Infection à cytomégalovirus pendant la grossesse Yinon, Yoav, MD; Farine, Dan, MD; Yudin, Mark H., MD ...
Journal of obstetrics and gynaecology Canada,
April 2010, Letnik:
32, Številka:
4
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Recenzirano
Résumé Objectifs Analyser les principes du diagnostic prénatal de l’infection congénitale à cytomégalovirus (CMV) et décrire les issues des grossesses affectées. Issues Prise en charge efficace de ...l’infection fœtale à la suite d’une infection à CMV maternelle primaire et secondaire pendant la grossesse. Parmi les symptômes néonataux, on trouve le retard de croissance intra-utérin (RCIU), la microcéphalie, l’hépatosplénomégalie, les pétéchies, l’ictère, la choriorétinite, la thrombocytopénie et l’anémie; parmi les séquelles à long terme, on trouve la surdité de perception, la déficience mentale, le retard du développement psychomoteur et la déficience visuelle. La présente directive clinique offre un cadre pour le diagnostic et la prise en charge des infections à CMV soupçonnées. Résultats Des recherches ont été menées dans Medline en vue d’en tirer les articles publiés en anglais, entre 1966 et 2009, au moyen d’un vocabulaire contrôlé (infection congénitale à CMV) et de mots clés (retard de croissance intra-utérin, microcéphalie) appropriés. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Les recherches ont été régulièrement mises à jour et leurs résultats ont été incorporés à la directive clinique. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d’essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Recommandations La qualité des résultats signalés dans le présent document a été évaluée au moyen des critères d’évaluation des résultats décrits dans le rapport du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau 1). 1. Le diagnostic de l’infection à cytomégalovirus (CMV) maternelle primaire pendant la grossesse devrait être fondé sur l’apparition de novo d’IgG propre au virus dans le sérum d’une femme enceinte qui était auparavant séronégative ou sur la détection d’anticorps IgM spécifiques associés à de l’IgG de faible avidité. (II-2A) 2. En présence d’une infection maternelle primaire, les parents devraient être avisés du risque (de 30 % à 40 %) de transmission intra-utérine et d’infection fœtale, et du risque (de 20 % à 25 %) de voir apparaître des séquelles postnatales lorsque le fœtus est infecté. (II-2A) 3. Le diagnostic prénatal de l’infection à CMV fœtale devrait être fondé sur l’amniocentèse, laquelle devrait être menée au moins sept semaines à la suite du moment présumé de l’infection maternelle et après la 21e semaine de gestation. Cet intervalle est important puisqu’il faut de cinq à sept semaines à la suite de l’infection fœtale et de la réplication subséquente du virus dans le rein pour qu’une quantité détectable de virus soit sécrétée dans le liquide amniotique. (II-2A) 4. Le diagnostic de l’infection secondaire devrait être fondé sur une hausse considérable du titre des anticorps IgM avec ou sans la présence d’anticorps IgM spécifiques et en présence d’IgG de forte avidité. Dans les cas établis d’infection secondaire, le recours à l’amniocentèse peut être envisagé, mais le rapport risque–avantage est différent en raison du faible taux de transmission. (III-C) 5. À la suite d’un diagnostic d’infection à CMV fœtale, des examens échographiques en série devraient être menés toutes les deux à quatre semaines afin de demeurer à l’affût des anomalies échographiques qui pourraient contribuer à la détermination du pronostic fœtal; cependant, il est important d’être conscient que l’absence de constatations échographiques ne garantit pas l’obtention d’une issue normale. (II-2B) 6. La détermination quantitative de l’ADN de CMV dans le liquide amniotique peut contribuer à la prédiction de l’issue fœtale. (II-3B) 7. Le dépistage sérologique systématique du CMV chez les femmes enceintes n’est actuellement pas recommandé. (III-B) 8. Le dépistage sérologique du CMV peut être envisagé chez les femmes qui en viennent à présenter des symptômes grippaux pendant la grossesse ou à la suite de la détection de signes échographiques semblant indiquer une infection à CMV. (III-B) 9. Les femmes séronégatives œuvrant dans le domaine de la santé et des soins aux enfants peuvent se voir offrir un suivi sérologique pendant la grossesse. Un suivi peut également être envisagé dans le cas des femmes enceintes séronégatives qui comptent un enfant en bas âge fréquentant une garderie. (III-B)
Résumé Objectif Analyser les résultats et formuler des recommandations quant à l’utilisation d’antibiotiques en présence d’une rupture prématurée des membranes préterme (RPMP). Issues Parmi les ...issues évaluées, on trouvait l’effet de l’antibiothérapie sur l’infection maternelle, la chorioamnionite et la morbidité et la mortalité néonatales. Résultats La littérature publiée a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans PubMed ou Medline, CINAHL et la Cochrane Library, au moyen d’un vocabulaire contrôlé approprié et de mots clés ( PPROM , infection et antibiotics ). Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Aucune restriction quant à la date ou à la langue n’a été mise en oeuvre. Les recherches ont été régulièrement mises à jour et les données publiées jusqu’en juillet 2008 ont été intégrées à la directive clinique. