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  • Anévrismes infectieux de l’...
    Roux, S.; Ferry, T.; Chidiac, C.; Bouaziz, A.; Ninet, J.; Pérard, L.; Farhat, F.; Broussolle, C.; Sève, P.

    La revue de medecine interne, June 2014, Volume: 35, Issue: 6
    Journal Article

    Les anévrismes infectieux de l’aorte sont rares, représentant environ 2 % des anévrismes aortiques. La majorité des cas décrits dans la littérature proviennent de séries chirurgicales et concernent l’aorte abdominale. Dans ce travail rétrospectif, nous avons analysé les caractéristiques cliniques, paracliniques et évolutives de patients présentant un anévrisme infectieux de l’aorte thoracique. Le diagnostic a été porté sur l’association d’une imagerie thoracique évocatrice et d’une documentation microbiologique ou de l’évolution favorable sous traitement anti-infectieux. Étude rétrospective de cas. Il s’agissait de 6 hommes et une femme, d’âge moyen 66 ans. Tous présentaient au moins un facteur de risque cardiovasculaire ou de l’athérome. La fièvre (71 %) et les douleurs thoraciques (42 %) étaient les signes cliniques les plus fréquents. Les germes identifiés étaient : Salmonella enteritidis (n=3), Staphylococcus aureus (n=1), et Candida albicans (n=1). L’angioscanner montrait un aspect inflammatoire de l’aorte (n=4), un anévrisme supérieur à 50 mm (n=5) ou augmentant rapidement de diamètre (n=5). La prise en charge était médicale et interventionnelle : chirurgie (n=3) ou prise en charge endovasculaire (n=4). L’évolution était favorable pour 6 patients ; le dernier décédait de complications liées à l’anévrisme. La présentation clinique d’un anévrisme infectieux de l’aorte thoracique est peu spécifique. Il convient d’évoquer ce diagnostic devant un anévrisme volumineux ou augmentant rapidement de diamètre, associé à un syndrome inflammatoire. Le traitement endovasculaire semble une bonne alternative à la chirurgie. La place du TEP-scanner dans le diagnostic et le suivi reste à définir. Infectious aortic aneurysms are rare conditions, being responsible of 2% of aortic aneurysms. Most published results are surgical case series concerning infected abdominal aorta. In this retrospective study, we assessed clinical features and outcome of patients presenting infectious thoracic aortic aneurysms. Diagnosis was based upon a combination of imaging evidence for thoracic aorta aneurysm and evidence for an infective aetiology including a culture of a causative pathogen, or a favourable outcome with anti-infective therapy. Retrospective case series. Six men and one woman were included, with a mean age of 66 years. All the patient presented at least one cardiovascular risk factor or atherosclerosis localisation. Fever (71%) and chest pain (42%) were the most common clinical presenting manifestations. The causative pathogens were: Staphylococcus aureus (N=1), Salmonella enteritidis (N=3) and Candida albicans (N=1). The contrast-enhanced computed-tomography disclosed an aneurysm whose diameter reached more than 50 mm (N=5), that increased rapidly in size (N=5), or presented an inflammatory aspect of the aortic wall (N=4). Management was both medical and interventional: surgery (N=3) or endoluminal repair (N=4). Outcome was favourable in six patients; one patient died from aneurysm-related complications. Clinical manifestations revealing an infectious thoracic aneurysm are variable. Diagnosis should be considered in patients presenting a rapidly-growing aneurysm, especially in the presence of elevated acute phase reactants. Endoluminal repair constitutes a treatment option. The role of FDG-PET for diagnosis and follow-up remains to be defined.