhibiteur SGLT2 qui permet d'abaisser la glycémie chez les patients DT2 en réduisant la réabsorption rénale du glucose. Matériels et Méthodes Cette étude ...observationnelle rétrospective a été menée à partir des données issues de 684 cabinets médicaux au Royaume-Uni. La cohorte de l'étude comprenait des patients DT2 ayant reçu une première prescription de dapagliflozine entre novembre 2012 et septembre 2014, inscrits ≥ 6mois avant cette prescription et l'étant restés pendant ≥ 3mois après le début du traitement par la dapagliflozine. Résultats Sur 2 401 patients ayant reçu ≥ 1 prescription de dapagliflozine, 1 732 répondaient aux critères d'inclusion. L'âge moyen était de 57,5 ans, le poids de 103,1 kg, le taux d'HbA1c de 9,5 % et le temps écoulé depuis le diagnostic de DT2 de 9,5 ans. 58 % des patients étaient des hommes, 36,9 % présentaient des antécédents de rétinopathie, 9,8 % de néphropathie et 20,4 % de neuropathie. La dapagliflozine était le plus souvent administrée en association à la metformine (25 %), dans le cadre d'une trithérapie (28 %) et comme adjuvant de l'insuline (19 %). Des réductions du taux d'HbA1c et du poids ont été observées sous chacune des associations thérapeutiques. 180 jours post-prescription : tous traitements confondus : − 1,16 % (IC 95 % 1,01 ; 1,31) d'HbA1c et − 4,6 kg (IC 95 % 4,0 ; 5,3). En bithérapie en association à le Metformine : − 1,08 % (IC 95 % 0,80 ; 1,36) d'HbA1c et − 6,3 kg (IC 95 % 5,0 ; 7,6). En association à l'insuline : − 1,22 % (IC 95 % 0,91 ; 1,53) d'HbA1c et − 3,2 kg (IC 95 % 1,7 ; 4,7). Conclusions Les réductions du taux d'HbA1c et du poids observées chez une population de patients DT2 dans le cadre d'une prise en charge de routine au Royaume-Uni étaient conformes aux résultats du programme d'études cliniques sur la dapagliflozine. Ces réductions ont été observées avec la dapagliflozine en association à la metformine, à deux agents hypoglycémiants et à l'insuline.
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Introduction La survenue précoce d'EI GI transitoires est caractéristique des AR GLP-1. Type/fréquence de ces événements peuvent varier selon durée d'action de l'AR GLP-1. Objectif : évaluer les ...différences de tolérance GI entre AR GLP-1 d'action courte et prolongée (Exenatide 1 fois/sem ; Exenatide 2 fois/ jour ; liraglutide 1 fois/j) selon localisation (haute/basse) et co-incidence EI. Rechercher des différences sur réduction HbA1c et poids associées aux EI GI. Matériels et Méthodes Regroupement de 3 études comparant Ex1fois/sem et Ex2fois/j. Analyse distincte des données comparant Ex1fois/s et Lira 1 fois/j (DURATION-6). Incidences EI GI hauts, EI GI bas et association EI GI hauts et bas déterminées pour chaque AR GLP-1. Variations HbA1c et poids évaluées selon survenue des EI GI. Résultats EI GI hauts les plus fréquents : nausées ou vomissements ; EI GI bas les plus fréquents : diarrhée ou constipation. Incidence EI GI hauts inférieure pour l'Ex1fois/s vs AR GLP-1 court. EI GI bas comparables entre AR GLP-1. La diarrhée s'accompagnait d'EI GI hauts et survenait principalement < 10 jours suivant EI GI haut pour tous AR GLP-1. Patients avec EI GI hauts majoritairement des femmes (57 % – 58 %). Peu d'arrêt traitement pour EI GI, mais arrêts plus fréquents avec Ex2x/j, vs Ex1x/sem. Diminutions HbA1c similaires entre patients sans EI GI et avec EI GI hauts, bas ou associés avec AR GLP-1 court/ long. Perte pondérale supérieure chez patients avec EI GI hauts + bas vs patients sans EI GI (− 3,5 kg vs – 2,0 kg) sous Ex2 fois/j, et chez patients avec EI GI hauts vs patients sans EI GI sous Ex1 fois/s (− 3,9 kg vs − 2,4 kg). Conclusions Fréquence EI GI hauts supérieure avec AR GLP-1 court vs long. EI GI bas moins fréquents sans différence entre AR GLP-1. EI GI hauts et diarrhée souvent rapportés par les mêmes patients, semblant indiquer une sensibilité individuelle aux EI GI hauts et bas avec AR GLP-1. La présence ou non d'EI GI n'a pas modifié la diminution d'HbA1c mais susceptible d'influencer la perte pondérale.