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d’essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs Les résultats obtenus ont été évalués par le comité sur les maladies infectieuses de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), sous la direction des auteurs principaux; les recommandations ont été formulées en fonction des lignes directrices élaborées par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs. Avantages, désavantages et coûts La mise en oeuvre de la présente directive clinique devrait aider les praticiens à élaborer une approche quant au recours à l’antibiothérapie chez les femmes qui présentent une RPMP. Les patientes tireront avantage d’une prise en charge adéquate de cette pathologie. Validation La présente directive clinique a été analysée et approuvée par le comité sur les maladies infectieuses et le comité de médecine foeto-maternelle, et approuvée par le comité exécutif et le Conseil de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Commanditaire La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Antibiotic Prophylaxis in Gynaecologic Procedures Van Eyk, Nancy, MD; van Schalkwyk, Julie, MD; Yudin, Mark H., MD ...
Journal of obstetrics and gynaecology Canada,
04/2012, Letnik:
34, Številka:
4
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Recenzirano
Odprti dostop
Abstract Objective To review the evidence and provide recommendations on antibiotic prophylaxis for gynaecologic procedures. Outcomes Outcomes evaluated include need and effectiveness of antibiotics ...to prevent infections in gynaecologic procedures. Evidence Medline and The Cochrane Library were searched for articles published between January 1978 and January 2011 on the topic of antibiotic prophylaxis in gynaecologic procedures. Results were restricted to systematic reviews, randomized control trials/ controlled clinical trials, and observational studies. Searches were updated on a regular basis and incorporated in the guideline to June 2011. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of health technology assessment and health technology assessment-related agencies, clinical practice guideline collections, clinical trial registries, and national and international medical specialty societies. Values The quality of evidence obtained was rated using the criteria described in the Report of the Canadian Task Force on Preventative Health Care (Table 1). Benefits, harms, and costs Guideline implementation should result in a reduction of cost and related harm of administering antibiotics when not required and a reduction of infection and related morbidities when antibiotics have demonstrated a proven benefit. Recommendations 1. All women undergoing an abdominal or vaginal hysterectomy should receive antibiotic prophylaxis. (I-A) 2. All women undergoing laparoscopic hysterectomy or laparoscopically assisted vaginal hysterectomy should receive prophylactic antibiotics. (III-B) 3. The choice of antibiotic for hysterectomy should be a single dose of a first-generation cephalosporin. If patients are allergic to cephalosporin, then clindamycin, erythromycin, or metronidazole should be used. (I-A) 4. Prophylactic antibiotics should be administered 15 to 60 minutes prior to skin incision. No additional doses are recommended. (I-A) 5. If an open abdominal procedure is lengthy (e.g., > 3 hours), or if the estimated blood loss is > 1500 mL, an additional dose of the prophylactic antibiotic may be given 3 to 4 hours after the initial dose. (III-C) 6. Antibiotic prophylaxis is not recommended for laparoscopic procedures that involve no direct access from the abdominal cavity to the uterine cavity or vagina. (l-E) 7. All women undergoing surgery for pelvic organ prolapse and/or stress urinary incontinence should receive a single dose of firstgeneration cephalosporin. (III-B) 8. Antibiotic prophylaxis is not recommended for hysteroscopic surgery. (II-2D) 9. All women undergoing an induced (therapeutic) surgical abortion should receive prophylactic antibiotics to reduce the risk of postabortal infection. (I-A) 10. Prophylactic antibiotics are not suggested to reduce infectious morbidity following surgery for a missed or incomplete abortion. (I-E) 11. Antibiotic prophylaxis is not recommended for insertion of an intrauterine device. (I-E) However, health care professionals could consider screening for sexually transmitted infections in high-risk populations. (III-C) 12. There is insufficient evidence to support the use of antibiotic prophylaxis for an endometrial biopsy. (III-L) 13. The best method to prevent infection after hysterosalpingography is unknown. Women with dilated tubes found at the time of hysterosalpingography are at highest risk, and prophylactic antibiotics (e.g., doxycycline) should be given. (II-3B) 14. Antibiotic prophylaxis is not recommended for urodynamic studies in women at low risk, unless the incidence of urinary tract infection post-urodynamics is > 10%. (1-E) 15. In patients with morbid obesity (BMI > 35 kg/m2 ), doubling the antibiotic dose may be considered. (III-B) 16 Administration of antibiotics solely to prevent endocarditis is not recommended for patients who undergo a genitourinary procedure. (III-E)
Cytomegalovirus Infection in Pregnancy Yinon, Yoav, MD; Farine, Dan, MD; Yudin, Mark H., MD ...
