Les parentèles d’Antoine Brulon, apothicaire du roi, et d’Anne de Furnes, sa femme, en Auvergne et à Paris au XVIIe siècle. Anne de Furnes et Molière à Paris et au village d’Auteuil – Cet article ...présente la biographie d’Anne de Furnes, épouse de l’apothicaire du roi Antoine Brulon. En conséquence des décès successifs de son mari puis de sa fille unique Geneviève, ses belles-soeurs, Géraude et Anne Brulon, vivant en Auvergne, héritèrent des biens immobiliers et des propres de leur nièce. Anne de Furnes, héritière mobilière, recourut à une série de transactions pour acquérir la totalité des droits immobiliers, ce qu’elle obtint mais au prix considérable de 100 000 livres. Après sa mort, ses cinq neveux et nièces, ses légataires universels, héritèrent de son patrimoine. À partir de 1666, Molière fut locataire d’un appartement d’un immeuble de la rue Saint-Thomas-du-Louvre, place du Palais-Royal à Paris, appartenant à Anne de Furnes. Elle habitait dans la maison mitoyenne de la rue Saint-Honoré dont elle était également propriétaire. Trois apothicaires, Philibert Boudin, Jean Morel et Pierre Frapin, louèrent successivement la boutique et l’entresol de la maison de la rue Saint-Thomas-du-Louvre. Pierre Frapin, locataire de la boutique à partir de 1668, fut le fournisseur de Molière en médicaments. Anne de Furnes, à l’instar de Molière, loua un logement d’une maison située au village d’Auteuil appartenant à Jacques de Grout de Beaufort et à sa femme Marie Filz. Les faits rapportés prouvent que l’illustre comédien et Anne de Furnes ont cohabité à Auteuil au cours de la période comprise entre 1667 et 1672.
The family relationships of Antoine Brulon, apothecary to the king, and his wife, Anne de Furnes, in Auvergne and Paris in the 17th century. Anne de Furnes and Molière in Paris and the village of Auteuil – This article presents the biography of Anne de Furnes, wife of Antoine Brulon, the king’s apothecary. Due to the successive deaths of her husband and her only daughter, Geneviève, her sisters-in-law, Géraude and Anne Brulon, living in Auvergne, inherited the property of their niece. Anne de Furnes, who inherited the movable assets, carried out a series of transactions to acquire the totality of the property rights, which she obtained, but at the considerable cost of 100,000 pounds. After her death, her five nephews and nieces, her sole legatees, inherited her estate. From 1666, Molière was the tenant of an apartment in a building in the Rue Saint-Thomas-du-Louvre, Place du Palais-Royal, in Paris, which belonged to Anne de Furnes. She lived in the neighbouring house in the Rue Saint-Honoré of which she was also the owner. Three apothecaries, Philibert Boudin, Jean Morel and Pierre Frapin, successively rented the shop and entresol of the house in the Rue Saint-Thomas-du-Louvre. Pierre Frapin, tenant of the shop from 1668, supplied Molière with medicine. Like Molière, Anne de Furnes rented accommodation in a house in the village of Auteuil belonging to Jacques de Grout de Beaufort and his wife Marie Filz. Reports show that the famous actor and Anne de Furnes cohabited in Auteuil during the period 1667 to 1672.
Warolin Christian. Les parentèles d’Antoine Brulon, apothicaire du roi, et d’Anne de Furnes, sa femme, en Auvergne et à Paris, au XVII e siècle. Anne de Furnes et Molière à Paris et au village d’Auteuil. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 98e année, N. 370, 2011. pp. 247-257.
Au XVIIe siècle, Antoine Brulon, d’origine auvergnate, a accompli à Paris une carrière particulièrement fructueuse. Il acquit des offices d’apothicaire privilégié et fut syndic de la Communauté des ...apothicaires royaux et princiers. Il a toujours vécu rue Saint-Honoré, y exerçant la pharmacie dans le cadre de son statut d’apothicaire privilégié. En 1651, il acheta une maison à proximité de l’hôpital des Quinze-Vingts et l’année suivante, il épousa Anne de Furnes, fille d’un avocat. En 1658, il fit l’acquisition de trois vieilles maisons en façade sur la rue Saint-Thomas-du-Louvre, s’empressant d’en revendre deux à Louis-Henry Daquin, médecin ordinaire du Roi. L’un et l’autre firent bâtir de nouvelles maisons. Daquin loua successivement deux appartements à Molière entre les années 1661 et 1665. En janvier 1666, Molière devint le locataire de la maison construite par Antoine Brulon mais propriété de sa veuve Anne de Furnes. Trois apothicaires royaux vont se succéder dans ce corps d’hôtel, louant la boutique et ses dépendances : Philbert Boudin, apothicaire ordinaire de la Reine, Jean Morel, apothicaire du Camp et des Armées du Roi, enfin Pierre Frapin, apothicaire de la Grande Ecurie, fournisseur des médicaments à Molière, comme nous l’avons montré antérieurement. Ces deux derniers apothicaires ont donc, tour à tour, vécu dans le même immeuble que Molière entre janvier 1666 et juillet 1672. Antoine Brulon mourut le 5 mars 1665. L’inventaire de ses biens fait état du riche décor de son appartement, mais surtout d’un pactole de 75 780 livres en deniers comptants représentant 96 % du montant de sa fortune. Il s’agit d’une richesse exceptionnelle pour un apothicaire de Paris à cette époque.
