La récente loi de bioéthique valide des aspirations sociétales et individuelles ouvrant le droit des couples homosexuels et lesbiens à la parenté et à la parentalité. Le désir de maternité chez toute ...femme est une aspiration légitime, forte, attendue d’autant plus lorsque le projet parental est pensé et solide. De même, le droit à disposer de son corps et, d’un point de vue égalitaire, la reconnaissance de l’infertilité sociale ne soulèvent pas de débat. Le questionnement et la résistance à l’ouverture de l’AMP tenait à la rupture anthropologique de programmer la naissance d’un enfant sans père. L’intérêt supérieur de l’enfant posait la question : grandir et être éduqué sans père est-il bon et égalitaire ? Ainsi, la démarche éthique doit s’interroger sur les nuisances potentielles à autrui en mesurant et prévenant toutes les conséquences et les effets collatéraux à court et long terme de la loi. Les études de suivi des enfants nés de maternités monoparentales sont très insuffisantes pour effacer tout doute. La mise en place d’études plus consistantes, sans a priori, sans discrimination, devraient viser à mieux connaître le devenir de l’enfant afin de mieux l’accompagner. De plus, les moyens alloués aux centres d’AMP doivent être abondés afin de permettre l’application de la loi sans pénaliser les couples infertiles affectés d’une pathologie ou d’un handicap par un allongement de délai d’attente inacceptable.
The recent bioethical law validate societal and individual aspiration giving right for parentage to homosexual and lesbians couple and to single women. Attempt the maternity is a legitimal and strong desir. The right for body disposing and social infertility recognizing doesn’t raise debate. Questions or resistance for opening MAP result from anthropological breakdown in programming a child birth without father. The superior interest for child set question: growing and being educate without father is it good and equalitarian? Ethical proceeding have to question the potential harmfulness to others in evaluating and preventing all consequences and collateral effect of the law in short and long term. The following of the children born from monoparental maternity are few and lacks to ward off any doubt. More consistant observatory studies must be conduct without a priori, wihtout discrimination, for aiming to better know and attend the futur of child. Moreover, the human, technical and financial support to MAP centers have to be increased for permitting law applying therefore avoiding to penalize infertiles couples for pathological reasons in inducing a longer and inacceptable delay.
Introduction Le myxœdème prétibial (MP) est une des manifestations extra-thyroïdiennes de la maladie de Basedow (MdB). Sa prévalence est estimée de 0,4 à 4 % dans les années 1980. Cette dermatopathie ...est habituellement paucisymptomatique et ne nécessite pas de traitement. En cas de gêne ou dysesthésie les dermocorticoïdes améliorent les lésions dans environ 50 % des cas. Les traitements de 2e intention sont : injections intra-lésionnelles de glucorticoïdes, Octréotide, Pentoxyfilline, Immunoglobulines polyvalentes, plasmaphérèses. Observation Nous rapportons le cas d’une patiente avec MdB diagnostiquée à 51 ans rapidement traitée par thyroïdectomie. Son hyperthyroïdie récidiva 3 ans plus tard sur persistance d’un résidu thyroïdien et elle développa une orbitopathie sévère. Elle bénéficia de bolus de Solumédrol puis d’une Ira-thérapie sous couvert d’une corticothérapie orale. Un MP apparu 8 ans après le diagnostic de MdB, il fut traité par dermocorticoïdes puis Colchicine sans efficacité. Un traitement par 3 bolus de Solumédrol fut efficace mais rapidement suivi d’un effet rebond. Son MP s’aggrava avec apparition de douleurs neuropathiques. Trois cures d’immunoglobulines polyvalentes furent faiblement efficaces. Des plasmaphérèses bi-hebdomadaire furent initiées, sans grande efficacité. Enfin une cure de rituximab (1 g répété à 15 jours) en association avec les plasmaphérèses hebdomadaires permit une nette amélioration du MP. Discussion Ce cas mérite d’être rapporté devant la complexité de la présentation et l’efficacité du traitement par Rituximab. 2 cas de MP sévère et résistant traités avec efficacité par rituximab ont été décrits dans la littérature 1,2.
