Que ce soit sur la scène socio-professionnelle, celle des médias ou encore de la recherche, les questions sur la « santé au travail » sont d’actualité dans les pays occidentaux depuis les années ...1990. Si la paternité institutionnelle de l’expression revient à l’Union européenne, celle-ci apparaît aujourd’hui très diversement définie. D’emblée, l’association des deux termes semble paradoxale, la souffrance étant à l’origine latine du mot travail (tripalium). Si celui-ci –qu’il soit prescrit, réalisé ou vécu – peut participer à l’accomplissement et à la construction identitaire de l’individu ainsi qu’à l’entretien de sa condition physique, il peut également être source de stress, de souffrances, d’accidents, de maladies, d’épuisements voire de décès. Les réflexions scientifiques portent notamment sur l’impact sur la santé des techniques, produits, postures, conditions d’exécution de la tâche, modes d’organisation et de gestion, dont celle des « ressources humaines », de la pénibilité physique, de l’usure des corps, de la dangerosité de l’environnement. Aujourd’hui, les questions autour de la santé au travail sont déclinées dans l’espace socio-économique selon différentes entrées : risques psychosociaux, troubles musculo-squelettiques, « santé et sécurité au travail » – désormais désignée en France sous l’appellation « qualité de vie atravail » – etc. Là encore, les définitions divergent, centrées sur l’individu ou le collectif, visant la prévention ou la réparation, établies dans une optique d’analyse ou de législation... Ce numéro de Sciences de la Société propose de questionner scientifiquement la santé au travail au prisme de l’information et de la communication. Si des travaux existent dans la discipline dédiée en France et au Canada, de nombreuses questions demeurent. Elles concernent par exemple les dispositifs de communication qui traitent de la santé, les interprétations des parties prenantes, les phénomènes info-communicationnels, dont les tic, qui participent de la santé au travail, etc. Si les articles de ce numéro sont pluridisciplinaires (sciences de l’information et de la communication, sociologie, psychosociologie, psychodynamique du travail), leur problématique est info-communicationnelle et/ou voit les objets « information » ou « communication » occuper une place centrale. De tels articlesdémontrent la pluralité des objets (des incivilités numériques aux dispositifs de prévention en passant par la parole de plaintes), des projets (recherches impliquées, appliquées ou distanciées), des techniques de recueil (entretiens, observations, documents…), des cadres d’analyse et théoriessusceptibles d’être retenus. Ces contributions sont présentées selondeuxaxes : le premier questionne les conditions d’exercice du travail et les modalités organisationnelles et communicationnelles susceptibles d’avoir une influence sur la santé au travail ; le second explore les actions, politiques ou mesures qui s’attachent à remédier à des situations potentiellement pathogènes ou à développer la santé au travail. ––––– Le comité de rédaction de la revue remercie pour leur travail de lecture et de validation scientifiques Angelo Soares (esg-uqam), Céline Paganelli (Univ. de Montpellier), Johanne Saint-Charles (uqam), Irène Gaillard (Univ. Toulouse Jean-Jaurès), Fabienne Martin-Juchat (Univ. Grenoble 3), François Lambotte (Univ. catholique de Louvain), Christian Bourret (Univ. Paris Est-Marne La Vallée), Luc Bonneville (Université d’Ottawa), Anne Mayère (Univ. de Toulouse), Françoise Bernard (Univ. d’Aix-Marseille), Nicolas Bencherki (teluq), Nicole d’Almeida (Univ. Paris-Sorbonne/ Celsa).
Highlights • A 0.5% detection threshold allows for a better characterization of the HCV viral population. • UDPS demonstrated that the frequency of BOC or TLP RAVs persist for at least one year after ...therapeutic cessation. • The relative mutant viral load must be considered prior to any PIs based re-treatment
La référence aux partis politiques au moyen de leur couleur emblématique semble être une pratique courante du discours politique et journalistique. Les adjectifs de couleur, utilisés comme tels ou ...comme substantifs (les Verts) ou adverbes (voter rouge), ponctuent l’histoire politique des deux derniers siècles. Cette pratique autorise de nombreux retournements, détournements, réappropriations. Elle favorise également l’humour, la réfection de clichés (marée verte, péril rouge, bleu Marine), ces procédés pouvant être associés au jeu sur le signifiant ou même le signifié métonymique (la rose du PS), ou à une forme complexe d’iconicité (les Verts), jusqu’à des jeux de mots. Les cinq auteurs de ce dossier ont étudié la référence à la couleur dans le discours politique et son incidence sur l’argumentation, que ces valeurs soient plus ou moins stabilisées ou au contraire « en mouvement ».
