We present a method to improve detection and aging of placental scars in the European hare (Lepus europaeus), along with its calibration on hand-reared does. The fecundity of these females was first ...established by a breeder counting the number of leverets delivered in each litter (reference values). The does were euthanized at the end of the breeding season, and their uteri were collected and stained. Two observers counted placental scars and grouped them by litter (estimated values) according to minimum differences in the following variables: 1) depth and 2) color of the crater at the implantation site, 3) sharpness of its outlines, 4) abundance and 5) color of macrophages, 6) size and 7) color of the antimesometrial depression. Atypical scars, possibly due to resorption of embryos, were not included in the estimated number of leverets delivered. A strong relation was found between the age of scars and categories of variables using a factorial correspondence analysis. Estimated values of fecundity and the number of litters were highly correlated with the reference values (r2=0.84 and 0.70, respectively). However, we slightly underestimated the variance in the frequency distribution of litter sizes as compared to the reference distribution. The method is therefore robust for estimating mean values of breeding parameters within a population. With adequate adult survival rates, it can also be used to compute an indirect index of survival of leverets by comparing mean number of leverets produced per female to age structure of the population in the autumn harvest.
Chez le lievre, Lepus europaeus, la surface du domaine vital varie beaucoup selon les zones d'etudes et au cours du temps. Il est possible, toutefois, qu'une partie de cette heterogeneite ne soit due ...qu'aux differentes methodes utilisees pour calculer cette surface. A partir du suivi telemetrique de 35 lievres sauvages, Lepus europaeus, on a compare les tailles de domaines vitaux obtenues selon quatre methodes (polygone convexe (MCP)), ellipse (BNE), moyenne harmonique (HM), noyaux (KC). Ces methodes donnent des valeurs voisines tant que l'on considere moins de 90% des localisations (c'est-a-dire en excluant les 10% de localisations les plus extremes du domaine vital). Par contre, en incluant 90%, 95%, ou 100% des localisations, l'hypothese nulle selon laquelle les quatre methodes donneraient toutes des valeurs similaires est rejetee (ANOVA par rangs de FRIEDMANN, P 0,01). Certaines sont cependant plus compatibles que d'autres, de facon variable selon le pourcentage de localisations utilise. Par exemple, au niveau 100%, des resultats similaires sont obtenus par les methodes MCP et KC d'une part, et par les methodes BNE et HM d'autre part. Enfin, l'influence du nombre de localisations sur la surface calculee varie tres fortement d'une methode a l'autre, certaines etant probablement trop sensibles, et d'autres pas assez (par ordre de sensibilite decroissante, on obtient: HM MCP BNE)
La connaissance de la repartition spatiale des animaux dans un habitat donne est utile pour l'estimation de la densite, pour l'acquisition de connaissances biologiques, pour l'estimation des degats ...aux cultures et pour la mise en place de mesures de protection des cultures. Chez le lievre d'Europe, Lepus europaeus, on connait tres peu de choses sur les facteurs influant la repartition agregative des animaux. Suite a des denombrements nocturnes effectues avant (mars) et apres (septembre) reproduction a Chalons-en-Champagne (Marne), les distributions spatiales des lievres detectes ont ete cartographiees et comparees entre elles. Ces distributions ont ete mises en evidence a l'aide d'indices de dispersion non parametriques et de l'analyse de "grilles de denombrement". La distribution spatiale des lievres n'etait pas aleatoire, que ce soit avant ou apres la reproduction. Toutefois, la distribution binomiale negative s'ajuste mal aux donness. Ceci indique une structure de repartition plus complexe qu'une simple agregation des animaux. Les courbes d'evolution de l'"indice des cases vides" et de l'"indice de contagion vraie" en fonction de la taille croissante des blocs utilises pour les grilles de denombrement semblent presenter, toutes les deux, deux maxima. Ceci suggere qu'il y aurait deux facteurs influencant la repartition spatiale des lievres. L'influence de la variable "type de milieu" sur la frequence des animaux vus seuls ou en groupes a ete modelisee par analyse log-lineaire et le critere AIC. Selon cette modelisation, les groupes de lievres avaient tendance a avoir ete vus plus frequemment dans les milieux dits "verts" (luzernes et ray-grass) que dans les champs herses ou en chaumes. Ce resultat n'est pas lie a des differences de detectabilite des lievres selon les milieux (P 0,25). L'hypothese avancee est que cette distribution spatiale proviendrait des influences conjuguees de facteurs endogenes et exogenes. La forte tendance a l'agregation, observee apres reproduction, serait due a un comportement differentiel selon l'age: les jeunes lievres auraient plus tendance a former des groupes que les adultes, surtout dans certains milieux. A cause de cette agregation des lievres, il est recommande d'utiliser un plan d'echantillonnage de type systematique plutot que de type aleatoire pour estimer l'abondance ou la densite
The conservation of large carnivores is a formidable challenge for biodiversity conservation. Using a data set on the past and current status of brown bears (Ursus arctos), Eurasian lynx (Lynx lynx), ...gray wolves (Canis lupus), and wolverines (Gulo gulo) in European countries, we show that roughly one-third of mainland Europe hosts at least one large carnivore species, with stable or increasing abundance in most cases in 21st-century records. The reasons for this overall conservation success include protective legislation, supportive public opinion, and a variety of practices making coexistence between large carnivores and people possible. The European situation reveals that large carnivores and people can share the same landscape.