Objectif Évaluer chez des patients DT2, l’efficacité, la tolérance et la maintenance de la vildagliptine en conditions réelles d’utilisation. Patients et méthodes Une cohorte observationnelle ...prospective suivie sur 24 mois a été initiée en France en 2010 à la demande de la HAS. Un échantillon représentatif de patients DT2 traités par vildagliptine a été inclus par 483 généralistes et 84 endocrinologues. Les données finales après 24 mois de suivi après l’initiation de la vildagliptine sont présentées. Résultats 1 700 patients font partie de la population d’analyse : 60 % d’hommes, âge moyen 63 ± 11 ans, ancienneté du diabète 7 ± 6,5 ans, IMC moyen = 30 ± 6 kg/m2 , 17 % étaient obèses, 70 % étaient traités pour une HTA et 66 % pour une dyslipidémie. Les données de suivi étaient disponibles pour respectivement 96,3 %, 90,7 %, 86,5 % et 81,8 % des patients à 6, 12 18 et 24 mois. Le taux moyen d’HbA1C était de 7,8 % à l’initiation de vildagliptine, puis a baissé jusqu’à 7,0 % pendant les 6 premiers mois de suivi pour ensuite rester stable sur les 2 années de suivi. Le poids moyen, le débit de filtration glomérulaire, les transaminases et les fractions LDL et HDL du cholestérol sont restés stables sur toute la durée de l’étude. L’incidence des hypoglycémies symptomatiques était de 2,5 pour 100 patients-années (IC95 % = 1,9 % ; 3,1 %), et celui des hypoglycémies sévères était de 0,24/100 patients-année (IC95 % = 0,10 ; 0,46). Ces dernières sont survenues chez 8 patients, tous traités par insuline et/ou sulfamide. La proportion de patients traités par vildagliptine était de 88,8 % (IC 95 % 87,2 % ; 90,4 %) à 24 mois. Seuls 4,1 % des patients ont arrêté le traitement suite à un EI. 1,6 % des patients ont rapporté un EIG potentiellement lié à la vildagliptine. Conclusion La vildagliptine a montré une efficacité comparable à celle observée dans les essais cliniques et stable sur 24 mois, avec très peu d’hypoglycémies.
Diagnostic de paragangliome rétro-hépatique en 2004 chez une patiente de 28 ans, devant une HTA maligne, une élévation des dérivés méthoxylés à 10 N. Exérèse chirurgicale (tumorectomie + ...surrénalectomie droite + résection de la VCI avec prothèse cave). Histologie : paragangliome, Ki67 30 %, absence d’atteinte surrénalienne, VCI non infiltrée. Analyse génétique Mutation SDHB. En post-opératoire, normalisation tensionnelle, dérivés méthoxylés à 1,2 N et bilan annuel par TDM et scintigraphie MIBG normal. Fin 2008, déménagement à Montpellier. 1re consultation TA 170/90 mmHg. Dérivés méthoxylés 3,5 N. Scintigraphie MIBG : hyperfixation du segment IV hépatique.18 FDG-TEPSCAN : multiples localisations secondaires, hépatiques, osseuses, ganglionnaires et en périphérie de la prothèse vasculaire. Instauration d’un traitement par sunitinib 50 mg/jour. À 3 mois TA normalisée sous ARA2, dérivés méthoxylés à 1,5 N, hypothyroïdie centrale. Nette diminution de l’intensité de fixation des lésions secondaires. Efficacité maintenue à 6 mois puis 1 an. Début 2010 Syndrome mains pieds invalidant. Arrêt du sunitinib 15 jours puis reprise à 25 mg/jour. TEP SCAN au18 FDG 3 mois après le changement de posologie : augmentation de fixation des lésions secondaires. Augmentation posologique à 37,5 mg/jour. Mars 2014 Lésions secondaires stables, dérivés méthoxylés 1,5 N, TA normale sous ARA2. Traitement bien toléré. Conclusion Nous décrivons l’efficacité antisécrétoire et anti-tumorale prolongée du traitement par Sunitib dans ce contexte de paragangliome sécrétant multimétastatique génétiquement prédisposé, avec une bonne tolérance clinique et des effets secondaires bien maîtrisés.
