Commentando i dubbi di un confratello nell’accettare la lettura di matematica alla «Sapienza » di Roma, nel 1618 Christopher Grienberger S. I. scriveva : «deve pur dire qualcosa essere il matematico ...del papa ! » . Abituato all’attenzione che il Collegio romano riservava alla disciplina, Grienberger non poteva credere ai suoi occhi. Nel
curriculum di studi dell’università di Roma la lettura di matematica aveva allora un ruolo più che mai marginale : limitato il numero delle cattedre, basso il livello dei salari, nessuna concorrenza per aggiudicarsi la cattedra. La situazione appare molto cambiata nel 1685, data del primo affollato concorso che Vitale Giordano vinse contro colleghi qualificati. L’articolo fornisce alcuni dati intorno all’insegnamento delle matematiche in «Sapienza » nel XVII secolo : la cornice istituzionale, i lettori, i programmi dei corsi. In particolare, sottolinea i mutamenti che interessarono l’insegnamento alla fine del Seicento in relazione agli sviluppi della disciplina e all’incremento della «cultura scientifica » nella città del papa.
The article examines an unpublished work by Girolamo Brasavola, a physician from ferrara who lived and worked in Rome in the second half of the 17th century. This is the chapter De fermentatione of ...the lost Institutions Philosophico -Medicae by the same author. The work somehow reached Cardianl Gacomo Nini before 1680 and has been afterwards kept among the manuscripts of the Vatican Library. The article examines the materialistic and corpuscular philosophy and the medical theory adopted by Brasavola identifying their sources-Sennert, Gassendi Willis, Descartes-and illustrating their philosophical background.
Università e scienza Favino, Federica
Rome et la science moderne,
05/2013
Book Chapter
Con il chirografo del 14 ottobre 1748 papa Benedetto XIV Lambertini conferiva valore di legge alle trasformazioni impresse alla Sapienza dal rettore Clemente Argenvilliers. L’atto ufficiale intendeva ...reintrodurre ordine e disciplina nel funzionamento dell’ateneo e pertanto ordinava che i lettori – salvo eccezioni per chiara fama – fossero assunti solo per concorso; che i salari fossero fissati in base all’anzianità di servizio e non in base alla dignità gerarchica delle cattedre; che venisse ...
In his letter of 19 June 1636 to Nicolas Fabri de Peiresc, Campanella reported that, when he met Galileo in Rome, Galileo told him "to take Democritus' side". Campanella also wrote that Benedetto ...Castelli and Giovan Battista Ciampoli defended Galileo as an atomist. An unpublished letter sent to Paganino Gaudenzi by George Conn, secretary to Cardinal Francesco Barberini, corroborates the fact that the conversation between Campanella and Galileo took place on May or June 1630. This article also briefly presents an atomistic dialogue by Ciampoli, in which one can find an idealized version of the conversations held in Rome among Galileo's supporters.
La statue de Giordano Bruno dressée sur le Campo de Fiori, le procès de Galilée dont la mémoire est toujours présente à travers le théâtre ou les débats de l’Académie pontificale des sciences disent ...assez combien le destin de la Rome des XVIIe et XVIIIe siècles a été négativement associé à celui de la science moderne et de son avènement conflictuel. Les études réunies dans ce volume, résultat d’un programme collectif de recherche sur la genèse de la culture scientifique européenne, entendent apporter une nouvelle contribution non seulement au dossier de la révolution scientifique en milieu catholique, mais plus largement à celui des relations que chaque société entretient avec les acteurs et la production du savoir et de la science. La focale mise sur Rome, comme milieu social spécifique, comme capitale de la catholicité et comme centre d’une monarchie pontificale en profond renouvellement entre XVIe et XVIIIe siècle, permet de discuter les paradigmes classiques d’une historiographie qui a trop hâtivement relégué le milieu romain à la marge de toute forme d’innovation savante. Il s’agit aussi d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexions et de nouveaux chantiers sur les diverses configurations socio-intellectuelles au sein desquelles le travail savant a continué à faire de Rome un centre actif de travail et de production de savoirs.
L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la ...correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l’astronomie copernicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français - Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle. L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l’astronomie copemicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français ̶ Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle.
Even if laboratory practice is essential for all scientific branches of knowledge, it is often neglected at High School, due to lack of time and/or resources. To establish a closer contact between ...school and experimental sciences, the University Sapienza of Roma and the Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (INFN) launched the Lab2Go project, with the goal of spreading laboratory practice among students and teachers in high schools.
Con il chirografo del 14 ottobre 1748 papa Benedetto XIV Lambertini conferiva valore di legge alle trasformazioni impresse alla Sapienza dal rettore Clemente Argenvilliers. L’atto ufficiale intendeva ...reintrodurre ordine e disciplina nel funzionamento dell’ateneo e pertanto ordinava che i lettori – salvo eccezioni per chiara fama – fossero assunti solo per concorso; che i salari fossero fissati in base all’anzianità di servizio e non in base alla dignità gerarchica delle cattedre; che venisse ...