Ñaco Del Hoyo Toni. Gadès et les précédents des attributions politiques des praefecti praesidii républicains. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 35, n°1, 2009. pp. 95-113.
La ‘culture militaire romaine’ de l’époque républicaine comporte l’établissement de garnisons militaires dans les cités. En 1953, G. Tibiletti a comparé les compétences très probablement politiques ...de l’‘ eparchos ’ qui avait été envoyé à Messambria en 73-72 av. J.-C. avec celles du préfet romain chargé du contrôle de la ville hispanique de Gades (206-199 av. J.-C.), dont les abus suscitèrent des plaintes. La Deuxième Guerre Punique nous apporte beaucoup de données utiles pour mieux comprendre les fonctions politiques de ces chefs de garnison ( praefectus praesidii ), en particulier dans le cas gaditain. À cause de la pression extrême exercée par Hannibal sur l’Italie, Rome a eu besoin d’assurer le contrôle stratégique et logistique de ses positions en utilisant les garnisons, dont l’existence est parfois connue seulement par les noms de ses commandants. D’un autre côté, il y a assez de renseignements sur l’abus de pouvoir de quelques préfets, établissant un grave précédent pour l’administration provinciale future.
Toni Ñaco del Hoyo, Gades and the precedents of the political functions of Republican praefecti praesidii, DHA 35/1, 2009, 95-113.
Abstract : Roman Republican military culture implies the ...establishment of military garrisons in the cities, In 1953 G.Tibiletti compared the most likely political functions of the 'eparchos' sent to Messambria in 73-72BC with those the Roman prefect in charge of the Hispanic town of Gades (206-199 BC), whose abuses aroused complaints. The Second Punic War gives us many useful insights lor a better understanding of the political functions of those garrison chiefs, particularly taking the Gades study case in mind. Along with Hannibal's extreme pressure on Italy, Rome needed to secure strategically and logistically its positions by the extensive use of garrisons, whose existence is sometimes known only by their commanders' names. Equally, there is enough evidence to show the abuse in power of some prefects, becoming as a whole a bad foretaste in the provincial administration to follow.
Q. Sertorius: A Warlord in Hispania? Ñaco del Hoyo, Toni; Principal, Jordi
War, Warlords, and Interstate Relations in the Ancient Mediterranean,
2017, Letnik:
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Aquest article centra l’atenció en els efectes que el conflicte entre Roma i Mitridates VI Eupàtor va generar sobre les polis gregues. Aquestes, dividides socialment i políticament, van donar suport ...a un bàndol o a l’altre en funció de la política d’aliances plantejada per la facció dirigent en cada moment. Per entendre la situació, l’article proposa l’anàlisi de diversos estudis de casos de la Grècia continental, les illes de l’Egeu i l’Àsia Menor: Delos-Atenes, Cos-Rodes, Pèrgam i Heraclea Pòntica.
« La langue a toujours été compagne de l’empire », écrivait Antonio de Nebrija, premier grammairien de l’espagnol, l’année même où fut découverte l’Amérique. Pourtant, il n’en fut pas ainsi dans les ...colonies ibériques du Nouveau Monde, où la colonisation propagea quelques grandes langues indigènes comme le nahuatl, le quechua, l’aymara, le guarani ou le tupi. Les articles ici réunis étudient la formation et l’usage des principales notions qui désignaient les dynamiques linguistiques des empires portugais et espagnol : langue générale — avec ses antonymes langue maternelle et langue particulière —, langue universelle, tapuia — qui désignait en Amazonie portugaise les locuteurs de langues autres que la língua geral —, les glotonymes quechua, tupi, guarani et les expressions langue de Cuzco, langue de l’Inca, língua brasilica, etc. Ces articles combinent histoire intellectuelle, culturelle et sociale pour cerner ce que les différentes langues indigènes représentaient pour les Indiens et les Européens. «Siempre la lengua fue compañera del imperio», escribía Antonio de Nebrija, primer gramático del español, el año mismo en que América fue descubierta. No sucedió así, sin embargo, en las colonias ibéricas del Nuevo Mundo, donde la colonización propagó algunas grandes lenguas indígenas como el náhuatl, el quechua, el aimara, el guaraní o el tupí. Los artículos aquí reunidos estudian la formación y el uso de las principales nociones que designaban las dinámicas lingüísticas de los imperios portugués y español: lengua general —con sus antónimos lengua materna y lengua particular—, lengua universal, tapuia —que designaba en la Amazonía portuguesa a los hablantes de idiomas otros que la língua geral—, los glotónimos quechua, tupí, guaraní y las expresiones lengua del Cuzco, lengua del inca, língua brasilica, etc. Estos artículos combinan historia intelectual, cultural y social para aprehender lo que las diferentes lenguas indígenas representaban para indígenas y europeos. «Language has ever been the companion of empire», wrote Antonio de Nebrija, the first Spanish grammarian, in the same year that America was discovered. And yet this was not true of the Iberian colonies in the New World, where colonisation propagated several great Indian languages such as Nahuatl, Quechua, Aymara, Guarani or Tupi. This collection of articles examines the formation and usage of the chief notions designating the linguistic dynamics of the Portuguese and Spanish empires: lingua franca — with the antonyms mother tongue and special tongue —, universal tongue, Tapuia — which designated speakers of languages other than the língua geral in Portuguese Amazonia —, the glotonyms Quechua, Tupi, Guarani and the expressions Cuzco tongue, Inca tongue, língua brasilica, etc. These articles combine intellectual, cultural and social history to identify what the different indigenous tongues meant to Indians and Europeans.