Introductionles prostatites aiguës sont une entité fréquente en urologie. L'objectif de cette étude était d'analyser les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques des prostatites aiguës sur des ...prostates non tumorales aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi.Méthodesil s'est agi d'une étude descriptive transversale et rétrospective rapportant une série de 25 patients souffrant de prostatite aiguë documentée et pris en charge aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi durant une période de quatre ans soit de 2015 à 2018. Tous les patients porteurs de tumeurs prostatiques ont été exclus de notre étude. Les données ont été recueillies sur base d´une fiche d´enquête reprenant différents paramètres d´étude répartis en 3 catégories à savoir les données épidémiologiques comprenant l´âge, la période d´étude, la résidence, les données cliniques reprenant les signes subjectifs, les signes objectifs, l´état général, les éléments du toucher rectal ainsi que les données paracliniques réparties en laboratoires et imagerie.Résultatsla prostatite aiguë sur prostate non tumorale a représenté 1,27% de l´ensemble de la pathologie chirurgicale et 7,66% en urologie. La tranche d´âge la plus touchée était celle de 19 à 37 ans avec 64% des cas, l´âge moyen est de 33,16±2,4 ans. Dix-sept patients (68%) étaient suivis en ambulatoires et 8 (32%) en hospitalisation. Sur le plan clinique, la fièvre au-delà de 38,5°celsius était retrouvée chez 15 patients (60%), la dysurie chez 11 patients (44%), rétention aiguë d´urine chez 3 patients (12%), les brulures mictionnelles chez 8 patients (32%), syndrome douloureux chez 21 patients (84%), la sensibilité prostatique au toucher rectal chez 18 patients (72%). Sur le plan de l´imagerie, l´échographie a été le seul examen réalisé et ce, chez 16 patients (64%). Sur le plan biologique, le bilan inflammatoire était quasi-systématique chez tous nos patients (100%) comprenant la NFS, la VS, la CRP; l´hémoculture réalisée chez 4 patients (16%) parmi lesquels 3 étaient positives. Tous nos patients avaient réalisé l´examen cytobactériologique des urines ou des sécrétions prostatiques recueillies par un massage prostatique. La culture d´urine était stérile chez 6 patients (24%) et positive chez 19 patients (76%) avec Escherichia coli comme germe le plus retrouvé, chez 16 patients sur les 19 (84,21%). Tous nos patients ont été mis sous anti-inflammatoire en intra-rectale et les fluoroquinolones ont été les antibiotiques les plus utilisés dans notre série chez 18 patients (64%) parmi lesquels 12 en monothérapie. Six cas sur les 25 (24%) étaient associés à une orchi-épidydimite. La durée de traitement allait de 2 semaines à 4 semaines avec comme critère d´arrêt de traitement soit la stérilisation des sécrétions ou des urines soit la disparition de la leucocyturie. Ainsi, sur les 19 patients avec culture positive à l´admission, 14 ont réalisé une deuxième culture (73,68%) à 2 semaines de traitement parmi lesquels 3 (12%) étaient encore positives et ont dû réaliser une troisième culture 4 semaines après le début de traitement. L´évolution était bonne chez 22 patients (88%) avec une rémission complète des signes cliniques et biologiques et 3 cas (12%) ont évolué vers une persistance des signes et un passage à la chronicité, aucun cas d´évolution vers un abcès prostatique.Conclusionla prostatite aiguë sur prostate non tumorale reste une entité nosologique urologique très préoccupante dont la prise en charge doit être rigoureuse d´autant plus que la population à risque est celle en période d´intense activité sexuelle. L´usage de l´échographie endorectale, la proscription du massage prostatique doivent s´intégrer dans la prise en charge aux cliniques universitaires de Lubumbashi.
