Entre le 1er et le 2 octobre 2021 s’est déroulée en ligne la 23e édition des “Journées Médicales Balkaniques”, organisée par la Section Nationale Roumaine de l’Union Médicale Balkanique en ...partenariat avec l’Université de Médecine et de Pharmacie “Carol Davila” de Bucarest et l’Académie Nationale de Médecine de France. Le thème de la conférence était “La médecine des Balkans pendant la pandémie de COVID-19”, les organisateurs visant à discuter des problèmes auxquels sont confrontés les systèmes de santé dans les pays des Balkans pendant cette période difficile, en particulier la gestion des urgences médicales et chirurgicales, les problèmes de l’éthique et de la santé publique soulevés par la pandémie, ainsi que ceux liés à la nécessité de la vaccination pour limiter le nombre des malades. L’événement a réuni des spécialistes des pays des Balkans (Albanie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Roumanie, République de Moldova, Serbie), mais aussi de France, Liban, Jordanie, États Unis. En ouverture de l’événement, des messages ont été adressés par le Pr. Bernard Charpentier (Président de l’Académie Nationale de Médecine de France), qui a apprécié le lien étroit entre l’Union Médicale Balkanique et l’Académie, et le Pr. Viorel Jinga (Recteur de l’Université de Médecine et Pharmacie “Carol Davila” Bucarest), qui a souligné les défis de la pandémie pour les services de santé en Roumanie et l’importance de la vaccination, comme la méthode la plus efficace pour arrêter la transmission du virus SARS-CoV-2. Le Pr. Pierre-François Plouin (Secrétaire adjoint de l’Académie Nationale de Médecine) a également félicité les organisateurs pour le programme scientifique complexe. Le Prof. Assoc. Camelia Diaconu (Présidente de l’Union Médicale Balkanique et du Comité d’Organisation) a présenté un bref historique de l’organisation, créée en 1932 à Bucarest, afin d’étudier les problèmes de morbidité, de prophylaxie et du traitement curatif des maladies spécifiques à la région des Balkans, ainsi que de cultiver une conscience médicale humaniste parmi ses membres. Le programme de la conférence était multidisciplinaire, comprenant des sessions sur l’histoire de la médecine, la médecine interne, la cardiologie, la pneumologie, les maladies infectieuses, la neurologie, l’endocrinologie, la gastro-entérologie, la pédiatrie, la rhumatologie, la santé publique, la chirurgie, divers. La session sur l’histoire de la médecine a abordé la question de la vaccination dans une perspective historique, avec le Pr. Marianna Karamanou (Grèce) discutant de l’efficacité des vaccins dans la lutte contre les épidémies de variole, de l’importance des recherches d’Edward Jenner et de Louis Pasteur, dont les résultats ont été farouchement combattus, suscitant une vive controverse à l’époque. Cependant, les travaux de Pasteur ont inauguré une nouvelle ère en immunologie et ont contribué au développement ultérieur des vaccins jusqu’à nos jours. Le Pr. Dana Baran (Roumanie) a fait une présentation intitulée “La pandémie de COVID-19 et un nouvel ordre médical”, dans laquelle elle a attiré l’attention sur le fait que la pandémie de COVID-19 a repositionné l’importance de la science médicale et de la condition humaine dans l’économie de la vie et impliquait des enjeux infodémiques, ainsi que des débats moraux, éthiques et déontologiques, révélant des vulnérabilités médicales, sociales et politiques. Les problèmes de cardiologie pandémique ont suscité l’intérêt des participants, à travers la conférence du Pr. Daniel Lighezan (Roumanie), qui a présenté une mise à jour 2021 de la fibrillation auriculaire associée au diabète: les patients diabétiques ont un risque de 34% plus élevé de développer une fibrillation auriculaire, le risque de fibrillation est corrélé à la durée du diabète et au contrôle glycémique, et certains traitements antidiabétiques (comme la metformine) ont un impact favorable sur le risque de fibrillation. La question de la protection cardio-rénale dans le diabète a été détaillée par le Pr. Bogdan Timar (Roumanie), qui a souligné que nous assistons à un changement de paradigme de la protection cardio-rénale dans le diabète: le traitement des patients diabétiques ne