Introduction
Anti-MAG neuropathies are associated with an IgM monoclonal gammopathy of undetermined significance (MGUS) or with a malignant haemopathy. Our objective was to determine whether the ...presence of a haemopathy or somatic mutations of MYD88 and CXCR4 genes influences disease presentation and response to rituximab (RTX).
Methods
We included 79 patients (mean age 74 years, disease duration 9.68 years) who had a bone marrow aspiration with morphologic and immunophenotypic analysis. MYD88
L265P
and CXCR4 mutations were analysed in peripheral B cells.
Information collected included: inflammatory neuropathy cause and treatment sensory sum score (ISS), MRC testing, overall neuropathy limitation scale (ONLS), Rash-built Overall Disability Score (RODS), ataxia score, anti-MAG titres, peak IgM dosage, neurofilament light chain levels, motor and sensory amplitudes, motor unit index (MUNIX) and motor unit size index (MUSIX) sum scores. Efficacy of RTX was evaluated at 12 months in 26 patients.
Results
Malignant haematological disorders were discovered in 17 patients (22%): 13 Waldenstrom macroglobulinemia, 3 marginal zone lymphoma and one mantle cell lymphoma. MYD88
L265P
mutation was detected in 29/60 (48%) patients and CXCR4 in 1 single patient. Disease severity, biological and electrophysiological data and response to RTX were comparable in patients with MGUS/lymphoma and patients with/without MYD88
L265P
mutation. ISS was lower and MUSIX higher in patients improved by RTX.
Conclusions
MYD88
L265P
mutation and underlying haemopathies are not predictive of a more severe disease. However, in cases of resistant and progressive neuropathy, they provide an opportunity to prescribe newly available drugs such as Bruton tyrosine kinase inhibitors.
Les neuropathies anti-MAG sont associées à une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) ou à une hémopathie maligne. Les symptômes de la maladie sont directement en lien ...l’activité pathogène de l’IgM produite.
Notre objectif est de déterminer si la présence d’une hémopathie maligne ou d’une mutation des gènes MYD88 et CXCR4 influence la présentation de la maladie et la réponse au rituximab (RTX) en monothérapie ou en combinaison avec une chimiothérapie.
Nous avons inclus 79 patients atteints de neuropathies anti-MAG. Les mutations MYD88L265P et CXCR4 ont été recherchées dans le sang des patients. Les données cliniques, biologiques et électrophysiologiques ont été collectées à l’inclusion. L’efficacité du traitement par RTX a été mesurée à 12 mois son administration.
Une hémopathie maligne a été diagnostiquée chez 17 patients (22 %). La mutation MYD88L265P et une mutation du gène CXCR4 ont été détectées chez respectivement 29/60 patients (48 %) et un patient. La présence d’une hémopathie ou d’une mutation MYD88L265P n’avaient aucune influence sur la présentation de la maladie ou la réponse au RTX. Les patients ayant répondu favorablement au RTX avaient des scores ISS plus faibles et des valeurs de MUSIX plus élevées que les patients non répondeurs (p=0,02).
Les caractéristiques phénotypiques de notre cohorte sont similaires à celles précédemment rapportées dans la littérature. Les mutations du gène MYD88 sont fréquemment retrouvées. Les mutations du gène CXCR4, sont rares. La recherche de ces mutations manque toutefois de sensibilité lorsqu’elle est faite dans le sang.
Le profil mutationnel MYD88L265P ou la présence d’une hémopathie maligne sous-jacente n’influent pas sur la neuropathie. La prévalence élevée de cette mutation constitue un argument pour l’utilisation d’inhibiteurs de la tyrosine kinase.
Anti-MAG neuropathies are associated with an IgM monoclonal gammopathy of undetermined significance (MGUS) or with a malignant haemopathy. Our objective was to determine whether the presence of a ...haemopathy or somatic mutations of MYD88 and CXCR4 genes influences disease presentation and response to rituximab (RTX).
We included 79 patients (mean age 74 years, disease duration 9.68 years) who had a bone marrow aspiration with morphologic and immunophenotypic analysis. MYD88
and CXCR4 mutations were analysed in peripheral B cells. Information collected included: inflammatory neuropathy cause and treatment sensory sum score (ISS), MRC testing, overall neuropathy limitation scale (ONLS), Rash-built Overall Disability Score (RODS), ataxia score, anti-MAG titres, peak IgM dosage, neurofilament light chain levels, motor and sensory amplitudes, motor unit index (MUNIX) and motor unit size index (MUSIX) sum scores. Efficacy of RTX was evaluated at 12 months in 26 patients.
Malignant haematological disorders were discovered in 17 patients (22%): 13 Waldenstrom macroglobulinemia, 3 marginal zone lymphoma and one mantle cell lymphoma. MYD88
mutation was detected in 29/60 (48%) patients and CXCR4 in 1 single patient. Disease severity, biological and electrophysiological data and response to RTX were comparable in patients with MGUS/lymphoma and patients with/without MYD88
mutation. ISS was lower and MUSIX higher in patients improved by RTX.