Objectifs Déterminer si la thyroglobuline (Tg) à j3, j6 et le ratio Tgj6/j3 au cours de l’irathérapie sous rh-TSH étaient prédictifs de rémission, et déterminer si le reliquat thyroïdien était ...corrélé aux valeurs de Tg et pouvait influencer leur interprétation. Patients et méthodes Tous les cas consécutifs de cancers thyroïdiens traités par irathérapie sous rh-TSH dans notre service ont été rétrospectivement inclus du 1er janvier 2011 au 1er juin 2013. La Tg était mesurée à j3 (le jour de la prise d’iode) et 48 à 72 h après (j5/6). Les reliquats thyroïdiens étaient évalués sur scintigraphie corps entier à j5/6, et repartis en 3 strates (selon les 33e et 66e percentiles). La rémission était définie à 6–12 mois par l’absence d’anomalies échographiques, associée à une Tg stimulée < 1 ng/mL (ou Tg < 0,3 ng/mL sous traitement freinateur). Résultats Cent deux patients ont été inclus (78 % femmes). Quatre-vingt-six patients (84 %) étaient en rémission. La Tg j3 était plus élevée dans les groupes maladie persistante (3,1 ng/mL 0,2–132 vs 0,4 ng/mL 0,2–47,5 ; p = 0,0026), avec un seuil ROC à 1,5 ng/mL (sensibilité = 75 %, spécificité = 72 %). Le reliquat était significativement et positivement corrélé aux valeurs de Tg ( p < 0,001). Seules les deux premières strates conservaient la valeur pronostique de Tg j3. Dans la strate 3, des valeurs plus élevées du ratio Tgj6/j3 étaient observées dans le groupe rémission ( p = 0,044). Discussion La Tg j3 au cours de l’irathérapie sous rh-TSH est prédictive de rémission. Cependant, en cas d’important reliquat, des valeurs élevées de Tg ne doivent pas être considérées de mauvais pronostic.
Introduction Le cancer thyroïdien différencié, en augmentation constante, reste de bon pronostic. Nous nous sommes intéressés au devenir des patients suivis pour un cancer thyroïdien à haut risque et ...aux facteurs pronostiques influençant la survie sans récidive. Matériel et méthodes Le critère haut risque a été défini par la présence d’une tumeur de stade T3/T4 de classification TNM et/ou un sous-type histologique à haut risque et/ou la présence de lésion(s) métastatique(s) au diagnostic, chez des patients pris en charge entre 2007 et 2012. La collection des données a été effectuée à partir des dossiers discutés de façon pluridisciplinaire à l’ICM de Montpellier. Résultats Cent quatre-vingt-deux dossiers ont pu être analysés : 73 % des patients avaient une tumeur T3, 13 % une tumeur T4 et 14 % une tumeur T1 ou T2. Quarante-six pour cent des patients présentaient un envahissement ganglionnaire et 4 % une lésion métastatique au diagnostic. Soixante-cinq pour cent étaient en rémission un an après la dernière séquence thérapeutique, avec un suivi médian de 51 mois. Vingt-neuf pour cent ont présenté une maladie résiduelle. Les facteurs pronostiques étaient : la taille tumorale, l’envahissement ganglionnaire, le sous-type histologique peu différencié, l’invasion vasculaire et la chirurgie initiale sans curage ganglionnaire. Conclusion Nos données sont concordantes avec la littérature. La notion de « restadification » du risque apparaît essentielle chez les patients en rémission à 1 an, afin d’alléger leur prise en charge. Nous insistons sur l’importance de la discussion des dossiers en RCP ainsi que sur l’indispensable participation des centres experts aux réseaux nationaux en place.