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Introduction L'hypertension (HTA) et l'albuminurie constituent des facteurs de risque de maladies cardiovasculaire (CV) et rénale chez les patients DT2. Il est essentiel de contrôler la glycémie, la ...pression artérielle (PA) et l'albuminurie pour réduire ce risque CV et rénal. La dapagliflozine (DAPA) diminue le taux d'HbA1c et la PA chez les patients atteints de DT2. L'étude visait à caractériser l'effet de la DAPA sur l'albuminurie et le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe). Matériels et Méthodes Les données de 2 études concernant des patients DT2 avec micro- ou macroalbuminurie et HTA ayant reçu Dapa 5 mg ( n = 87), Dapa 10 mg ( n = 167) ou un placebo ( n = 189) ont été poolées. Tous les patients étaient sous traitement stable par un inhibiteur de l'enzyme de conversion ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine. Résultats Après 12 semaines, la réduction de l'albuminurie (évaluée par le rapport albumine/créatinine RAC) par rapport aux valeurs initiales a été plus forte avec la DAPA qu'avec le PBO. Le taux d'HbA1c et la PA systolique (PAS) ont également été réduits par rapport au PBO. Une baisse du DFGe a été observée avec la DAPA par rapport au PBO, mais cette baisse ne persistait pas plus d'une semaine après l'administration de la dernière dose. De plus, une diminution du RAC a été constatée avec la DAPA après ajustement pour les modifications du taux d'HbA1c , de la PAS et du DFGe. Aucune élévation de la créatinine sérique ≥ 1,5 × valeurs initiales n'a été observée avec les doses de 5 ou 10 mg de DAPA par rapport au PBO (respectivement 0 %, 1,2 %, 1,1 %). Les valeurs du potassium ≥ 6 mEq/l étaient aussi similaires entre les doses de 5 ou 10 mg de DAPA et le PBO (respectivement 1,2 %, 2,4 %, 2,2 %). Aucun événement indésirable (EI) rénal grave n'a été décrit dans les groupes DAPA ou placebo. Conclusions Chez les patients DT2 atteints d'HTA, la DAPA réduit le RAC en exerçant une inhibition du système rénine – angiotensine sans accroître la fréquence des EI rénaux graves.
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We present ALMA observations of the 0.88 millimeter dust continuum and the 13CO and C18O J = 3-2 line emission of the circumbinary disk HD 142527 at a spatial resolution of ∼0 25. This system is ...characterized by a large central cavity of roughly 120 au in radius, and asymmetric dust and gas emission. By comparing the observations with theoretical models, we find that the azimuthal variations in gas and dust density reach a contrast of 54 for dust grains and 3.75 for CO molecules, with an extreme gas-to-dust ratio of 1.7 on the dust crescent. We point out that caution is required in interpreting continuum-subtracted maps of the line emission, as this process might result in removing a large fraction of the line emission. Radially, we find that both the gas and dust surface densities can be described by Gaussians, centered at the same disk radius, and with gas profiles wider than those for dust. These results strongly support a scenario in which millimeter dust grains are radially and azimuthally trapped toward the center of a gas pressure bump. Finally, our observations reveal a compact source of continuum and CO emission inside the dust-depleted cavity ∼50 au from the primary star. The kinematics of the CO emission from this region is different from that expected from material in Keplerian rotation around the binary system, and might instead trace a compact disk around a third companion. Higher angular resolution observations are required to investigate the nature of this source.
Aims. We attempt to explain grain growth to mm sized particles and their retention in the outer regions of protoplanetary disks, as observed at sub-mm and mm wavelengths, by investigating whether ...strong inhomogeneities in the gas density profiles can decelerate excessive radial drift and help the dust particles to grow. Methods. We use coagulation/fragmentation and disk-structure models, to simulate the evolution of dust in a bumpy surface density profile, which we mimic with a sinusoidal disturbance. For different values of the amplitude and length scale of the bumps, we investigate the ability of this model to produce and retain large particles on million-year timescales. In addition, we compare the pressure inhomogeneities considered in this work with the pressure profiles that come from magnetorotational instability. Using the Common Astronomy Software Applications ALMA simulator, we study whether there are observational signatures of these pressure inhomogeneities that can be seen with ALMA. Results. We present the conditions required to trap dust particles and the corresponding calculations predicting the spectral slope in the mm-wavelength range, to compare with current observations. Finally, we present simulated images using different antenna configurations of ALMA at different frequencies, to show that the ring structures will be detectable at the distances of either the Taurus Auriga or Ophiucus star-forming regions.
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