Antoine Brulon, a wealthy privileged apothecary in Paris in the seventeenth century, and Anne de Furnes, his wife. Their illustrious tenant in the Place du Palais Royal -Molière – In the seventeenth century, Antoine Brulon, originally from the Auvergne, had a particularly prosperous career. He acquired a privilege as apothecary and was syndic for the Society of royal and princely apothecaries. He spent his whole life in the Rue Saint-Honoré where he practised pharmacy in his status of privileged apothecary. In 1651 he bought a house close to the Quinze-Vingts hospital, and the following year he married Anne de Furnes, the daughter of a lawyer. In 1658 he bought three old houses on the Rue Saint-Thomas-du-Louvre, soon selling two of them to Louis-Henry Daquin, doctor in ordinary to the king. They both built new houses. Daquin let two apartments in succession to Molière between the years 1661 and 1665. In January 1666, Molière became the tenant of the house built by Antoine Brulon and owned by his widow, Anne de Furnes. This building was occupied successively by three royal apothecaries who rented the shop and its outbuildings : Philbert Boudin, apothecary in ordinary to the Queen, Jean Morel, apothecary to the King’s camp and armies, and finally Pierre Frapin, apothecary to the Grande Ecurie, and supplier of medicine to Molière, as we have previously shown. The two latter apothecaries thus lived in turn in the same building as Molière between January 1666 and July 1672. Antoine Brulon died 5th March 1665. The inventory of his goods indicates not only the rich décor of his apartment, but also a sum of 75,780 livres in cash, representing 96% of his total fortune. This was remarkable wealth for a Paris apothecary of the time.
Warolin Christian. Antoine Brulon, un riche apothicaire privilégié à Paris au XVIIe siècle, et Anne de Furnes, sa femme. Leur illustre locataire place du Palais-Royal : Molière . In: Revue d'histoire de la pharmacie, 96e année, N. 361, 2009. pp. 55-67.
Provider: - Institution: - Data provided by Europeana Collections- Documentary on the rich historical past of Belgium, concerning its processions and its carnivals.- Description de quelques ...manifestations folkloriques : les géants Janneke et Mieke de Bruxelles, le pélerinage de Hakendover, la procession de Saint-Eleuthère à Tournai, la marche militaire de Saint-Roch à Thuin, la procession des pénitents à Furnes, la Fête du Doudou à Mons et le Carnaval de Binche.
A l'aide d'images de diverses églises (Eglise Saint Rombout à Malines, Cathédrale Sainte-Gudule à Bruxelles, Cathédrale de Tournai, Eglise de Furnes), tours (Beffroi de Bruges), châteaux (Château des Comtes à Gand) le film évoque la Belgique traditionnelle et affirme l'existence encore très vivante des traditions et du folklore, "malgré l'industrialisation du pays".
Les géants d'osier Janneke et Mieke (Fête du Meyboom) à Bruxelles, devant l'Hôtel de ville.
Le pélerinage de Hakendover. Le retable de Hakendover raconte l'origine de ce pélerinage. Le village est envahi par la foule, les gens boivent de l'eau miraculeuse, vendue dans toutes sortes de flacons. Ensuite, dans un champ, des cavaliers montés sur des chevaux de labour, font des cavalcades autour de la foule et de la statue de la Vierge portée par quelques personnes. Pendant ces cavalcades le blé semé est détruit, mais la tradition veut qu'il repousse encore mieux après. Un prêtre bénit la foule de son ostensoir.
A Tournai, chaque année, la Châsse de Saint Eleuthère est promenée dans la ville. (images de l'église et de la châsse, pas de la procession).
La Marche militaire de Saint-Roch à Thuin, en souvenir de l'épopée guerrière. La Marche rassemble des uniformes hétéroclites : Zouaves, marins, grenadiers..., marchant aux pieds des remparts au son des fifres et des tambours. La statue de Saint-Roch est portée par des Zouaves et suivie du clergé. Puis les grenadiers se rendent au café.
La Procession des Pénitents à Furnes. Les pénitents revêtent une cagoule et vont pieds-nus sur le pavé. Des marionnettes peintes représentent la Passion du Christ.
La Fête du Doudou à Mons. Représentation du combat de Saint-Georges contre le Dragon. Les "chinchins"
(hommes déguisés en chiens) aident Saint-Georges. Le dragon attaque. Comme les poils de sa queue portent bonheur, les spectateurs essaient d'en arracher quand elle balaie la foule. A la fin du combat, Saint-Georges tue la bête d'un coup de pistolet.