Objectif Évaluer, en conditions réelles d’utilisation chez des patients DT2, l’efficacité, la tolérance et la maintenance de la vildagliptine. Matériels et méthodes Une cohorte observationnelle ...prospective sur 2 ans a été initiée en France en 2010 à la demande de la HAS. Un échantillon représentatif de patients DT2 traités par vildagliptine a été inclus par 84 endocrinologues et 482 généralistes. Les données de suivi intermédiaire sont rapportées. Résultats 1 470 patients sont pris en compte : 60 % d’hommes, âge moyen 63 ± 9 ans, ancienneté du diabète 7 ± 6,5 ans, IMC moyen = 30 ± 6 kg/m2 . Le taux moyen d’HbA1C était de : 7,8 %, à l’initiation de vildagliptine puis 7,1 % (N = 1 080), 7,0 % (N = 1 088) et 7,0 % (N = 991) respectivement à 6, 12 et 18 mois. Le poids a légèrement diminué : 86 kg à l’initiation de vildagliptine puis 86 kg, 85 kg et 84 kg à 6, 12 et 18 mois. Le pourcentage de patients avec ASAT et/ou ALAT > 120 UI était de 0,5 % avant l’initiation de vildagliptine puis 0,3 %, 0,5 % et 0,2 % à 6, 12, et 18 mois, avec des taux moyens stables : 30, 29, 28 et 27 (ASAT) et 29, 28, 28 et 27 (ALAT) à l’initiation de vildagliptine, et à 6, 12 et 18 mois. Le débit de filtration glomérulaire moyen (MDRD) était de 82 ml/min avant l’initiation de vildagliptine, puis 83, 84, et 83, à 6, 12 et 18 mois, avec un pourcentage stable (14 %) de patients avec DFG < 60 ml/min. Six hypoglycémies sévères sont survenues chez 6 patients sous vildagliptine (incidence = 0,30/100 patient-années IC95 % = 0,12; 0,60), toutes sont survenues chez des patients également traités par insuline et/ou sulfamide. La proportion de patients toujours traités par la vildagliptine était de 96,3 %, 92,2 % et 89,3 % à 6, 12 et 18 mois. Conclusion La vildagliptine a montré une efficacité comparable à celle observée dans les essais cliniques et stable sur 18 mois, avec très peu d’hypoglycémies et un taux de maintenance satisfaisant.
Objectif Évaluer les caractéristiques, l’observance, l’efficacité et la tolérance des patients DT2 traités par la vildagliptine, en conditions réelles d’utilisation Matériels et méthodes Une cohorte ...observationnelle prospective sur 2 ans a été initiée en 2010 à la demande de la HAS. Un échantillon représentatif de patients DT2 traités par la vildagliptine a été inclus par des endocrinologues et des généralistes sélectionnés aléatoirement. Les données d’inclusion sont rapportées. Résultats 483 généralistes et 84 endocrinologues ont inclus 1 473 et 229 patients entre mai et décembre 2010. 60 % étaient des hommes, d’âge moyen 63 (± 11) ans, ancienneté moyenne du diabète 7 (± 6,5) ans et HbA1c moyenne 7,8 % (± 1,2). 45% des patients étaient obèses et 39 % en surpoids. Les patients inclus par les endocrinologues avaient un diabète plus ancien (> 5 ans pour 57 % vs 47 %) malgré un âge voisin (61,1 vs 63,4 ans), un meilleur contrôle glycémique (7% dans 39 vs 24 % des cas) et des antécédents d’hypoglycémies plus fréquents (15 % vs 9 %). Les principaux motifs d’initiation de la vildagliptine étaient : l’échec du traitement précédent (84 % pour les généralistes/72 % pour les endocrinologues), une prise de poids (17 %/18%), une diminution du nombre de prises médicamenteuses (17 %/9%), une intolérance à un traitement antérieur (12 %/10%) ou des antécédents hypoglycémiques (3,0 %/8,3%). Conformément aux précautions d’utilisation, 1 366 patients (80 %) ont eu un bilan hépatique et 1 552 (91 %) une mesure de créatininémie avant l’initiation du traitement. La vildagliptine a été rarement prescrite à des patients pour lesquels le produit n’est pas recommandé : 0,6 % des patients présentaient une élévation des transaminases > 3 fois LSN, 0,3 % une insuffisance cardiaque de stade NYHA III (aucun de stade IV) et 9,3 % une clairance de la créatinine inférieure à celle recommandée. Conclusion La plupart des prescriptions de la vildagliptine étaient conformes au résumé des caractéristiques du produit, sans différence significative entre généralistes et endocrinologues
