Par segment d’activité, les facturations sont attendues en baisse de 6% dans l’Eau, à comparer à une légère progression de 0,6% au premier trimestre, en contraction de 8% dans le recyclage et la ...Valorisation de déchets (-0,3% à fin mars) et d’environ 4% dans les solutions technologiques (eau industrielle, traitement des déchets dangereux …) Depuis le 26 mars, le groupe a émis pour environ 2 milliards d’euros de dette à long terme, soit l’équivalent de l’intégralité de l’échéance redevable d’ici juin 2022. Elle a connu un point bas de 8,04 euros le 17 mars avant de se redresser dans le sillage du marché.
Depuis début mars, le Médiateur des entreprises ne chôme pas. Mi-mars, on est passé à 600 saisines par semaine et ce chiffre est redescendu à 200 avec le déconfinement. Les raisons des conflits Les ...délais de paiement qui s'allongent ont représenté la moitié des demandes de médiation depuis mars, un taux deux fois supérieur à la normale. Logique puisque, comme le dit Stéphanie Pauzat, vice-présidente déléguée de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et présidente du groupe Mil Eclair, « pendant cette crise, pour les PME, la trésorerie, c'était le nerf de la guerre ». Rééchelonnement des loyers Faisant face à un effondrement des prix de l'énergie,General Electric à Belfort, qui fabrique des turbines pour centrales, a par exemple demandé à ses prestataires une baisse de 20 % à 30 % de leurs prix début mai.
Pour lui, « ce rebond pourrait atténuer la contraction du PIB au deuxième trimestre de l'année et pourrait, s'il se poursuit, laisser présager un rattrapage rapide au troisième trimestre ». Le moral ...des ménages est d'ailleurs presque revenu à sa moyenne de long terme en juin selon l'Insee, et les Français auront mis de côté près de 75 milliards d'euros entre le 17 mars et le 5 juillet selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Le prix des produits frais et du tabac grimpent mais ceux des produits manufacturés baissent, d'autant que la Chine, qui fait face à des difficultés économiques a tendance à réduire le prix de sa production depuis le début de l'année.
Les théâtres de Broadway fermés au moins jusqu'en janvier 2021 Culture : Les salles de spectacle de Broadway, attractions touristiques phares de NewYork pour les amateurs de comédies musicales en ...particulier, sont fermées depuis mars pour cause de pandémie. Et elles le resteront au moins jusqu'en janvier 2021, a indiqué lundi l'association professionnelle The Broadway League. Tous les théâtres « offrent désormais des remboursements ou des échanges pour les billets concernant des représentations prévues avant le 3 janvier », a précisé l'association, sans donner de date ferme de réouverture. « Nos membres travaillent étroitement avec les syndicats et les experts pour identifier et mettre en oeuvre les mesures qui permettront de reprendre les représentations en toute sécurité, pour le public et les employés », a déclaré Charlotte St. Martin, présidente de la Broadway League. En France, les salles de théâtre ont pu rouvrir, mais avec des jauges dégradées pour respecter les distances physiques imposées par les normes sanitaires.
Ces derniers espéraient rallier à eux une partie des électeurs de l'entrepreneur sans étiquette Jean-Louis Louvel (arrivé troisième le 15 mars avec 16,7 %) soutenu par LREM, LR et le Modem, qui avait ...renoncé à se maintenir au deuxième tour. Candidat à la présidence de la Métropole Mais le nouveau maire de Rouen au parcours académique brillant (Normale sup, ingénieur des Mines…) voit plus loin que la mairie. L'opposition récente de Nicolas Mayer-Rossignol au projet de contournement routier de l'agglomération par l'Est pour réduire la circulation en centre-ville, a surpris les milieux économiques, d'autant qu'il l'avait défendu alors qu'il était président de Région.