Le Carnaval de Binche. A l'aube, les Gilles se rendent dans la ville et effectuent des rondes au milieu de la population. L'après-midi, sur la Grand-place de Binche, les Gilles sont parés de leur coiffure de plumes d'autruche (le commentaire en explique l'origine inca) et font des rondes tout en lançant des oranges.
Détails des Gilles : le masque de cire, les lunettes, les moustaches, les sabots de bois ornés de dentelles. Plan où les pieds des Gilles sont en surimpression avec des images de foules.- Documentaire over verschillende processies en carnaval feestelijkheden in België.
De documentaire begint met beelden van de Noordzee en diverse torens van burchten, kerken en kathedralen. Dit fungeert als achtergrond bij een inleiding over België en zijn roemrijk verleden, waaruit (het houden van) processies als gebruik dateert.
Vervolgens zien we beelden van twee reuzen in een processie (op de Grote Markt van Brussel: we zien enkel de toren van het stadhuis) en van een reliekschrijn in Hakendover. Vervolgens beelden van een pelgrimstocht naar het retabel van Hakendover. Vele pelgrims (= boeren) rond de kerk, verkoop van wijwater, sommige pelgrims wandelen over graven. Het schrijn wordt rondgedragen. Vervolgens een processie (nog steeds in Hakendover) waarbij Mariabeeld rondgedragen wordt en men met paarden over velden springt om een goede graanoogst te verzekeren. Nadien wordt een mis opgediend (er is een zeer grote menigte verzameld).
Reliekschrijn in Doornik, dat zich in kathedraal bevindt. (Processie zelf wordt niet getoond.) Mechelen (beelden van Sint-Rombouts kathedraal) en Brugge (belfort) worden vermeld.
Vervolgens een lange sequentie over een bizarre processie, vermoedelijk in Thuin (plaatsnaam is moeilijk te verstaan) waarbij men verkleed als grenadier rondloopt.
Na beelden van de Sint-Goedele kerk van Brussel komt de Boeteprocessie van Veurne aan bod.
Vervolgens een processie in Mons. Deze lange sequentie bevat mooie beelden van het gevecht van Sint-Joris en de draak (Le Lumeçon): in de drakenstaart zitten paardenharen, wie er een uittrekt, heeft een jaar lang geluk.
Dan komen Binche en zijn Gilles aan de beurt, eveneens in een lange en mooie sequentie.
Tot slot prijst de commentator zich gelukkig dat België deze tradities van processies en carnaval behouden heeft. Met deze mededeling en een laatste beeld van de Noordzee wordt afgesloten.- All metadata published by Europeana are available free of restriction under the Creative Commons CC0 1.0 Universal Public Domain Dedication. However, Europeana requests that you actively acknowledge and give attribution to all metadata sources including Europeana
Provider: - Institution: - Data provided by Europeana Collections- Veurne remains the only Belgian town unoccupied by the Germans during World War I. Three items shot in Veurne: troops marching on ...the market square, paviours working on a construction site and the famous procession for penitents.- Trois scènes tournées à Furnes : pendant la Première guerre mondiale, une colonne de l'armée traverse la grand-place, des ouvriers sur un chantier et la procession des Pénitents.
1) une colonne de l'armée traverse la grand-place. Des soldats, des chariots tirés par des chevaux, des canons.
2) des ouvriers construisent un mur
3) la Procession des pénitents, qui se déroule le Vendredi saint. Elle illustre des scènes de la vie du Christ, annoncées par des cartons tenus par des enfants, et se termine par l'enterrement du Christ. Egalement un groupe de pénitents en robe de bure, et portant la croix de bois. On voit défiler de très nombreux enfants en tenue du dimanche, des cavaliers, des chars.- Verschillende items over Veurne (SCAB). Veurne was de enige stad in België die tijdens de Eerste Wereldoorlog niet door de Duitsers is bezet.
In de loop van 1915 werd er werk gemaakt van een gecoördineerd filmbeleid in het leger: de Service Cinématographique de l' Armee Belge (SCAB) kwam tot stand in De Panne, in navolging van een soortgelijk initiatief in Frankrijk. Doel was de strijdlustige inzet van het Belgische leger te filmen, maar ook verslag uit te brengen van het leven van de koninklijke familie - met koning Albert voorop. De SCAB produceerde zijn films met een zekere regelmaat en bracht rond het einde van de oorlog een filmjournaal uit met telkens een tiental korte reportages: het IJzer-Journaal. Deze journaals waren na de bevrijding een tijdland in de Belgische bioscopen te zien.
(1) Paarden, wagens en mensen die in een stoet door Veurne trekken.
(2) Stratenmakers leggen stenen.
(3) De jaarlijkse boeteprocessie, waarin het verhaal van Christus wordt uitgebeeld, trekt door Veurne: de intrede van Jeruzalem, de stal van Bethlehem, het laatste avondmaal, Judas de verrader, de gevangenneming van Christus, de verloochening van Petrus, de geeseling en tot slot de kruisdraging.- All metadata published by Europeana are available free of restriction under the Creative Commons CC0 1.0 Universal Public Domain Dedication. However, Europeana requests that you actively acknowledge and give attribution to all metadata sources including Europeana