L'image, présentée de façon autonome, ou associée à d'autres éléments, constitue un vecteur de plus en plus pratiqué et privilégié dans la transmission des savoirs, des connaissances et des ...informations. S'il est presque impensable de concevoir une image seule, le texte qui l'accompagne lui donnant son sens ou du moins un sens par la légende ou le commentaire, il est de plus en plus difficile d'offrir un texte sans image, du moins dans le champ de la communication. Pour couvrir ce champ nouveau, aux spécialistes qui se sont depuis toujours intéressés à l'image : historiens de l'art, de l'histoire religieuse, du cinéma, de la télévision, se sont donc joints des chercheurs spécialistes de linguistique, de sociologie, d'histoire, de littérature, de politique. Tous envisagent les rapports qui peuvent et doivent s'établir entre texte et image, dans les champs pluridisciplinaires suivants : médias, cinéma, outils pédagogiques, fiction littéraire, discours politiques et identitaires, chroniques. Ces trente-cinq contributions concernent aussi bien l'image fixe (peintures, gravures, enluminures, illustrations de manuels scolaires, bandes dessinées, publicités, graffiti) que mobile (cinéma, télévision) dans les mondes hispaniques et hispano-américains, du Moyen Âge à nos jours.
Reduction of the cold ischaemia time is one of the major objectives designed to improve the quality and cost of renal transplantation. Based on the experience of other centres, we report the impact ...of using a renal transplantation timesheet on the cold ischaemia time in our centre.
Since March 2004, we have used a renal transplantation timesheet with the collaboration of all personnel involved in transplantation (coordination, nephrologists, clinical pathologists). For each kidney harvested, the name of the personnel and the start and end times of their interventions were recorded. The authors report the results for the first 7 months. Cold ischaemia times and the incidence of delayed graft function were studied.
47 kidneys were harvested between 01/03/2004 and 30/9/2004 in our centre and 46 transplantations were performed. The mean cold ischaemia time was 14 h 51 min, i.e. a reduction of 8 hours 58 minutes compared to that observed in 2003 (23 h 50 min) (p < 0.01). Delayed graft function (DGF) was observed in 10/46 (21.74%) recipients. This DGF rate was significantly lower than that observed in 2003 (DGF 2003 = 30%), while the mean donor serum creatinine was higher (155 +/- 177 micromol/l vs 98 +/- 71 micromol/l in 2003, p < 0.05). The longest delays were those related to availability of an operating room (n=2: 10 h and 14 h).
The use of a renal transplantation timesheet allowed a significant reduction of the cold ischaemia time and DGF rate. It requires the collaboration of all renal transplantation personnel and is an indicator of motivation. This timesheet allowed the correction of certain habits that can still be improved. These results should lead to an improvement of the results and cost of renal transplantation.
One side effect of the immunomodulatory effect of interferon is the possible triggering or exacerbation of systemic or cutaneous sarcoidosis. We report two new cases and offer an exhaustive review of ...the literature. A 39-year-old man with type C chronic active hepatitis developed new respiratory symptoms and pulmonary infiltrates with hilar and mediastinal adenopathy after 7 months of treatment with pegylated interferon. The evolution was favourable after stopping treatment. The second patient developed cutaneous lesions after 6 months of treatment. Resolution occurred after the discontinuation of the treatment. In these two cases ribavirin was stopped before the first signs of sarcoidosis.
Le mécanisme de formation du granulome sarcoïdosique est peu clair. L’activation des lymphocytes CD4+ et l’interféron gamma semblent jouer un rôle important. L’interféron par ses effets ...immunomodulateurs pourrait induire ou aggraver une sarcoïdose. Nous rapportons deux cas de sarcoïdose sous interféron retard. Le premier malade âgé de 39 ans développait une sarcoïdose pulmonaire (syndrome interstitiel et adénopathies médiastinales) après sept mois de traitement. L’évolution était favorable après arrêt de l’interféron. Le deuxième malade présentait une forme cutanée après six mois et demi de traitement. L’évolution était favorable à l’arrêt du traitement et sans corticothérapie.
One side effect of the immunomodulatory effect of interferon is the possible triggering or exacerbation of systemic or cutaneous sarcoidosis. We report two new cases and offer an exhaustive review of the literature. A 39-year-old man with type C chronic active hepatitis developed new respiratory symptoms and pulmonary infiltrates with hilar and mediastinal adenopathy after 7 months of treatment with pegylated interferon. The evolution was favourable after stopping treatment. The second patient developed cutaneous lesions after 6 months of treatment. Resolution occurred after the discontinuation of the treatment. In these two cases ribavirin was stopped before the first signs of sarcoidosis.