Journal of obstetrics and gynaecology Canada,
04/2010, Letnik:
32, Številka:
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Journal Article
Recenzirano
Abstract Objectives To review the principles of prenatal diagnosis of congenital cytomegalovirus (CMV) infection and to describe the outcomes of the affected pregnancies. Outcomes Effective ...management of fetal infection following primary and secondary maternal CMV infection during pregnancy. Neonatal signs include intrauterine growth restriction (IUGR), microcephaly, hepatosplenomegaly, petechiae, jaundice, chorioretinitis, thrombocytopenia and anemia, and long-term sequelae consist of sensorineural hearing loss, mental retardation, delay of psychomotor development, and visual impairment. These guidelines provide a framework for diagnosis and management of suspected CMV infections. Evidence Medline was searched for articles published in English from 1966 to 2009, using appropriate controlled vocabulary (congenital CMV infection) and key words (intrauterine growth restriction, microcephaly). Results were restricted to systematic reviews, randomized controlled trials/controlled clinical trials, and observational studies. Searches were updated on a regular basis and incorporated into the guideline. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of health technology assessment and health technology assessment-related agencies, clinical practice guideline collections, clinical trial registries, and national and international medical specialty societies. Recommendations The quality of evidence reported in this document has been assessed using the evaluation of evidence criteria in the Report of the Canadian Task Force on Preventive Health Care (Table 1). 1. Diagnosis of primary maternal cytomegalovirus (CMV) infection in pregnancy should be based on de-novo appearance of virus-specific IgG in the serum of a pregnant woman who was previously seronegative, or on detection of specific IgM antibody associated with low IgG avidity. (II-2A) 2. In case of primary maternal infection, parents should be informed about a 30% to 40% risk for intrauterine transmission and fetal infection, and a risk of 20% to 25% for development of sequelae postnatally if the fetus is infected. (II-2A) 3. The prenatal diagnosis of fetal CMV infection should be based on amniocentesis, which should be done at least 7 weeks after presumed time of maternal infection and after 21 weeks of gestation. This interval is important because it takes 5 to 7 weeks following fetal infection and subsequent replication of the virus in the kidney for a detectable quantity of the virus to be secreted to the amniotic fluid. (II-2A) 4. The diagnosis of secondary infection should be based on a significant rise of IgG antibody titre with or without the presence of IgM and high IgG avidity. In cases of proven secondary infection, amniocentesis may be considered, but the risk–benefit ratio is different because of the low transmission rate. (III-C) 5. Following a diagnosis of fetal CMV infection, serial ultrasound examinations should be performed every 2 to 4 weeks to detect sonographic abnormalities, which may aid in determining the prognosis of the fetus, although it is important to be aware that the absence of sonographic findings does not guarantee a normal outcome. (II-2B) 6. Quantitative determination of CMV DNA in the amniotic fluid may assist in predicting the fetal outcome. (II-3B) 7. Routine screening of pregnant women for CMV by serology testing is currently not recommended. (III-B) 8. Serologic testing for CMV may be considered for women who develop influenza-like illness during pregnancy or following detection of sonographic findings suggestive of CMV infection. (III-B) 9. Seronegative health care and child care workers may be offered serologic monitoring during pregnancy. Monitoring may also be considered for seronegative pregnant women who have a young child in day care. (III-B)
Résumé Objectif Analyser les données et formuler des recommandations sur l’antibioprophylaxie dans le cadre d’interventions gynécologiques. Issues Parmi les issues évaluées, on trouvait la nécessité ...du recours aux antibiotiques et leur efficacité pour ce qui est de la prévention des infections dans le cadre d’interventions gynécologiques. Résultats Des recherches ont été menées dans Medline et The Cochrane Library afin d’en tirer les articles publiés entre janvier 1978 et janvier 2011 sur le sujet de l’antibioprophylaxie dans le cadre d’interventions gynécologiques. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et intégrées à la directive clinique jusqu’en juin 2011. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d’essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs La qualité des résultats a été évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau). Avantages, désavantages et coûts La mise en oeuvre de la directive clinique devrait entraîner une baisse des coûts et des torts liés à l’administration superflue d’antibiotiques, ainsi qu’une atténuation des infections et des morbidités connexes dans les cas où il a été démontré que l’administration d’antibiotiques confère un avantage pour la patiente.
