Les modèles de xénogreffes des cellules tumorales hypophysaires murines sont habituellement développés de manière ectopique, par implantation des cellules tumorales dans le flanc des animaux, hors de ...leur environnement natif. Nous présentons ici les résultats de la procédure expérimentale de notre modèle orthotopique de tumeurs somatotropes chez le rat et décrivons la croissance et la composition des tumeurs obtenues.
Douze rates de souche Wistar-Furth âgées de 8 à 12 semaines ont reçu une injection stéréotaxique de 40 000 cellules somatotropes GC par lobe hypophysaire. Après la chirurgie, les animaux ont été suivis pendant 51jours avec une évaluation clinique, biologique (GH et IGF1 plasmatiques) et radiologique (par l’IRM encéphalique 7 Tesla, MIRCen CEA, à J14, J28 et J49).
Parmi les 12 animaux injectés, 11 (92 %) ont développé une tumeur hypophysaire invasive. La croissance tumorale était rapide et responsable du décès par hypertension intracrânienne avant la fin de l’étude de 7 d’entre eux (58,3 %). Les analyses immunohistochimiques ont identifié, en plus des cellules somatotropes, les différents compostant immunitaires (macrophages, lymphocytes), vasculaires et interstitiels du microenvironnement tumoral. Malgré une augmentation des concentrations plasmatiques de la GH, les rates n’ont pas développé d’acromégalogigantisme, car la GH produite par les tumeurs n’avait pas une bio-activité normale.
Ce modèle orthotopique de tumeurs hypophysaires invasives et rapidement progressives, illustre l’importance de l’environnement d’origine pour la constitution de tumeurs et représente un outil sophistiqué pour les études physiopathologiques et le développement de nouveaux médicaments.
Degenerative retinal disease leads to significant visual morbidity worldwide. Diabetic retinopathy and macular degeneration are leading causes of blindness in the developed world. While current ...therapies for these diseases slow disease progression, stem cell and gene therapy may also reverse the effects of these, and other, degenerative retinal conditions. Novel therapies being investigated include the use of various types of stem cells in the regeneration of atrophic or damaged retinal tissue, the prolonged administration of neurotrophic factors and/or drug delivery, immunomodulation, as well as the replacement of mutant genes, and immunomodulation through viral vector delivery. This review will update the reader on aspects of stem cell and gene therapy in diabetic retinopathy, age-related macular degeneration, retinitis pigmentosa and other less common inherited retinal dystrophies. These therapies include the use of adeno-associated viral vector-based therapies for treatment of various types of retinitis pigmentosa and dry age-related macular degeneration. Other potential therapies reviewed include the use of mesenchymal stem cells in local immunomodulation, and the use of stem cells in generating structures like three-dimensional retinal sheets for transplantation into degenerative retinas. Finally, aspects of stem cell and gene therapy in diabetic retinopathy, age-related macular degeneration, retinitis pigmentosa, and other less common inherited retinal dystrophies will be reviewed.
Hormis les mutations de GNAS, la pathogénie moléculaire des adénomes hypophysaires somatotropes est mal connue. Récemment, nous avons décrit, chez des patients acromégales présentant une réponse ...paradoxale de la GH (Growth Hormone) à la charge orale en glucose, un sous-groupe d’adénomes, sans mutation de GNAS, ayant une expression hypophysaire ectopique du récepteur du GIP (Glucose-dependent Insulinotropic Peptide). L’objectif de ce travail a été d’analyser le couplage fonctionnel du GIPR hypophysaire à la sécrétion de la GH.
Nous avons étudié, par transfection transitoire, l’impact de la surexpression du GIPR humain dans les lignées cellulaires somatotropes GH3 et GC. L’immunofluorescence nous a permis de vérifier la surexpression du GIPR; l’activation de la voie de l’AMPc ainsi que la sécrétion de GH ont été mesurées après stimulation des cellules par le GIP.
Nous avons montré que l’expression endogène du GIPR, dans ces deux modèles cellulaires, ne permet pas l’activation de la voie de l’AMPc aux concentrations physiologiques de GIP. En revanche, la surexpression du GIPR augmente la sensibilité des cellules au ligand. En effet, le GIP induit la production d’AMPc à des concentrations inférieures de deux logs décimaux dans les cellules transfectées par rapport aux cellules contrôles. De plus, à stimulation équivalente, elles secrètent davantage de GH (8,143 vs 4,555ng/L/10 000 cellules, p=0,0079).
Le GIPR, surexprimé dans des cellules somatotropes, est fonctionnellement couplé à la voie de l’AMPc et sa stimulation augmente la sécrétion de GH.
