Abstract Introduction Symptomatic postoperative lymphocysts (SPOLs) and lower-limb lymphedema (LLL) are probably underestimated complications of lymphadenectomy for gynecologic malignancies. Here, ...our objective was to evaluate the incidence and risk factors of SPOLs and LLL after pelvic and/or aortocaval lymphadenectomy for gynecologic malignancies. Methods Single-center retrospective study of consecutive patients who underwent pelvic and/or aortocaval lymphadenectomy for ovarian cancer, endometrial cancer, or cervical cancer between January 2007 and November 2008. The incidences of SPOL and LLL were computed with their 95% confidence intervals (95%CIs). Multivariate logistic regression was performed to identify independent risk factors for SPOL and LLL. Results We identified 88 patients including 36 with ovarian cancer, 35 with endometrial cancer, and 17 with cervical cancer. The overall incidence of SPOL was 34.5% (95%CI, 25–45) and that of LLL was 11.4% (95% confidence interval 95%CI, 5–18). Endometrial cancer was independently associated with a lower risk of SPOL (adjusted odds ratio aOR, 0.09; 95%CI, 0.02–0.44) and one or more positive pelvic nodes with a higher risk of SPOL (aOR, 4.4; 95%CI, 1.2–16.3). Multivariate logistic regression failed to identify factors significantly associated with LLL. Conclusion Complications of lymphadenectomy for gynecologic malignancies are common. This finding supports a more restrictive use of lymphadenectomy or the use of less invasive techniques such as sentinel node biopsy.
Rectosigmoid resection is often performed during cytoreductive surgery for ovarian cancer, to achieve the goal of no residual tumour. Here, we evaluated the morbidity associated with rectosigmoid ...resection and the underlying risk factors.
We retrospectively assessed consecutive patients managed with rectosigmoid resection during cytoreductive surgery for ovarian cancer at our centre in Paris, France, between 2005 and 2013. All previously identified risk factors were analysed. Major complications were defined as grade III-IV in the Clavien-Dindo classification.
Of 228 patients, 116 had primary and 112 interval surgery; 43/228 18.9%; experienced major complications, and these were more common after primary surgery 24.1% vs. 13.4%, p = .04. The 69 patients who had rectosigmoid resection 33 primary vs. 36 interval surgery, p = .32 had a higher morbidity rate compared to the other patients 30.4% vs. 14.6%, p = .006. The anastomotic leakage rate was 2.89%. By multivariate logistic regression, independent risk factors for morbidity were postmenopausal status adjusted odds ratio (aOR), 13.7; 95% confidence interval (95%CI), 1.2;161.9, surgery after neoadjuvant chemotherapy aOR, 4.4; 95%CI, 1.1;18.8, and peritoneal stripping of the left; paracolic gutter aOR, 11.3; 95%CI, 2.3;54.3.
The morbidity of rectosigmoid resection during cytoreductive surgery for ovarian cancer seems acceptable. Ileostomy does not seem associated with a lower risk of major complications or adjuvant bevacizumab with a higher complication rate.
L’algodystrophie est un syndrome douloureux avec troubles vaso-moteurs et trophiques d’un segment de membre, d’évolution autonome, le plus souvent à la suite d’un traumatisme. La stratégie de ...l’exploration scintigraphique de l’algodystrophie à l’aide d’un radiotraceur osseux (99mTC-HMDP) se déroule en trois phases : la phase hémodynamique, la phase tissulaire et la phase osseuse. Notre objectif est de préciser la méthodologie du déroulement de l’examen scintigraphique ainsi que l’analyse des données qui sont des éléments clés pour retenir le diagnostic.
Nous avons analysé rétrospectivement la scintigraphie osseuse de 4 patients, adressés au service pour une suspicion d’algodystrophie post-traumatique. Cette exploration consiste à l’injection intraveineuse d’hydroxy-méthylène-diphosphonate marqué au technétium (99mTC-HMDP) avec des acquisitions en temps précoces (phase hémodynamique et tissulaire) et tardif (phase osseuse). Le diagnostic d’algodystrophie était retenu selon l’analyse des paramètres angioscintigraphiques, ainsi que la fixation tissulaire et osseuse.
La scintigraphie osseuse avait objectivé une hyperfixation du radiotraceur au niveau de la ou des régions cliniquement atteintes et parfois d’autres articulations pauci-symptomatiques sur le même membre, aussi bien au temps tardif qu’au temps précoce, faisant évoquer une algodystrophie.
L’algodystrophie est une réaction douloureuse, enraidissante, et dont le diagnostic est parfois difficile. La scintigraphie osseuse est l’examen complémentaire le plus utile pour confirmer précocement le diagnostic, sans pour autant retarder la mise en place du traitement qui est plus efficace lorsqu’il est entrepris précocement.
