But L’objectif de cette étude prospective, observationnelle (ODYSSÉE) était de comparer la durée de maintien de traitement sans modification (arrêt, substitution ou adjonction d’un traitement) chez ...des patients diabétiques de type 2, suivis par des médecins généralistes et débutant une bithérapie soit par metformine et sitagliptine (MetSita) soit par metformine et un sulfamide (MetSu) Patients et méthodes L’étude a été proposée à des médecins généralistes identifiés à partir d’un échantillon national aléatoire et traitant des patients diabétiques. Les médecins participants ont recruté tout patient remplissant les critères d’éligibilité suivants : âge ≥ 18 ans, diabétique de type 2, débutant une bithérapie MetSita ou MetSu pendant les 8 semaines avant l’inclusion. Les patients inclus ont été suivis jusqu’à 3 ans. Le suivi et les éventuelles modifications de traitement correspondaient à la pratique habituelle du médecin Résultats 1 874 patients ont été inclus dans le groupe MetSita et 733 patients dans le groupe MetSu. À l’inclusion, les deux groupes étaient comparables avec de petites différences en ce qui concerne l’âge moyen (62,4 vs 64,2 ans), l’IMC (30,3 vs 29,6 kg/m²) et l’ancienneté du diabète (6,4 vs 7,0 ans) ; l’HbA1c était comparable (7,5 % vs 7,6 %). La durée médiane de maintien de traitement était significativement plus longue ( p < 0,0001 ; test de logrank) dans le groupe MetSita (43,2 mois) que dans le groupe MetSu (20,2 mois). La baisse d’HbA1c sous traitement était comparable dans les deux groupes (– 0,6 %). Des hypoglycémies symptomatiques sont survenues sous traitement chez 9,7 % des patients du groupe MetSita et chez 21,0 % du groupe MetSu. Conclusion Une bithérapie par MetSita était maintenue sans modification de traitement plus longtemps qu’une bithérapie par MetSu. De plus, la survenue d’hypoglycémies symptomatiques était plus faible dans le groupe MetSita que dans le groupe MetSu, associée à un contrôle de la glycémie similaire. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Étude réalisée avec le soutien de MSD.
Objectif Estimer les coûts directs de prise en charge du diabète de type 2 (DT2) en France, en 2013, en distinguant la consommation totale des res-sources utilisées pour les patients DT2 des coûts ...directement attributables au diabète et ses complications Patients et Méthodes Les données sont issues de la base EGB (Echantillon Généraliste des Bénéficiaires), échantillon aléatoire de ≈600 000 patients enregistrés dans la base de données de l'assurance maladie. Les patients DT2 ont été identifiés à partir de leurs consommations de médicaments hypoglycémiants, de l'existence d'un statut ALD pour diabète et/ou d'un code diagnostic diabète au cours d'une hospitalisation. Les coûts directs ont été estimés selon une perspective collective. Le fardeau du DT2 a été évalué en comparant les coûts des dépenses de santé observées chez les patients DT2 versus une population témoin appariée sur l'âge, le sexe et la région de résidence Résultats L'analyse a été réalisée dans l'ensemble de la population DT2, soit 25 987 patients (âge moyen 67,5 ans (SD 12,5), 53,9 % d'hommes) appariée à un groupe témoin de 76 406 sujets non diabétiques et présents dans la base en 2013. Les dépenses annuelles totales de santé par patient s'élévaient à6 506 € (SD 10 106) dans la population DT2 versus 3 668 € (SD 6 954) pour lestémoins (X1,8). Parmi les patients diabétiques, les postes de dépenses les plus élevés étaient les hospitalisations (33,2 % des dépenses totales), les dépenses de pharmacie ou produits dérivés en ville (23,8 %), auxiliaires médicaux (13,5 %), consultations ou actes médicaux en ville (11,5 %). Peu de différences de coûts étaient observées parmi les patients traités par monothérapie, bithérapie ou multithérapie (respectivement : 4,779, 4,555, 4,75 € par patient). En revanche, les dépenses de santé étaient beaucoup plus éle-vées chez les patients traités par insuline versus ceux sans insuline (12,88 € versus 4,84 €). Conclusions En extrapolant à l'ensemble de la population de DT2 en France, les coûts directs totaux du DT2 en 2013 ont été estimés à plus de 9 milliards € en France. Cette estimation met en évidence le fardeau économique considérable que cette pathologie impose à la société.