doit pas seulement réduire la glycémie, mais aussi le traitement du risque global du patient, notamment cardiovasculaire et rénal. L’Albanie a connu une baisse du nombre d’hospitalisations pour syndrome coronarien aigu et procédures de revascularisation pendant la pandémie, avec une augmentation statistiquement non significative de la mortalité, selon une étude du Dr. Leonard Simoni (Albanie). Une autre étude, roumaine-française, a trouvé une incidence plus élevée de thrombose du sinus sagittal supérieur et de veines cérébrales chez les patients atteints de COVID-19. Des études très intéressantes menées dans la République de Moldova par les Prs Gheorghe Ciobanu et Minodora Mazur, en Bulgarie par Pr. Valentina Petkova et al., et en Serbie par Pr. Vladmila Bojanic et al., ont examiné l’impact de la pandémie sur les soins de santé des patients atteints de maladies rhumatismales et cardiovasculaires, ainsi que l’utilisation de préparations en vente libre et de suppléments nutritionnels pendant la pandémie. Des sujets tels que les dilemmes éthiques et le syndrome d’épuisement professionnel parmi le personnel médical, la façon dont la pandémie a affecté la relation médecin-patient ont également été abordés. La conférence comprenait une session de pneumologie très intéressante et appréciée, organisée en partenariat avec l’Espace Francophone de Pneumologie, au cours de laquelle le Pr. Florin Mihălțan (Roumanie) a parlé du lien entre l’asthme sévère et le syndrome d’apnée du sommeil, le Dr. Franck Soyez (France) a présenté les résultats de l’étude SOMNEF sur la prévalence des troubles du sommeil dans les pays francophones, avec une conclusion intéressante: les habitants des pays de l’Europe centrale et orientale ont une meilleure qualité de sommeil que ceux de l’Europe occidentale, et le Dr. Georges Khayat (Liban) a abordé le rôle des corticostéroïdes inhalés dans le traitement des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive au 21e siècle. Une session très appréciée a été organisée avec l’appui de l’Académie Nationale de Médecine. Le Pr. Pierre-François Plouin (France), expert européen en hypertension, a mis à jour les recommandations des guides européens pour la prise en charge de l’hypertension, et le Pr. Patrick Berche (ancien directeur de l’Institut Pasteur, Lille, France) a offert un point de vue syndémique sur la pandémie COVID-19: les comportements humains (mobilité, promiscuité, migration, guerres) ont un rôle très important dans le déclenchement des pandémies. Il existe deux types de pandémies virales: à évolution rapide et à incubation courte (variole, rougeole, grippe, SRAS, COVID-19) et à évolution lente et incubation longue (SIDA, hépatites B et C). L’urbanisation est un facteur de risque, notamment en Europe et en Asie. Le transport aérien international (4,9 milliards de passagers en 2019) a largement contribué à la pandémie de COVID-19 et à l’explosion du nombre de cas. En 2020, les infections respiratoires aiguës (dont COVID-19) étaient la troisième cause de décès dans le monde, après les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux, avec 1,7 million de décès parmi les 80 millions de cas de COVID-19. Le concept de syndémie, qui a été abordé par le Pr Berche, a été défini en 1990 par Merrill Singer et est un enchevêtrement de maladies, de facteurs biologiques et environnementaux qui, en synergie, conduisent à l’aggravation des conséquences de la maladie. L’approche pandémique doit tenir compte des facteurs environnementaux, du contexte culturel, des facteurs psychologiques et de la santé de la population (comorbidités non transmissibles telles que l’obésité, l’hypertension, le cancer, etc., facteurs génétiques, autres comorbidités infectieuses). Les effets secondaires de la pandémie incluent la limitation de l’accès au traitement pour les patients atteints de tuberculose, de SIDA, de cancer, l’augmentation du nombre de cas de pathologie psychiatrique, la restriction de l’accès aux vaccins et autres médicaments habituels. La conférence s’est terminée par une session très dynamique au cours de laquelle de jeunes doctorants ont eu l’opportunité de présenter leurs résultats partiels ou définitifs de recherche doctorale.