Un superscan est décrit comme une « belle scintigraphie osseuse ». L’absorption du 99mTc-Nancolloïde Tc-Methelene Diphosphonate (MDP) est proéminente dans le squelette par rapport aux tissus mous ...avec une visualisation absente ou faible des reins. Ceci pourrait être interprété à tort comme une scintigraphie osseuse normale. Le superscan métastatique à tendance à avoir une fixation dans tout le squelette axial et le squelette appendiculaire proximal, souvent quelque peu hétérogène. Le but de ce travail est d’insister sur le rôle important d’une interprétation minutieuse des images scintigraphiques planaires, même devant une distribution homogène et symétrique de la fixation. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 33 ans, adressé pour bilan d’extension initial d’un carcinome indifférencié de type nasopharyngé du cavum (UCNT). La scintigraphie osseuse a été réalisée en temps tardif, 2 heures après injection de 740MBq de 99mTc-Hydroxymethylene diphosphonate (HMDP-99mTc) prenant le corps entier, objectivant ainsi une fixation intense, diffuse et homogène du radiotraceur intéressant l’ensemble du squelette axial et périphérique avec une faible fixation des extrémités distales et une absence de visualisation des voies urinaires. Bien qu’un superscan se produise rarement dans le carcinome du nasopharynx, son apparence peut représenter un mauvais pronostic chez ces patients. Un superscan métastatique est le faux négatif le plus craint par tout médecin nucléaire face à une fixation respectant les deux principes d’uniformité et de symétrie. Il peut être ainsi confondu sur l’image scintigraphique avec un squelette normal, d’où l’intérêt d’une étude méticuleuse des données cliniques et des images scintigraphiques planaires, complétée par une TEMP/TDM du squelette axial si nécessaire.
La maladie à coronavirus (COVID19) est une maladie infectieuse due au virus SARS-CoV-2. L’incidence des complications thromboemboliques dans l’infection COVID-19 est bien connue, même chez les ...patients recevant une anticoagulation prophylactique. La scintigraphie pulmonaire est un examen fonctionnel permettant d’étudier les processus physiologiques de la perfusion et d’éliminer une embolie.
Nous avons analysé rétrospectivement la scintigraphie pulmonaire de perfusion de 60 patients post-COVID-19, cette exploration consiste à l’injection intraveineuse de macro-agrégats d’albumine marqués au technétium (MAA-99mTc). Notre étude porte sur la présence ou non de défects de perfusion évocateurs de processus embolique ainsi que leurs différents aspects au niveau des deux champs pulmonaires.
En plus de l’étude épidémiologique, des signes cliniques et paracliniques, nos résultats scintigraphiques sont exprimés en probabilité (de faible à forte) à défaut de couplage de la scintigraphie perfusion/ventilation et en confrontation avec les images scanographiques.
La scintigraphie pulmonaire de perfusion reste un examen incontournable dans le diagnostic de l’embolie, surtout si l’angioscanner est négatif. En cette pandémie, elle occupe une place importante dans le suivi post-COVID.
Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez la femme. En sénologie, le PET-scan n’est pas recommandé pour la caractérisation des lésions mammaires ni pour la détection de la ...maladie microscopique ganglionnaire ; son apport est démontré pour le bilan d’extension des tumeurs invasives et en cas de suspicion de récidive locale ou métastatique. L’objectif de ce travail est de soulever la place du PET-scan dans le bilan d’extension du cancer du sein, ainsi que son apport dans la restadification de la maladie tumorale.
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 30 ans, adressée pour bilan d’extension d’un carcinome mammaire canalaire infiltrant du sein gauche métastatique au poumon, non opérée, ayant bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante et chez qui la TDM C-TAP avait objectivé une augmentation en taille et en nombre des localisations secondaires pulmonaires et une absence de lésion osseuse suspecte. Le PET-scan a été réalisé en temps tardif après injection de 280 MBq de 18F-FDG en acquisition mi-cuisse-voûte-crâne.
Le PET-scan avait objectivé une lésion hypermétabolique locale au niveau mammaire gauche, une lésion osseuse du rachis dorsal (T2) suspecte de localisation osseuse secondaire et une absence d’hypermétabolisme franc en regard des nodules pulmonaires décrits à la TDM.
La TEP/TDM au 18F-FDG est devenue un outil incontournable pour les cancers mammaires depuis le bilan d’extension, de récidive locale ou métastatique, jusqu’à l’évaluation de la réponse thérapeutique avec un impact sur la prise en charge des patientes parmi tout l’arsenal thérapeutique actuellement disponible.