Objectif Avec l'introduction et le retrait de certains médicaments hypoglycémiants, les traitements pharmacologiques du diabète de type 2 (DT2) ont changé au cours des dernières années et les ...modalités d'utilisation des médicaments actuels ne sont pas connues. Cette étude a pour but de décrire les caractéristiques des patients DT2 et les schémas thérapeutiques en 2013, en France. Patients et Méthodes Les données sont issues de la base EGB (Échantillon Généraliste des Bénéficiaires), échantillon aléatoire de ≈ 600 000 patients enregistrés dans la base de données de l'assurance maladie. Les patients DT2 ont été identifiés à partir de leurs consommations de médicaments hypoglycémiants, de l'existence d'un statut ALD pour diabète et d'un code diagnostic pour diabète au cours d'une hospitalisation. Les schémas thérapeutiques des antidiabétiques ont été estimés sur la base des prescriptions en T4-2013 et comparés aux données de T4-2007. Résultats Globalement, 28 708 patients DT2 (prévalence estimée dans la base de données à 4,5 %, 8,8 % chez les patients de plus de 40 ans) ont été identifiés en 2013. L'âge moyen était de 67,5 ans (SD 12,9), 54,1 % d'hommes. En T4, 41,2 % des patients DT2 étaient traités en monothérapie, 25,6 % en bithérapie, 13,7 % en multi thérapie et 19,5 % par insuline associée ou non à un autre traitement hypoglycémiant. Comparativement aux données de 2007, une légère mais significative augmentation des combinaisons de traitements et de l'insuline a été observée. L'utilisation de la metformine a augmenté au cours du temps, en particulier en monothérapie (66 % en 2013 versus 50 % en 2007). Tous les thiazolidinediones et certains sulfamides ont été remplacés par les iDPP4 et dans un moindre degré par les analogues GLP-1. Conclusions Les habitudes de prescriptions des traitements hypoglycémiants en France ont évolué au cours des dernières années, en parallèle à l'introduction de nouvelles classes thérapeutiques sur le marché, mais aussi probablement dans l'objectif d'un meilleur contrôle glycémique des patients. La connaissance de ces habitudes de prescriptions et d'utilisation en vie réelle demeure une dimension importante pour mieux comprendre le besoin thérapeutique dans la prise en charge du DT2.
Objectif Sulfamides et inhibiteurs de DPP4 sont deux classes thérapeutiques prescrites usuellement chez les patients diabétiques de type 2 (DT2) en association avec la metformine. L’objectif ...principal de l’étude Odyssée était de démontrer la supériorité de la durée de maintien sans modification de la bithérapie metformine+sitagliptine « MetSita » par rapport à la bithérapie metformine+sulfamide « MetSu ». Patients et méthodes Odyssée, étude observationnelle prospective menée en France, en médecine générale, compare la durée de traitement avant modification (ajout, retrait ou substitution de molécule) chez des patients DT2, préalablement traités ou pas, ayant initié sur la base de la décision du médecin une bithérapie MetSita ou MetSu (méthode de Kaplan Meier, test du log-rank, modèle de Cox). Les patients ont été suivis sur une période allant jusqu’à 3 ans. Résultats Les différences à l’inclusion entre les bras « MetSita » (n = 1864) et « MetSu » (n = 733) étaient modestes (respectivement, âge : 62,4 vs 64,2 ans ; IMC : 30,2 vs 29,6 kg/m2 ; ancienneté du diabète : 6,4 vs 7 ans). Les niveaux d’HbA1c étaient identiques (7,6 %). Une supériorité de 11,9 mois de la durée de maintien du traitement « MetSita » par rapport à « MetSu » a été observée (médiane : 31,2 mois vs 19,3 mois ; logrank p < 0,0001). Cette différence persistait après ajustement sur les caractéristiques des patients et des médecins à l’inclusion. Une diminution similaire de l’HbA1c était notée dans les deux bras (− 0,6 %) et l’incidence des hypoglycémies ressenties jusqu’à la modification de la bithérapie était plus élevée dans le bras « MetSu » (19,4 % vs 9,4 %). Conclusion Menée dans les conditions de vie réelle, l’étude Odyssée met en évidence qu’une bithérapie associant metformine et sitagliptine est maintenue sans modification plus longtemps qu’une bithérapie associant metformine et sulfamides, avec une moindre incidence d’hypoglycémies symptomatiques et une efficacité biologique similaire.