Concerns have been raised that parents may be reluctant to have their daughters receive the human papillomavirus (HPV) vaccine, because of a belief that doing so might be interpreted as condoning ...earlier and more frequent sexual activity. We determined intentions regarding vaccination among Canadian parents and factors that predicted parental intention to have their daughters vaccinated against HPV.
Parents of children 8-18 years of age, recruited from across Canada, were asked to respond to questions in the context of a grade 6, publicly funded, school-based HPV vaccine program. We performed backward logistic regression analysis to identify factors predictive of parents' intention to have their daughters vaccinated against HPV.
Of the 1350 respondents with female children, more than 70% (73.8%; 95% confidence interval CI 71.5%-76.1%) intended to have their daughters undergo vaccination against HPV. In multivariable modelling, parents who had positive attitudes toward vaccines (odds ratio OR 9.9, 95% CI 4.7-21.1), those who were influenced by subjective norms (OR 9.2, 95% CI 6.6-12.9), those who felt that the vaccine had limited influence on sexual behaviour (OR 3.2, 95% CI 2.2-4.6) and those who thought someone they knew was likely to get cervical cancer (OR 1.5, 95% CI 1.1-2.1) were more likely to intend that their daughters receive the HPV vaccine. Parents who were older (v. younger) (OR 0.6, 95% CI 0.4-0.8) and those who resided in British Columbia or Yukon Territory (v. Atlantic Canada) (OR 0.5, 95% CI 0.3-0.9) were less likely to intend that their daughters receive the HPV vaccine.
Most of the parents surveyed intended that their daughters would receive vaccination against HPV. Overall attitudes toward vaccines in general and toward the HPV vaccine in particular constituted the most significant predictor of parental intention with regard to vaccination.
Résumé Objectif Le présent document résume notre expérience limitée quant à la présence du SRAS pendant la grossesse et suggère des lignes directrices quant à sa prise en charge. Issues Les exposés ...de cas issus d’Asie laissent entendre que les issues maternelles et foetales sont aggravées par la présence du SRAS pendant la grossesse. Résultats Des recherches ont été menées dans Medline afin d’en tirer les articles pertinents publiés en anglais entre 2000 et 2007. Des exposés de cas ont été analysés et nous avons sollicité l’opinion de spécialistes. Valeurs Les recommandations ont été formulées conformément aux lignes directrices élaborées par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs. Commanditaire La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Recommandations 1. Tous les hôpitaux devraient mettre en oeuvre des systèmes de prévention des infections, afin de s’assurer que des alertes au sujet des modifications que connaissent les facteurs de risque d’exposition au SRAS ou à d’autres maladies transmissibles potentiellement graves sont communiquées sans tarder aux unités cliniques, y compris l’unité de travail et d’accouchement. (III-C) 2. En présence d’une éclosion de SRAS, toutes les patientes enceintes évaluées ou admises à l’hôpital devraient faire l’objet d’un dépistage des symptômes et des facteurs de risque du SRAS. (III-C) 3. À leur arrivée au sein de l’unité de triage quant au travail, les patientes enceintes chez lesquelles la présence du SRAS est soupçonnée et probable devraient être placées dans une salle d’isolement dotée d’un système de ventilation à pression négative comptant au moins six renouvellements d’air à l’heure. Toutes les unités de travail et d’accouchement offrant des soins à des patientes chez lesquelles la présence du SRAS est soupçonnée et probable devraient disposer d’au moins une salle dans laquelle ces patientes peuvent connaître leur travail et leur accouchement en toute sûreté, et ce, malgré la nécessité d’assurer un isolement aérogène. (III-C) 4. Dans la mesure du possible, le travail et l’accouchement (y compris l’accouchement opératoire ou la césarienne) devraient être pris en charge, dans une salle d’isolement désignée dotée d’un système de ventilation à pression négative, par du personnel désigné disposant d’une tenue de protection et d’une formation spécialisée en prévention des infections. (III-C) 5. Tant l’anesthésie régionale que générale peuvent s’avérer adéquates pour l’accouchement des patientes atteintes du SRAS. (III-C) 6. Les nouveau-nés issus de mères atteintes du SRAS devraient être isolés au sein d’une unité désignée jusqu’à ce que leur état ait été satisfaisant pendant 10 jours ou jusqu’à ce que la période d’isolement de la mère ait pris fin. La mère ne devrait pas allaiter pendant cette période. (III-C) 