Les mécanismes moléculaires de l’envahissement des sinus caverneux par les adénomes hypophysaires sont mal connus. Récemment, en comparant les profils d’expression génique des portions intrasellaires ...et de celles envahissant le sinus caverneux d’adénomes hypophysaires, nous avons décrit la signature moléculaire du comportement invasif. L’objectif de notre projet est d’examiner in vivo, en tenant compte de l’importance du microenvironnement tumoral, l’implication de certains gènes dans l’acquisition du phénotype invasif. Dans ce but, nous avons conçu un modèle orthotopique de tumeurs hypophysaires somatotropes chez le rat.
Nous avons élaboré un protocole original de chirurgie stéréotaxique d’injection dans les lobes hypophysaires latéraux de rates. Des rates de souches Wistar Wi et Wistar Han ont reçu 20 000 cellules somatotropes GC (groupes traités; n=3/souche) ou du véhicule (groupes contrôles; Wistar Wi, n=3, Wistar Han, n=2). Après la stéréotaxie, nous avons suivi les rates pendant 20 semaines (poids, taille, IGF1, IRM).
Aucune tumeur n’est apparue dans les groupes contrôles, alors que chez 50 % des rates injectées avec les cellules GC, de volumineuses tumeurs hypophysaires invasives se sont développées rapidement (6–10 semaines) et se sont manifestées cliniquement par une insuffisance corticotrope aiguë. Malgré une croissance tumorale rapide, aucun acromégalogigantisme n’a été observé.
Nous démontrons la faisabilité d’un modèle d’adénomes hypophysaires invasifs chez le rat par injections stéréotaxiques de cellules somatotropes dans les lobes hypophysaires. La cinétique de la croissance tumorale sera prochainement évaluée sur un plus grand nombre d’animaux par des IRM 7 Tesla (MIRCen, CEA) toutes les 3 semaines.
Quasicrystals Janot, Christian
2012, 2013-10-09
eBook
This primer provides a descriptive approach to the subject of quasicrystals for those coming to it for the first time. The various practical, experimental, and theoretical topics are dealt with in an ...accessible style. The book is completed by problem sets and there is a computer program that generates a Penrose lattice.
Depuis 1990, un système documentaire pour les allogreffes de cellules souches hématopoïétiques, a été mis en place entre le laboratoire d’immunohématologie de l’EFS Lorraine-Champagne et l’unité de ...transplantation médullaire du CHU de Nancy. Ce système ainsi que l’homogénéisation du suivi immunohématologique de ces patients, ont contribué à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle, quel que soit le service ou l’établissement de soin d’hospitalisation des patients allogreffés.
Since 1990, specific documentation is established between the immunohematology laboratory of the French EFS Lorraine-Champagne and the marrow transplantation unit of the CHU of Nancy, for patients undergoing hematopoietic stem cells transplantation. These documents and the standardization of the immunohematologic follow-up of those patients, have contributed to the improvement of the transfusion safety.
Purpose To determine predictors of reoperation and abnormal binocularity outcomes (including amblyopia and diplopia) following pediatric strabismus surgery. Design Retrospective cross-sectional ...study. Methods setting : Review of a national insurance database. study population : Children under age 18 years having strabismus procedures between 2007 and 2013. interventions : Adjustable- or fixed-suture strabismus surgery, or botulinum toxin injection. outcome measures : Reoperation or diagnosis of abnormal binocularity in the first postoperative year. Results Of 11 115 children having strabismus procedures, 851 (7.7%) underwent reoperation. The reoperation rate was 7.4% for fixed-suture surgeries, 9.6% for adjustable-suture surgeries ( P = .18), and 44.9% for botulinum injections ( P < .001). Age under 2 years was associated with higher reoperation and abnormal binocularity rates ( P < .001). For horizontal strabismus, the postoperative abnormal binocularity rate was 12.8% for fixed-suture surgery and 26.5% for botulinum injection ( P = .005). Reoperation rates tended to be higher with adjustable sutures (odds ratio OR 1.69, 95% confidence interval CI 0.94-3.03, P = .08) or botulinum toxin injection (OR 10.36, 95% CI 5.75-18.66, P < .001) and lower with 3- or 4-muscle surgery ( P = .001). Esotropia, hyperopia, and botulinum injection were independently associated with higher rates of postoperative abnormal binocularity ( P ≤ .005). For vertical surgeries, predictors of reoperation were adjustable-suture use (OR 2.51, P = .10) and superior oblique surgery (OR 2.36, P < .001). Conclusions Adjustable sutures were not associated with a lower reoperation rate in children. Younger age, esotropia, hyperopia, and botulinum injection were associated with postoperative abnormal binocularity. Superior oblique surgery and botulinum injection were associated with higher rates of reoperation.