Objectif L’étude observationnelle prospective Odyssée réalisée chez des médecins généralistes (MG) avait pour objectif de décrire les schémas thérapeutiques et les caractéristiques des patients ...diabétiques de type 2 (DT2) traités par sitagliptine en pratique courante. Patients et méthodes Ont été inclus des patients DT2 ayant initié entre 2009 et 2010, sur la base de la décision du MG, un traitement par sitagliptine quel que soit le schéma thérapeutique. La représentativité des MG (n = 702) et des patients (n = 2709) a été vérifiée sur les données CNAM 2009 (sexe, âge, répartition géographique) et la base patients LPD 2009-2010 : les différences relevées étaient mineures et de faible pertinence clinique. Résultats Sur 2709 patients, 68,8 % étaient sous bithérapie avec metformine (« SitaMet »), 10,6 % en monothérapie (« SitaSeule »). Les autres schémas rassemblés en un groupe « SitaAutre » comprenaient essentiellement une trithérapie avec metformine+sulfamide (7,4 %) et l’association avec l’insuline (2,9 %). Les patients « SitaSeule », « SitaMet » et « SitaAutre » avaient respectivement en moyenne 64,4/62,4/66,0 ans, une ancienneté de diabète de 4,9/6,4/10,8 ans, une HbA1c à 7,1 %/7,5 %/7,8 %, un IMC de 29,6/30,2/30,3 kg/m2 . Un traitement antidiabétique antérieur était retrouvé chez 94,6 % des patients « SitaMet » (dont metformine : 90,6 % des cas) ; 74,5 % des patients « SitaSeule » (dont metformine : 54,2 %) ; 99,6 % des patients « SitaAutre » (majoritairement bithérapie metformine+sulfamide). La prévalence des facteurs de risque et complications allait croissant entre les groupes « SitaSeule », « SitaMet » et « SitaAutre » : dyslipidémie (respectivement 62,9 %/67,2 %/72,2 %), hypertension (63,6 %/68,4 %/75,0 %), rétinopathie (2,4 %/3,8 %/6,2 %), antécédents vasculaires (20,3 %/19,1 %/26,0 %), insuffisance rénale (4,5 %/1,9 %/5,7 %). Conclusion Les résultats sur cette large population de patients DT2 traités par sitagliptine suggèrent que les MG ont adapté leurs pratiques aux indications de l’AMM et utilisent la sitagliptine principalement en bithérapie avec metformine, les autres associations étant attribuées à des patients à un stade plus avancé de la maladie.