MYD88
mutation and underlying haemopathies are not predictive of a more severe disease. However, in cases of resistant and progressive neuropathy, they provide an opportunity to prescribe newly available drugs such as Bruton tyrosine kinase inhibitors.
Les LGMDR8 (limb girdle muscular dystrophy R8) ou STM (sarcotubular myopathy) sont des pathologies rares associées à des variants du gène TRIM32. La majorité des patients décrits dans la littérature ...sont issus de populations huttérite.
À travers la description de patients ayant reçu un diagnostic de LGMD8 au sein de centres de référence des maladies neuromusculaires, nous tenterons d’établir des corrélations phénotype/génotype associées à cette maladie.
Nous avons recueilli rétrospectivement des données des patients ayant reçu un diagnostic de LGMDR8 ou STM, dans des centres de référence neuromusculaire en France et les avons comparées à celles des patients issus d’une revue de la littérature. Des données cliniques, électrophysiologiques, génétiques, par IRM et histologiques ont été recueillies.
Les données de 15 patients provenant de 9 centres neuromusculaires français ont été étudiées et comparées à celles de 34 patients issus de la littérature. Dans la cohorte française, l’âge moyen à l’inclusion était de 53,5 (33–73) ans, le sex-ratio de 6 femmes pour 7 hommes. Une faiblesse motrice des membres inférieurs était le premier symptôme rapporté pour la plupart des patients (93,3 %) débutant en moyenne à 26,0 (8–40,0) ans.
Notre cohorte s’intéresse à des patients caucasiens. Si la proportion de patients ayant perdu la marche était plus élevée dans notre cohorte par rapport aux patients de la littérature (40,0 % contre 13,8 %), cette différence n’était pas significative. Nous décrivons de nouveaux variants impliquant des domaines protéiques atypiques et notamment la région « Coil-coiled », associés à un phénotype plus sévère de la maladie.
La description de notre cohorte de patients atteints de LGMDR8 confirme la diversité phénotypique et génétique de cette population. Nous rapportons de nouveaux variants génétiques associées à un phénotype plus sévère de la maladie.
Les éosinophiles en tête Bade, Ophélie; Muzel, Romane; Neau, Jean Philippe ...
Revue neurologique,
April 2024, 2024-04-00, Letnik:
180
Journal Article
Recenzirano
Nous rapportons un cas de vascularite cérébrale liée à une méningite à éosinophiles avec hyperéosinophilie sanguine chez un patient asthmatique et la discussion entre deux diagnostics différentiels ...rares.
Un patient âgé de 63 ans est hospitalisé pour des crises d’épilepsie focales brachio-faciales gauches. Il présente une parésie du membre supérieur gauche. Ses antécédents comprennent un asthme diagnostiqué un an auparavant. Le bilan biologique montre une hyperéosinophilie sanguine jusqu’à 2,5G/L, une méningite avec 69 éléments/mm3 dont 38 % d’éosinophiles et une protéinorachie supérieure à 6g/L. L’IRM cérébrale initiale révèle des plages en hypersignal FLAIR pariétales et pariéto-occipitales droites, avec des lésions ischémiques punctiformes corticales associées à un aspect d’hémosidérose et de leptoméningite dans ces mêmes régions. L’évolution clinique est péjorative avec sur quelques semaines une détérioration cognitive et des troubles de la vigilance. L’IRM cérébrale à un mois montre une majoration globale des lésions méningées et parenchymateuses. Le bilan paraclinique a permis d’éliminer une cause dysimmune, infectieuse ou tumorale notamment une hémopathie maligne. La biopsie durale n’a pas été contributive. Le diagnostic retenu est une vascularite secondaire à un syndrome hyperéosinophilique idiopathique. Une corticothérapie à fortes doses est suivie d’une normalisation rapide du taux d’éosinophiles sanguins, d’une diminution de l’activité radiologique et d’une amélioration clinique partielle.
La co-occurrence d’une vascularite cérébrale et d’une hyperéosinophilie sanguine chez un patient asthmatique nous fait d’abord suspecter une granulomatose éosinophilique avec polyangéite. Cependant, l’absence d’élévation de la CRP, la négativité des ANCA et l’absence d’autre signe systémique nous orientent vers le diagnostic rare de vascularite cérébrale compliquant un syndrome hyperéosinophilie idiopathique.
Cette observation fait discuter deux entités syndromiques rares, pourvoyeuses de vascularites cérébrales graves, importantes à différencier pour proposer une thérapeutique adaptée.
Varia Arnaud-Fassetta, Gilles; Campenhout, Jean Van; Cathala, Maeva ...
Géomorphologie : revue du Groupe français de géomorphologie,
05/2021, Letnik:
27, Številka:
1
Journal Article