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  • An analysis of extremely hi...
    Dalla-Zuanna, Gianpiero; Rosina, Alessandro

    European journal of population, 02/2011, Volume: 27, Issue: 1
    Journal Article

    Beginning in the mid-seventeenth century, infant mortality in Veneto (a region in northeastern Italy) began to increase, starting at 2500 and rising to 3500 by the mid-nineteenth century - one of the highest levels ever recorded in modern Europe. This dramatic change - in a period of worsening economic conditions - was due to variations in winter neonatal mortality, which was 3-4 times higher in Veneto than in other areas with similar winter temperatures (such as England). We combine micro-data on neonatal mortality with daily data on temperatures for a specific context during the period of 1816-1868 characterized by very high neonatal mortality. We find that the risk of death was particularly intense during the first week of life and strongly correlated with external minimum temperature. Through a comparison of these results with other findings in the literature, we suggest that the increase in winter neonatal mortality in Veneto could have principally been caused by the deteriorating physical condition of mothers, lessening the 'quality' of infants who consequently were quite susceptible to cold temperatures. // ABSTRACT IN FRENCH: À partir du milieu du 17e siècle, la mortalité infantile à Veneto (région au Nord-Est de l'Italie) a augmenté, passant de 2500 à 3500 au milieu du 19e siècle, l'un des niveaux les plus élevés jamais enregistrés dans l'Europe moderne. Cette évolution dramatique - dans une période de dégradation du contexte économique - était dûe aux fluctuations de la mortalité néonatale pendant l'hiver, mortalité qui était à Veneto 3 à 4 fois supérieure à celle d'autres régions ayant des températures hivernales similaires (telles que l'Angleterre). Dans cette analyse, nous avons combiné des microdonnées sur la mortalité néonatale avec les températures quotidiennes relevées dans un contexte régional spécifique au cours de la période 1816-1868, caractérisée par une mortalité néonatale très élevée. Il apparaît que le risque de décès a été particulièrement élevé pendant la première semaine de vie et fortement corrélé avec la température extérieure minimale. A partir d'une comparaison de ces résultats avec d'autres retrouvés dans la littérature, nous émettons l'hypothèse que l'augmentation de la mortalité néonatale en hiver à Veneto était principalement causée par une dégradation de la condition physique des mères, diminuant la « qualité » des enfants et les rendant par conséquent plus sensibles aux basses températures. Reprinted by permission of Springer