Vitamin D deficiency has a high worldwide prevalence, but actions to improve this public health problem are challenged by the heterogeneity of nutritional and clinical vitamin D guidelines, with ...respect to the diagnosis and treatment of vitamin D deficiency. We aimed to address this issue by providing respective recommendations for adults, developed by a European expert panel, using the Delphi method to reach consensus. Increasing the awareness of vitamin D deficiency and efforts to harmonize vitamin D guidelines should be pursued. We argue against a general screening for vitamin D deficiency but suggest 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) testing in certain risk groups. We recommend a vitamin D supplementation dose of 800 to 2000 international units (IU) per day for adults who want to ensure a sufficient vitamin D status. These doses are also recommended for the treatment of vitamin D deficiency, but higher vitamin D doses (e.g., 6000 IU per day) may be used for the first 4 to 12 weeks of treatment if a rapid correction of vitamin D deficiency is clinically indicated before continuing, with a maintenance dose of 800 to 2000 IU per day. Treatment success may be evaluated after at least 6 to 12 weeks in certain risk groups (e.g., patients with malabsorption syndromes) by measurement of serum 25(OH)D, with the aim to target concentrations of 30 to 50 ng/mL (75 to 125 nmol/L).
Despite advances in cancer detection and therapy, it has been estimated that the incidence of cancers will increase, while the mortality rate will continue to remain high, a fact explained by the ...large number of patients diagnosed in advanced stages when therapy is often useless. Therefore, it is necessary to invest knowledge and resources in the development of new non-invasive biomarkers for the early detection of cancer and new therapeutic targets for better health management. In this review, we provided an overview on the collagen family as promising biomarkers and on how they may be exploited as therapeutic targets in cancer. The collagen family tridimensional structure, organization, and functions are very complex, being in a tight relationship with the extracellular matrix, tumor, and immune microenvironment. Moreover, accumulating evidence underlines the role of collagens in promoting tumor growth and creating a permissive tumor microenvironment for metastatic dissemination. Knowledge of the molecular basis of these interactions may help in cancer diagnosis and prognosis, in overcoming chemoresistance, and in providing new targets for cancer therapies.
Heart failure (HF) is a heterogeneous syndrome, with progressive evolution and negative impact on quality of life and mortality of patients. The incidence of HF in Europe and the United States of ...America varies between 1 to 9 cases per 1000 inhabitants, depending on the population studied and the diagnostic criteria used1. Currently, it is estimated that approximately 64.3 million people suffer from HF world-wide2. One of the most important therapeutic goals for patients with HF is represented by maintaining and improving the quality of life. Many patients value functional status and quality of life more than longevity. The most important predictors of the quality of life in HF are the presence of symptoms and their severity, functional status and depression3. Current guidelines recommend the combined use of medical and behavioural interventions to improve the functional status of these patients.
Background
Keratin 17 (KRT17) was shown to be an important molecular marker for predicting the carcinogenesis, progression, and prognosis of various cancer types. Our previous studies identified ...KRT17 as a possible biomarker for gastric cancer by gene microarray, with an elevated expression that occurred early during tumorigenesis and increased during tumor progression. Based on these findings, we aimed to investigate KRT17 biological functions in gastric adenocarcinoma and its possible use as a rational molecular target for anticancer therapy.
Methods
We used RNA interference-mediated knockdown of KRT17 expression and analyzed the effects on cell proliferation, cell migration, and signal transduction in two gastric cell lines (AGS and NCI-N87) in vitro and on xenograft growth in vivo.
Results
The functional analysis of KRT17 knockdown cell lines showed a decreased cell proliferation (with 42.36% ± 3.2%) and migration ability (with 37.2% ± 6.2%) relative to scrambled siRNA control. The in vivo tumorigenicity on nude mice exhibited a significant decrease in tumor weight with 69.14% in xenografts obtained from AGS cells and 84.43% in xeno-NCI-N87 tumors. The analysis on KRT17 knockdown outcome on intracellular signaling identifies AKT/mTOR as the main affected pathway that sustains proliferation and survival, and also the AMPKα1/CREB pathway that was recently shown to induce organ protection and antiinflammatory response.