Introduction Plusieurs méta-analyses ont démontré l’efficacité de la perfusion continue ambulatoire d’insuline (PCI) par pompe sur le contrôle du diabète de type 1 (DT1) jugé sur le niveau d’HbA1c. ...Le but de notre étude était d’évaluer la variabilité glycémique chez des patients DT1 traités par PCI par voie intra-péritonéale (IP) ou sous-cutanée (SC), et dont l’HbA1c était< à 8%. Patients et méthodes Un enregistrement continu du glucose par CGMS® a été réalisé chez 25 patients DT1 traités par PCI SC (n = 13) et IP (n = 12), présentant de façon durable une HbA1c < 8%. La variabilité glycémique globale, intra- et inter-journalière (SD, MAGE et MODD respectivement), ainsi que le temps passé en dysglycémie (> 1,80 g/L ou < 0,70 g/L) ont été calculés sur les enregistrements. Le nombre et le seuil de perception des hypoglycémies ont été notés. Le test t de Student a été utilisé pour la comparaison des résultats. Résultats Les patients étaient âgés de 53 ± 9 ans, diabétiques depuis 29 ± 15 ans, sous PCI depuis 11 ± 8 ans. L’HbA1c (%) était de 6,9 ± 0,5, plus basse si PCI par voie IP : 6,7 ± 0,5 vs. 7,1 ± 0,4 (p = 0,02), concordant avec un % de temps passé en hyperglycémie inférieur sous PCI IP : 18 ± 10 vs. 29 ± 9 (p = 0,02). Ces patients présentaient 24,4 ± 15,3 hypoglycémies par mois, dont 6,1 ± 8,6 < à 0,5 g/l, et passaient 8 ± 6% du temps en hypoglycémie, sans différence selon la voie de perfusion ou le niveau d’HbA1c > ou < 7%. Le seuil de perception des hypoglycémies (g/l) était de 0,53 ± 0,22, dont 0,57 ± 0,20 en SC vs. 0,48 ± 0,24 en IP (p = 0,35). La SD (g/l) était de 0,55 ± 0,11 (0,61±0,11 en SC vs. 0,49 ± 0,09 en IP (p = 0,01)), l’index MAGE (g/l) était de 1,43 ± 0,33 (1,55±0,36 en SC vs. 1,30 ± ± 0,25 en IP (p = 0,07)) et l’index MODD (g/l) de 0,60 ± 0,17 (0,66±0,17 en SC vs. 0,51 ± 0,14 en IP (p = 0,03)). Ces index étaient similaires pour des HbA1c > ou < 7%. Conclusion Nos données démontrent l’insuffisance de contrôle de la variabilité glycémique chez des patients DT1 dont l’HbA1c est < 8% sous PCI. L’originalité de la voie IP est de permettre d’atteindre un niveau d’HbA1c plus bas avec une moindre variabilité glycémique. L’incidence des hypoglycémies est élevée quelle que soit la voie de perfusion.
Introduction Cette étude avait pour objectif de comparer l’efficacité à 6 mois de 3 stratégies d’interventions hygiéno-diététiques associées à la sitagliptine 100 mg chez des patients diabétiques de ...type II non contrôlés par la metformine. Patients et Méthodes Essai en ouvert chez des médecins généralistes et endocrinologues randomisés, avant toute sélection de patients, en 3 groupes (cluster) de recommandations : hygiéno-diététiques standard (G1, témoin), diététiques avec remise d’un livret et d’un carnet de suivi (G2), activité physique (en particulier marche 10 000 pas/j ≥5 j /semaine avec utilisation d’un podomètre) et diététique avec livret et carnet de suivi (G3). Les patients sélectionnés avaient un diabète de type 2 traité par metformine (seule ou bithérapie) à dose maximale tolérée depuis au moins 4 mois et une HbA1c entre 6,5 % et 9 %. Après arrêt du 2e antidiabétique éventuel, la sitagliptine (100 mg/j) était ajoutée au traitement par metformine dont la dose n’était pas modifiée pendant toute la durée de l’étude. Le bilan glycémique centralisé était réalisé à jeun, avant le début de l’intervention, 12 et 24 semaines après le début de sitagliptine et le remis des conseils. L’objectif thérapeutique était HbA1c < 6,5 %. Résultats Au total 467 médecins en France métropolitaine (301 endocrinologues et 166 généralistes) ont été randomisés (156 G1, 155 G2 et 156 G3) ; 317 (67,9 %) médecins ont inclus au moins 1 patient. Sur les 1 512 patients (540 G1, 546 G2, 426 G3) sélectionnés, 1 131 (74,8 %) patients avaient une HbA1c effectivement > 6,5 % et ont reçu les conseils hygiéno-diététiques et la sitagliptine. Conclusion Cette étude permet un suivi documenté d’une cohorte de patients diabétiques de type 2 traités par sitagliptine en France en pratique de ville et hospitalière. Les résultats définitifs d’efficacité et de tolérance seront présentés au congrès.