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  • Prise en charge de la nutri...
    Preiser, Jean-Charles; Berré, Jacques; Carpentier, Yvon; Jolliet, Philippe; Pichard, Claude; Gossum, André Van; Vincent, Jean-Louis

    Nutrition clinique et métabolisme, 2/2000, Volume: 14, Issue: 1
    Journal Article

    Objectif — Décrire les aspects pratiques de la nutrition en unité de soins intensifs. Schéma de l'étude — Un questionnaire comprenant 49 items a été envoyé aux cliniciens membres de la société européenne de médecine de soins intensifs. Les points étudiés concernaient : l'envi-ronnement médical, l'évaluation de l'état nutritionnel, la pratique habituelle de la nutrition entérale ou parentérale. Mise en œuvre — Mille six cent huit questionnaires ont été diffusés dans 35 pays d'Europe. Analyse — Les réponses ont été analysées ensemble, puis stratifiées par pays. Résultats — Deux cent soixante et onze questionnaires ont été remplis (taux de réponse : 17 %). L'évaluation de l'état nutritionnel était généralement fondée sur des paramètres cliniques (99 %) et biochimiques (82 %) plutôt que sur des critères fonctionnels (24 %), anthropométriques (23 %), immunologiques ou le résultat d'un questionnaire diététique (11 %). Deux tiers des 2 774 patients hospitalisés dans les services correspondants le jour de réponse au questionnaire recevaient un support nutritionnel : 58 % recevaient un apport entéral, 23 % un apport parentéral et 19 % un apport mixte entéral et parentéral. La modalité la plus retenue est la nutrition entérale, instituée dans les 48 heures après l'admission, et à un rythme déterminé par les besoins énergétiques estimés des patients. Les solutions modifiées et spécifiques sont rarement employées. La nutrition parentérale est moins communément employée que l'entérale, bien que les pratiques diffèrent d'un pays à l'autre. Elle est réalisée principalement sous forme de mélanges ternaires préparés à l'hôpital et administrée à un rhythme fonction des besoins énergétiques calculés. Conclusion — Les réanimateurs européens sont soucieux de la prise en charge nutritionnelle de leurs patients. L'usage d'un support nutritionnel est courant, préférentiellement sous forme d'une nutrition entérale précoce. Objective — To describe the practical aspects of nutritional management in intensive care units (ICUs). Design — A 49-item questionnaire was sent to the physician members of the European Society for Intensive Care Medicine. The issues addressed included: medical environment, assessment of nutritional status, current practice of enteral and parenteral nutrition. Setting — 1,608 questionnaires were sent in 35 European countries. Analysis — The answers were pooled and stratified by country. Results — Two hundred and seventy-one questionnaires were answered (response rate 17%). Assessment of nutritional status was generally based on clinical (99%) and biochemical (82%) parameters rather than functional (24%), anthropometrical (23%), immunological (18%) or questionnaire-based (11%) data. Two-thirds of 2,774 patients hospitalised in the corresponding ICUs at the time of answer were receiving nutritional support : 58% were fed by the enteral route, 23% by the parenteral route and 19% by combined enteral and parenteral. The preferred modality was enteral nutrition, instituted before the 48th hour after admission, at a rate based on estimated caloric requirements. Specific and modified solutions were rarely used. Parenteral nutrition was less commonly used than enteral, although the practices differed between countries. It was mainly administered as hospital-made all-in-one solutions, at a rate based on calculated caloric requirements. Conclusions — European intensivists are concerned by the nutritional management of their patients. The use of nutritional support is common, essentially as early enteral feeding.