7. Une équipe multidisciplinaire (comprenant des obstétriciens, des infirmières, des pédiatres, des spécialistes de la prévention des infections, des inhalothérapeutes et des anesthésiologistes) devrait être nommée au sein de chaque unité et être responsable de l’organisation et de la mise en oeuvre des protocoles de prise en charge du SRAS de l’unité. (III-C) 8. Le personnel offrant des soins aux patientes enceintes atteintes du SRAS ne devraient pas offrir leurs services aux autres patientes enceintes. Le personnel offrant des soins aux patientes enceintes atteintes du SRAS devraient activement faire l’objet d’une surveillance visant la fièvre et d’autres symptômes du SRAS. Ces personnes ne devraient pas travailler en présence de tout symptôme du SRAS se manifestant dans les 10 jours suivant une exposition à un patient atteint du SRAS. (III-C) 9. Tous les professionnels des soins de santé, les résidents et les membres du personnel de soutien devraient bénéficier d’une formation sur la prise en charge et le confinement des infections afin de prévenir la propagation du virus du SRAS. (III-A) 10. Les autorités sanitaires régionales, conjointement avec le personnel hospitalier, devraient envisager la désignation d’établissements ou d’unités de soins de santé particulières (y compris des centres de soins primaires, secondaires ou tertiaires) en ce qui concerne l’offre de soins aux patients atteints du SRAS ou de maladies semblables. (III-A)
Résumé Objectif Analyser les résultats et formuler des recommandations sur le recours à l'antibioprophylaxie dans le cadre d'interventions obstétricales. Issues Parmi les issues évaluées, on trouve ...la nécessité et l'efficacité du recours à des antibiotiques aux fins de la prévention des infections dans le cadre d'interventions obstétricales. Résultats La littérature publiée a été récupérée par l'intermédiaire de recherches menées dans Medline et The Cochrane Library au moyen de la rubrique « antibioprophylaxie dans le cadre d'interventions obstétricales ». Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et les articles publiés entre janvier 1978 et juin 2009 ont été incorporés à la directive clinique. Les lignes directrices actuellement publiées par le American College of Obstetrics and Gynecology ont également été incorporées à la directive clinique. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l'intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d'organismes s'intéressant à l'évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d'organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d'essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs Les résultats obtenus ont été analysés et évalués par le comité sur les maladies infectieuses de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada sous la gouverne des auteures principales, et les recommandations ont été formulées conformément aux lignes directrices élaborées par le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau 1). Avantages, désavantages et coûts La mise en œuvre de la présente directive clinique devrait réduire les coûts et les torts attribuables à l’administration d’antibiotiques lorsque celle-ci ne s’avère pas requise, ainsi que les torts attribuables à la non-administration d’antibiotiques lorsque ceux-ci pourraient s’avérer bénéfiques. Déclarations sommaires 1. Les données disponibles ne soutiennent pas le recours à l'antibioprophylaxie en vue d'atténuer la morbidité infectieuse à la suite d'un accouchement vaginal opératoire. (II-1) 2. Nous ne disposons pas de données suffisantes pour soutenir ou déconseiller le recours à l'antibioprophylaxie en vue d'atténuer la morbidité infectieuse dans les cas de retrait manuel du placenta. (III) 3. Nous ne disposons pas de données suffisantes pour soutenir ou déconseiller le recours à l'antibioprophylaxie au moment de la dilatation-curetage postpartum visant des produits de conception en rétention. (III) 4. Les données disponibles ne soutiennent pas le recours à l'antibioprophylaxie en vue d'atténuer la morbidité infectieuse à la suite d'un cerclage planifié ou d'urgence. (II-3) Recommandations 1. Toutes les femmes qui subissent une césarienne planifiée ou d'urgence devraient se voir administrer une antibioprophylaxie. (I-A) 2. Une dose unique d'une céphalosporine de première génération devrait constituer l'antibiotique à privilégier pour ce qui est des césariennes. Lorsque la patiente présente une allergie à la pénicilline, on peut avoir recours à la clindamycine ou à l'érythromycine. (I-A) 3. Dans le cas de la césarienne, l'antibioprophylaxie devrait être administrée de 15 à 60 minutes avant l'incision de la peau. Aucune dose additionnelle n'est