Introduction L’objectif a été d’évaluer l’atteinte d’objectifs thérapeutique pour la pression artérielle (PA), l’HbA1c et le LDL-c chez les diabétiques type 2 en fonction du risque cardiovasculaire. ...Matériels et méthodes Les patients ont été recrutés par 300 endocrinologues en 2009 – 2010. Les données ont été collectés à partir des questionnaires remplis par les médecins. L’évaluation du risque CV a été faite selon les recommandations françaises. La population a été divisée en 3 groupes : groupe 1 : patients avec antécédent CV; groupe 2 : patients ayant une atteinte rénale ou un diabète de plus de 10 ans et au moins 2 FdR additionnels ou un score Framingham > 20 %, et groupe 3 : les autres patients. Résultats 1 349 patients ont été inclus, 21,3 % (n = 286) dans le groupe 1, 46,1 % (n = 619) dans le groupe 2 et 32,7 % (n = 439) dans le groupe 3. Dans le groupe 2 : 63,1 % avaient un score Framingham > 20 %, 63,4 % avaient au moins 2 FdR additionnels et 25,7 % avaient une maladie rénale. Les 3 cibles thérapeutiques ont été contrôlées pour 2,4 %, 2,6 % et 7,7 % des patients dans les groupes 1, 2 et 3, respectivement. La PA a été contrôlée pour 14,0 %, 15 % et 23,5 % des patients dans les groupes 1, 2 et 3. L’HbA1c a été contrôlée pour 19,9 %, 18,1 % et 31,0 % des patients dans les groupes 1, 2 et 3. Le LDL-c a été contrôlé pour 79,0 %, 61,6 % et 92,7 % des patients dans les groupes 1, 2 et 3. Le LDL a été contrôlé chez 100 % des patients sans FdR ou diabète < 5 ans, 93,9 % des patients avec 1 FdR, 82,7 % des patients avec 2 FdR et 64,7 % des patients en prévention secondaire ou à risque équivalent. Conclusion Le pourcentage de patients diabétiques contrôlés pour les 3 cibles thérapeutiques a été très faible, et cela spécialement chez les patients à haut risque.
Introduction Les objectifs du traitement du diabète de type 2 mentionnés par les recommandations françaises (2006) sont : HbA1c < 6,5 %, pression artérielle (PA) < 130/80 mmHg et LDL < 1,9 g/l à < 1 ...g/l en fonction du risque cardiovasculaire. Le but des cette étude a été d’évaluer l’atteinte des objectifs thérapeutiques des diabétiques type 2 en France. Matériels et méthodes Les patients ont été recrutés en 2009–2010 par 300 endocrinologues. Les données ont été collectés à partir des questionnaires remplis par les médecins. L’objectif principal a été de mesurer la prévalence des diabétiques de type 2 qui atteignent les 3 cibles thérapeutiques pour le contrôle de la PA, de l’HbA1c et du LDL-c. Résultats 1 349 patients ont été inclus, 56 % hommes. L’âge moyen a été 63,7 ± 10,3 ans et le BMI = 30,1 ± 5,5 kg/m2 . 99,2 % des patients avaient un traitement antidiabétique, 73,8 % étaient traités pour dyslipidémie, 72,9 % pour HTA. L’ancienneté du diabète était 12,4 ± 9,0 ans. L’HbA1c moyenne = 7,3 ± 1,2 %, la glycémie à jeun = 1,40 ± 0,40 g/L et la microalbuminurie = 62,0 ± 22 mg/j. Les paramètres lipidiques : LDL-c : 1,00 ± 0,30 g/L, HDL-c : 0,50 ± 0,10 g/L, triglycérides : 1,40 ± 0,70 g/L. Seulement 4,2 % des diabétiques ont été contrôlés pour les 3 cibles thérapeutiques. La cible PA a été atteinte chez 17,5 % des patients, l’HbA1c chez 22,6 % et LDL-c chez 75,5 %. Le LDL-c a été contrôlé chez 64,7 % patients à haut risque. Au total 84 % diabétiques avaient une bonne observance du traitement, 67 % suivaient les conseils diététiques et 46 % avaient une activité physique. Conclusion Les résultats montrent qu’une faible proportion de diabétiques sont contrôlés pour les 3 cibles thérapeutiques. Même lorsqu’on considère chacune des cibles, le pourcentage de patients contrôlés n’est pas optimal. La prise en charge du diabète, de l’HTA et de la dyslipidémie associées doivent être améliorée afin de respecter les recommandations françaises.