Introductionla drépanocytose est une maladie génétique de transmission autosomique liée à une anomalie de structure de l'hémoglobine qui aboutit à la formation de l'hémoglobine S. Le but de notre ...étude est de colliger les cas de pathologies digestives rencontrées chez les drépanocytaires de Lubumbashi et d'en ressortir les caractéristiques épidémiologiques et cliniques.Méthodesil s'agit d'une étude rétrospective, descriptive transversale réalisée au Centre de Recherche de la Drépanocytose de Lubumbashi. Elle a concerné les dossiers des patients suivi pour drépanocytose ayant présenté une pathologie digestive au cours de notre période de 3 ans (de janvier 2015 à décembre 2017). Le recueil des données s'est fait grâce à une fiche d'enquête comportant différents paramètres d'étude comprenant: l'âge, le sexe, le motif de consultation, le diagnostic, le type de crise vaso-occlusive, les examens paracliniques réalisés, le traitement à l'hydroxyurée.Résultatsnous avons colligé 206 dossiers (N=206) des patients drépanocytaires ayant fait une pathologie digestive sur un total de 403 dossiers examinés, ce qui représente une fréquence de 51,11% des pathologies digestives chez les drépanocytaires. Les 2 sexes sont représentés avec une légère prédominance féminine (51,94%) et un sexe ratio H/F: 0,92. La tranche d'âge la plus représentée est celle comprise entre 1 et 6 ans (32,52%), la moyenne d'âge: 11,8ans; écart-type: 21,9; âges extrêmes: 13 mois et 38 ans. Le motif de consultation est dominé par la fièvre (60,67%), la douleur abdominale (44,66%) et les troubles digestifs (30,09%). Les crises vaso-occlusives abdominales sont retrouvées chez 65 patients (31,55%) parmi lesquels 36 patients ont présenté 1 seule crise, 24 en ont présenté 2 et 5 patients en ont présenté 3. Les pathologies intestinales étaient présentes chez 121 patients (69,41%) dominées par la parasitose intestinale (retrouvée chez 58 patients dont l'examen des selles a mis en évidence 4 parasites: le Yersinia enterocolitis, l'entamoeba histolytica, le Giardia intestinalis et le clostridium difficile); les pathologies gastriques retrouvées chez 105 patients (50,97%) reparties en ulcère gastro-duodénal (45 patients) et gastrite (60 patients); la pathologie vésiculo-biliaire présente chez 40 patients (19,41%) comprenant la lithiase vésiculaire sans cholécystite 32 patients, la cholécystite lithiasique 5 patients et 3 cas de lithiase de la voie biliaire principale; 1 seul cas de pancréatite aigue diagnostiquée. Les pathologies associées les plus retrouvées dans notre étude sont respiratoires avec 169 cas (82,03%), oto-rhino-laryngologiques avec 157 cas (76,21%), les crises vaso-occlusives osseuses (146 cas soit 70,87%), pathologies uro-génitales avec 64 cas (31,06%) et le paludisme chez 51 patients (24,75%). Les atteintes spléniques et hépatiques ont constitué chacun 47 cas (22,81%) et 18 cas (8,73%). L'échographie a était demandé chez 79 patients mais seulement 31 d'entre-eux l'ont réalisé, faute de moyen financier car il coute sur place 20 dollars américains. En cas de splénomégalie cliniquement évidente, le corps de Jolly a été demandé chez 23 patients mais seulement 2 patients l'ont réalisé vu qu'il coute 10 dollars américains. L'hémogramme de routine fait de l'hémoglobine, hématocrite, bilan inflammatoire et la goutte épaisse a été réalisée chez tous nos patients mais le bilan hépatique, les examens des selles, des urines sont préconisés en fonction de la plainte. Sur nos 206 patients, 60 seulement d'entre eux étaient sous traitement à l'hydroxyurée (29,16%).Conclusionles pathologies digestives sont fréquentes chez les drépanocytaires et représentent quasiment la moitié de l'effectif drépanocytaire. Malheureusement, la meilleure prise en charge reste butée à la pauvreté manifeste de la population limitants les examens paracliniques très utiles dans la pathologie digestive rencontrée chez le drépanocytaire.
sickle cell disease is a genetic disease with autosomal inheritance associated with haemoglobin structure abnormality which causes the formation of hemoglobin S. The purpose of our study was to ...collect data on digestive diseases in patients with sickle cell disease in Lubumbashi and to highlight their epidemiological and clinical features.
We conducted a retrospective, descriptive, cross-sectional study at the Research Center for Sickle Cell Disease in Lubumbashi. All the records of patients on follow-up for sickle cell disease with digestive disease during our 3-year period (January 2015 to December 2017) were analyzed. Data were collected using a survey taking into account different study parameters including: age, sex, the reason for consultation, diagnosis, the type of vaso-occlusive crisis, the paraclinical examinations made, hydroxyurea treatment.