Municipales : forte percée des Verts sur fond d'abstention record Bien que l'épidémie de Covid-19 soit maîtrisée, le second tour des municipales ce dimanche a été marqué par une abstention de 60 % ...encore supérieure à celle du premier tour.Les écologistes ont réalisé une poussée « historique », souvent à la faveur d'une union à gauche. On savait que La République En marche, à la peine le 15 mars, n'avait pas grand-chose à attendre du second tour des municipales - ce fut donc, selon la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, « une déception ». On savait aussi que le millésime 2020 des élections locales ne se traduirait pas par une percée du Rassemblement national - même si Perpignan, grâce à Louis Aliot et à la faveur du rejet du maire LR sortant, est tombé dans son escarcelle. On savait encore, après le premier tour, que le scrutin serait marqué par une forte résistance du « vieux monde », de gauche comme de droite. L'enjeu, ce dimanche, était ailleurs. Outre l'avenir de personnalités politiques - à commencer par Edouard Philippe, qui l'a emporté au Havre -, il était sur le score des écologistes. Eux qui n'avaient, depuis 2014, que Grenoble dans leur giron sont désormais à la tête, aussi, de Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Besançon, Tours, Chambéry, Annecy, Poitiers… Le plus souvent à la tête d'unions de la gauche ; parfois au détriment du PS. Ils n'ont manqué que d'un cheveu d'arracher Lille à Martine Aubry et Toulouse au LR Jean-Luc Moudenc. « C'est historique », s'est enflammé Julien Bayou, le secrétaire national d'Europe Ecologie- Les Verts. « Immense élan » Comme soucieux de ne pas être occultés par la vague verte, les socialistes et les Républicains se sont d'une même voix réjouis du résultat des urnes. Un « immense élan se lève », a salué Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, qui n'a de cesse de prôner l'union à gauche à l'approche de la présidentielle de 2022. Les socialistes ont fait mieux que conserver leurs principaux bastions (Paris, Nantes, Rennes, Lille, Rouen, Clermont-Ferrand, Dijon…). Ils ont gagné plusieurs villes, comme Nancy et Montpellier. Lorient, où le maire sortant ne se représentait pas, a en revanche basculé à droite après cinq décennies de domination socialiste. Christian Jacob, le président des Républicains, s'est lui aussi félicité de « renouer avec la victoire », affirmant que « plus de 50 % des villes de plus de 9.000 habitants sont détenues par LR ». Mais la bonne tenue de la droite au premier tour a été sérieusement ternie, au second, par la perte de Bordeaux, Perpignan et, surtout, Marseille. Plombée par une candidature dissidente, des soupçons de fraude et l'usure de Jean-Claude Gaudin, Martine Vassal n'a pas résisté au Printemps marseillais, une coalition de gauche emmenée par un médecin des quartiers nord de la ville, l'ex-EELV Michèle Rubirola. « Crise de confiance » L'autre grande inconnue du second tour résidait dans l'ampleur de l'abstention, massive il y a trois mois. Malgré l'amélioration de la situation sanitaire, les mesures de précautions prises dans les bureaux de vote et l'assouplissement des procurations, près de 60 % des électeurs, selon les estimations de l'institut Elabe, ont boudé les urnes dans les quelque 5.000 communes où le premier tour n'avait pas été décisif. Un niveau sans précédent pour le scrutin le plus apprécié des Français après la présidentielle. C'est près de 5 points de plus que le 15 mars. Et 22 points de plus qu'aux municipales de 2014. En 2019, un électeur sur deux avait voté aux européennes. « Les préoccupations des électeurs étaient ailleurs, notamment sur le social. Et l'élection s'est démonétisée du fait de l'incertitude sur le jour du vote », analyse le politologue Olivier Rouquan, y voyant « une nouvelle illustration très inquiétante de la crise de confiance » politique et « un risque d'affaiblissement de la représentation territoriale ». L'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a voulu y voir, lui, « une forme d'insurrection froide contre toutes les institutions du pays ». Pas de quoi gâcher le plaisir de Yannick Jadot. Apprenant en direct à la télévision que les écologistes l'emportaient même à Bordeaux - à droite depuis sept décennies -, l'eurodéputé, figure de proue d'EELV, n'a pu refréner une mine à la fois stupéfaite et ravie. Pierre-Alain Furbury
A Lille, Martine Aubry, sous le label Parti socialiste, a elle aussi conservé sa place - de justesse - avec 40 % des suffrages contre 39,41 % pour Stéphane Baly, candidat EELV. Cette candidate EELV a ...surpris tout le monde en l'emportant face à une coalition LR-LREM. Avant elle, Catherine Trautmann de 1989 à 1997, puis de juin 2000 à mars 2001, et Fabienne Keller de 2001 à 2008.
On savait que La République En marche, à la peine le 15 mars, n'avait pas grand-chose à attendre du second tour des municipales - ce fut donc, selon la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, « ...une déception ». Malgré l'amélioration de la situation sanitaire, les mesures de précautions prises dans les bureaux de vote et l'assouplissement des procurations, près de 60 % des électeurs, selon les estimations de l'institut Elabe, ont boudé les urnes dans les quelque 5.000 communes où le premier tour n'avait pas été décisif. C'est près de 5 points de plus que le 15 mars.