Conclusions
Our results highlight KRT17 as a possible biomarker in gastric cancer promoting tumor growth, motility, and invasion, and suggest that KRT17 can be a valuable molecular target for development of anti-gastric cancer-specific therapies.
Gastric cancer has remained in the top five cancers for over ten years, both in terms of incidence and mortality due to the shortage of biomarkers for disease follow-up and effective therapies. ...Aiming to fill this gap, we performed a bioinformatics assessment on our data and two additional GEO microarray profiles, followed by a deep analysis of the 40 differentially expressed genes identified. PPI network analysis and MCODE plug-in pointed out nine upregulated hub genes coding for proteins from the collagen family (COL12A1, COL5A2, and COL10A1) or involved in the assembly (BGN) or degradation of collagens (CTHRC1), and also associated with cell adhesion (THBS2 and SPP1) and extracellular matrix degradation (FAP, SULF1). Those genes were highly upregulated at the mRNA and protein level, the increase being correlated with pathological T stages. The high expression of BGN (
= 8 × 10
), THBS2 (
= 1.2 × 10
), CTHRC1 (
= 1.1 × 10
), SULF1 (
= 3.8 × 10
), COL5A1 (
= 1.3 × 10
), COL10A1 (
= 5.7 × 10
), COL12A1 (
= 2 × 10
) correlated with poor overall survival and an immune infiltrate based especially on immunosuppressive M2 macrophages (
-value range 4.82 × 10
-1.63 × 10
). Our results emphasize that these genes could be candidate biomarkers for GC progression and prognosis and new therapeutic targets.
Metabolic syndrome is associated with increased risk of cardiovascular disease. This study investigated the correlation between adipocyte and inflammation biomarkers, and metabolic syndrome and its ...components. The study included 80 patients with normal body-mass index and 80 obese patients. The groups were assessed for serum values of adiponectin, leptin and highly sensitive C reactive protein (hsCRP), the homeostatic model assessment of insulin resistance (HOMA-IR), as well as the influence of these biochemical markers on the prevalence of metabolic syndrome and its components. Leptin, HOMA-IR and hsCRP had statistically significant (P<0.01) higher values in the group of obese subjects, while adiponectin had statistically significant (P<0.01) lower values. The prevalence of metabolic syndrome was 35% in the obese group and 5% in the normal weight group. Adiponectin and HOMA-IR were the variables significantly associated with metabolic syndrome (P<0.01), adiponectin/HOMA-IR ratio and leptin/adiponectin ratio were also associated with metabolic syndrome (P<0.01). No relationship was found between metabolic syndrome and hsCRP. Adiponectin and adiponectin/HOMA-IR were associated with all the components of metabolic syndrome and they can be useful to identify patients with high risk of diabetes mellitus and cardiovascular disease.
Obesity and overweight are major contributors to the morbidity and mortality of modern civilization. This study determined the prevalence of certain risk factors for adiposity and assesses their ...impact on overweight/obesity prevalence. Nine hundred individuals were evaluated, aged between 18-65 years, including clinical examination, evaluation of medical history, BMI determination and completion on questionnaires assessing nutritional intake and presence of depression symptoms. Overweight prevalence was 29.56% and obesity prevalence was 21.33%. Fast-food consumption was the most frequent risk factor for adiposity found in 61.67% of individuals, eating <3 meals/day was found in 58.89%, sedentary lifestyle in 53.33%, sleeping time <6 h/day in 44.22%, hypercaloric nutrition in 43.56%, excessive alcohol consumption in 42.89% and depression symptoms in 31.78%. Unhealthy lifestyle a composite risk factor was identified in 67.33% of individuals. Fast-food consumption increases the risk for adiposity by 1.85-fold while sedentary lifestyle by 1.79-fold. Risk factors for adiposity play an important role in increasing the prevalence of overweight and obesity. Public health measures are necessary in order to educate the general population regarding the importance of healthy nutrition and physical exercise.