out of a total of 403 medical records examined we found 206 cases (n=206) of sickle cell disease associated with digestive disease, accounting for a rate of 51,11% of patients with sickle cell disease who suffered from digestive diseases. Both sexes were represented with a slight female predominance (51.94%) and a sex ratio M/F of 0.92. The most represented age ranges 1-6 years (32.52%), the average age was 11.8 years; the standard deviation was 21.9; the extreme ages were 13 months and 38 years. The reason for consultation was dominated by fever (60,67%), abdominal pain (44.66%) and digestive disorders (30,09%). Vaso-occlusive abdominal crises were found in 65 patients (31.55%) among whom 36 had only 1 crisis, 24 had 2 crises and 5 had 3 crises. Intestinal diseases were found in 121 patients (69,41%) dominated by intestinal parasites (found in 58 patients whose collection of stool samples showed 4 parasites: Yersinia enterocolitis, Entamoeba histolytica, Giardia intestinalis and Clostridium difficile). Gastric diseases were found in 105 patients ( 50,97%) divided into peptic ulcer (45 patients) and gastritis (60 patients); biliary vesicular disease was found in 40 patients (19.41%) including vesicular lithiasis without cholecystitis (32 patients), lithiasic cholecystitis (5 patients) and lithiasis in the main biliary tract (3 cases); there was 1 single case diagnosed with acute pancreatitis. The most common associated diseases in our study were respiratory diseases (169 cases;82,03%), oto-rhino-laryngological diseases (157 cases;76.21%), bony, vaso-occlusive crises (146 cases; 70,87%), urogenital diseases (64 cases; 31.06%) and malaria (51 patients; 24.75%). Hepatic diseases and diseases of the spleen were found in 18 cases (8.73%) and 47 cases (22,81%) respectively. Ultrasound was requested in 79 patients but only 31 of them underwent it because of the lack of financial means (it costs 20 U.S. dollars). In the case of clinically obvious splenomegaly, the search for Howell-Jolly bodies was requested in 23 patients but it was only performed in 2 patients because it costs 10 U.S. dollars). Routine blood count, hemoglobin, hematocrit, inflammatory assessment and thick drop examination were performed in all our patients but liver assessment, tests done on stool samples, urine test were recommended based on patient's complaint. Out of 206 patients, only 60 were under hydroxyurea treatment (29,16%).
digestive diseases are common in patients with sickle cell disease and account for almost half of patients with diagnosed sickle cell disease. Unfortunately, best management is limited by poverty leading to less very useful paraclinical examinations in patients with digestive diseases resulting from sickle cell disease.
acute prostatitis is a common urological condition. The purpose of this study was to analyze the epidemioclinical features and therapy of acute prostatitis associated with noncancerous prostate at ...the Lubumbashi University Clinics.
we conducted a descriptive cross-sectional and retrospective study of a series of 25 patients with documented acute prostatitis and treated at the Lubumbashi University Clinics over a period of four years, from 2015 to 2018. All patients with prostate cancer were excluded from our study. Data were collected via a survey form based on different study parameters divided into 3 categories, namely epidemiological data including age, study period, residence, clinical data with subjective signs, objective signs, general status, findings on rectal examination as well as paramedical data divided into laboratory and imaging tests.
acute prostatitis associated with noncancerous prostate accounted for 1.27% of all surgical diseases and 7.66% in urology. The most affected age group was 19-37 years (64% of cases), mean age was 33.16±2.4 years. Seventeen patients (68%) were followed up in outpatient clinics and 8 (32%) in hospital. Clinically, fever above 38.5°C was found in 15 patients (60%), dysuria in 11 patients (44%), acute urinary retention in 3 patients (12%), burning during urination in 8 patients (32%), pain syndrome in 21 patients (84%), tender prostate on rectal examination in 18 patients (72%). Ultrasound was the only examination performed in 16 patients (64%). Biologically, assessment of inflammation was performed almost systematically in all patients (100%) including complete blood count (CBC), sedimentation rate (SR), C reactive protein (CRP) levels; blood culture was performed in 4 patients (16%), three of whom had positive blood culture. All patients underwent cytobacteriological examination of the urine or prostatic secretions collected by prostate massage. Urine culture was sterile in 6 patients (24%) and positive in 19 patients (76%). Escherichia coli was the most common germ in 16 out of a total of 19 patients (84.21%). All patients received rectal anti-inflammatory drugs. Fluoroquinolones were the most used antibiotics in 18 patients (64%), twelve of whom received antibiotics as monotherapy. Six out of 25 (24%) cases were associated with orchiepididymitis. The lenght of treatment ranged from 2 to 4 weeks, with either sterilization in secretions or urine or disappearance of leukocyturia as the criteria for treatment discontinuation. Thus, out of 19 patients with positive culture on admission, 14 underwent a second culture (73.68%) at 2 weeks of treatment, three of whom (12%) still had positive test and had to undergo a third culture 4 weeks after they had started treatment. Patient's course was good in 22 cases (88%) with complete clinical and biological remission; three patients (12%) persisted in symptoms which became chronic; no patients had prostatic abscess.
acute prostatitis associated with noncancerous prostate is a really worrying urological, nosologic condition whose management must be rigorous, especially in people at risk, namely those with intense sexual behaviour. Endorectal ultrasound and prostate massage should be integrated into patient care at the Lubumbashi University Clinics.
Anomalie congénitale la plus commune (0,3 à 4% de la population), le diverticule de Meckel (DM) est le plus souvent révélé par ses complications, dont l´intussusception et le développement des ...tumeurs stromales gastro-intestinales (TSGI) ou GIST (gastrointestinal stromal tumor). Ces complications sont rares chez l'adulte. Nous rapportons l´observation d´une femme de 44 ans chez qui un diverticule de Meckel révélé par une invagination intestinale aigüe, a montré à l´examen anatomopathologique (sans immunohistochimie réalisée) une TSGI.