Abstract Backgrounds and aims To assess the burden of statin related muscular symptom in real life. Methods and results We conducted a wide survey on 10,409 French subjects. Among these, 2850 (27%) ...had hypercholesterolemia and 1074 were treated with statins. Muscular symptoms were reported by 104 (10%) statin treated patients and led to discontinuation in 30% of the symptomatic patients. The main prescribed statins were low doses rosuvastatin, atorvastatin and simvastatin. Pains were the most commonly described symptoms (87%) but many patients also reported stiffness (62%), cramps (67%), weakness or a loss of strength during exertion (55%). Pain was localized in 70% but mostly described as affecting several muscular groups. Approximately 38% of patients reported that their symptoms prevented even moderate exertion during everyday activities, while 42% of patients suffered major disruption to their everyday life. Conclusion Muscular symptoms associated with average dosage statin therapy are more frequent than in clinical trials and have a greater impact on patients' life than usually thought.
Socio-economic status (SES) is a strong determinant of eating behavior and the obesity risk.
To determine which eating and lifestyle behaviors mediate the association between SES and obesity.
We ...performed a case-control study of 318 obese people and 371 non-obese people in northern France. Ten eating behavior traits were assessed using the Three-Factor Eating Questionnaire Revised 21-Item and an eating attitude questionnaire (on plate size, the number of servings, reasons for stopping eating and the frequency of eating standing up, eating in front of the television set (TV) and eating at night). The SES score (in three categories) was based on occupation, education and income categories. Mediation analysis was performed using the test of joint significance and the difference of coefficients test.
The age- and gender-adjusted obesity risk was higher for individuals in the low-SES groups (odds ratio (OR) (95% confidence interval (CI)=1.82 (1.48-2.24), P<0.0001). Additional servings were associated with a higher obesity risk (OR=3.43, P<0.0001). Cognitive restraint (P<0.0001) and emotional eating (P<0.0001) scores were higher in obese participants than in non-obese participants but did not depend on SES. Of the 10 potential factors tested, eating off a large plate (P=0.01), eating at night (P=0.04) and uncontrolled eating (P=0.03) significantly mediated the relationship between SES and obesity.
Our results highlighted a number of obesogenic behaviors among socially disadvantaged participants: large plate size, uncontrolled eating and eating at night were significant mediators of the relationship between SES and the obesity risk.
To examine whether risk factor profile, baseline features, and outcome of cervical artery dissection (CEAD) differ according to the dissection site.
We analyzed 982 consecutive patients with CEAD ...included in the Cervical Artery Dissection and Ischemic Stroke Patients observational study (n = 619 with internal carotid artery dissection ICAD, n = 327 with vertebral artery dissection VAD, n = 36 with ICAD and VAD).
Patients with ICAD were older (p < 0.0001), more often men (p = 0.006), more frequently had a recent infection (odds ratio OR = 1.59 95% confidence interval (CI) 1.09-2.31), and tended to report less often a minor neck trauma in the previous month (OR = 0.75 0.56-1.007) compared to patients with VAD. Clinically, patients with ICAD more often presented with headache at admission (OR = 1.36 1.01-1.84) but less frequently complained of cervical pain (OR = 0.36 0.27-0.48) or had cerebral ischemia (OR = 0.32 0.21-0.49) than patients with VAD. Among patients with CEAD who sustained an ischemic stroke, the NIH Stroke Scale (NIHSS) score at admission was higher in patients with ICAD than patients with VAD (OR = 1.17 1.12-1.22). Aneurysmal dilatation was more common (OR = 1.80 1.13-2.87) and bilateral dissection less frequent (OR = 0.63 0.42-0.95) in patients with ICAD. Multiple concomitant dissections tended to cluster on the same artery type rather than involving both a vertebral and carotid artery. Patients with ICAD had a less favorable 3-month functional outcome (modified Rankin Scale score >2, OR = 3.99 2.32-6.88), but this was no longer significant after adjusting for baseline NIHSS score.
In the largest published series of patients with CEAD, we observed significant differences between VAD and ICAD in terms of risk factors, baseline features, and functional outcome.