recommandée. (I-A) 4. Lorsqu'une intervention à abdomen ouvert est de longue durée (>3 heures) ou que la perte sanguine estimée est supérieure à 1 500 ml, une dose additionnelle d'antibiotique prophylactique peut être administrée de 3 à 4 heures à la suite de la dose initiale. (III-L) 5. L'administration d'une antibioprophylaxie peut être envisagée pour atténuer la morbidité infectieuse associée à la réparation d'une lésion périnéale du troisième ou du quatrième degré. (I-B) 6. Chez les patientes massivement obèses (IMC > 35), il est possible d'envisager le doublement de la dose d'antibiotiques. (III-B) 7. L’administration d’antibiotiques aux seules fins de prévenir l’endocardite ne devrait pas être mise en œuvre chez les patientes qui doivent subir une intervention obstétricale, quelle qu’en soit la nature. (III-E)
Abstract Objective To review the evidence and provide recommendations on the use of antibiotics in preterm premature rupture of the membranes (PPROM). Outcomes Outcomes evaluated include the effect ...of antibiotic treatment on maternal infection, chorioamnionitis, and neonatal morbidity and mortality. Evidence Published literature was retrieved through searches of Medline, EMBASE, CINAHL, and The Cochrane Library, using appropriate controlled vocabulary and key words (PPROM, infection, and antibiotics). Results were restricted to systematic reviews, randomized control trials/controlled clinical trials, and observational studies. There were no date or language restrictions. Searches were updated on a regular basis and new material incorporated in the guideline to July 2008. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of health technology assessment and health technology assessment-related agencies, clinical practice guideline collections, clinical trial registries, and national and international medical specialty societies. Values The evidence obtained was reviewed and evaluated by the Infectious Diseases Committee of the Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada (SOGC) under the leadership of the principal authors, and recommendations were made according to guidelines developed by the Canadian Task Force on Preventive Health Care. Benefits, Harms, and Costs Guideline implementation should assist the practitioner in developing an approach to the use of antibiotics in women with PPROM. Patients will benefit from appropriate management of this condition. Validation This guideline has been reviewed and approved by the Infectious Diseases Committee and the Maternal Fetal Medicine Committee of the SOGC, and approved by the Executive and Council of the SOGC. Sponsor The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada.
Résumé Objectif Fournir des renseignements au sujet de la prise en charge de la bactériurie à streptocoques du groupe B (SGB) aux sagesfemmes, aux infirmières et aux médecins qui offrent des soins ...obstétricaux. Issues Les issues envisagées étaient la maladie néonatale à SGB, l’accouchement préterme, la pyélonéphrite, la chorioamnionite et la récurrence de la colonisation à SGB. Résultats Des recherches ont été menées dans Medline, PubMed et la base de données Cochrane afin d’en tirer les articles publiés en anglais jusqu’en décembre 2010 au sujet de la bactériurie à SGB pendant la grossesse. Dans le cadre de la présente directive clinique, la bactériurie est définie comme la présence de bactéries dans l’urine, sans égard au nombre d’unités formatrices de colonies par ml (CFU/ml). Les faibles numérations de colonies sont celles qui sont inférieures à 100 000 CFU/ml, tandis que les numérations de colonies élevées (significatives) sont celles qui sont de 100 000 CFU/ml ou plus. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés et aux études observationnelles pertinentes. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et intégrées à la directive clinique jusqu’en février 2011. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d’essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs Les recommandations ont été quantifiées au moyen des lignes directrices sur l’évaluation des résultats qui ont été formulées par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau). Avantages, désavantages et coûts Les recommandations formulées dans la présente directive clinique sont conçues pour aider les cliniciens à identifier les grossesses dans le cadre desquelles il s’avère approprié d’assurer la prise en charge de la bactériurie à SGB afin d’optimiser les issues maternelles et périnatales, de réduire le nombre de manifestations d’anaphylaxie antibiotique et de prévenir les hausses de l’antibiorésistance des pathogènes SGB et non SGB. Aucune analyse coûts-avantages n’est fournie.