Introduction Étude randomisée en double aveugle, en cross-over, contrôlée compare un traitement par pompe à insuline avec de l'insuline aspart ultrarapide (IFAsp) versus insuline aspart (IAsp) chez ...43 adultes diabétiques de type 1 pendant 14 jours. Matériels et Méthodes Le critère principal d'évaluation était la variation moyenne de la réponse glycémique post-prandiale 2 heures après un repas standardisé (dose d'insuline individuelle évaluée par un calculateur de bolus), exprimée par la variation moyenne de la glycémie (ΔGly0–2 h). Une mesure en continu de la glycémie (CGM) était réalisée au cours de l'étude. Résultats L'IFAsp a permis d'obtenir une ΔGly0–2 h significativement plus basse vs IAsp (3,03 versus 4,02 mmol/l; différence moyenne IC 95 %: − 0,99 − 1,95 ; − 0,03 ; P < 0,05). Cet effet hypoglycémiant plus marqué au moment des repas mis en évidence avec IFAsp versus IAsp a été confirmé par l'analyse du profil de la glycémie interstitielle (GI), les différences les plus importantes étant observées pour le petit déjeuner (à 60 min : Δ = 0,92 − 1,45 ;− 0,38, P < 0,001 et à 120min : Δ = − 1,13 −2,03 ; − 0,23, p < 0,05). Le temps passé avec une GI basse (≤ 3,9 mmol/l par 24 h) est significativement plus long avec IAsp (2 h 45) qu'avec IFAsp (2 h 03 ; différence moyenne IC 95%: − 0,42 − 0,72 ; − 0,11. Aucun nouveau signal de tolérance n'a été observé avec IFAsp en comparaison avec IAsp. Conclusions Au total, l'insuline aspart ultra-rapide a un effet hypoglycémiant significativement plus important que l'insuline aspart après un repas standardisé, ces résultats étant confirmés par la mesure en continu du glucose pour tous les repas. Le temps passé en hypoglycémie – mesuré par la glycémie interstitielle – est également moins important.
Nous avons exploré au CHU de Caen entre 01/2010 et 06/2015 173 hypertendus avec HTA : grade 2/3/résistante, + hypokaliémie, + incidentalome. L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) était dépisté par le ...rapport aldostérone/rénine (RAR) et confirmé par une aldostéronémie (A) basale élevée ou un freinage insuffisant après charge sodée IV ( n = 120) (cf poster Vivien et al.). L’HAP était confirmée chez 59 patients et exclue chez 114 (HE). La TDM et/ou le cathétérisme des veines surrénaliennes (KTVS) différenciaient les adénomes (AD, n = 34) des hyperplasies (HS, n = 25). La pression artérielle (164/90 vs 145/83) et le nombre d’anti-HTA (2,7 vs 1,8, p < 0,001) étaient significativement plus élevés pour AD/HS que pour HE. On observait une hypokaliémie chez 83 % des AD vs 63 % des HS et 22 % des HE et une A basale pour AD et HS > HE ( p < 0,001). L’A basale et après charge sodée IV n’était pas différente entre AD et HS. Il existait une séparation complète de l’A post-charge des HE vs AD/HS. Parmi les 34 AD, 10 étaient identifiés par TDM seul et 24 par cathétérisme (15 concordants, 9 discordants vs TDM). Vingt-six sur trente-quatre AD ont bénéficié d’une surrénalectomie (pour 8 : contre-indication ou refus de la chirurgie). Dix-neuf sur vingt-cinq HS ont eu un suivi longitudinal, tous étaient traités médicalement. L’HTA était mieux contrôlée après chirurgie d’un AD qu’après traitement médical d’une HS (−30 ± 8 vs −22 ± 13 mm Hg) avec 1,4 ± 1,3 vs 2,1 ± 0,9 anti-HTA pour AD et HS respectivement, dont 9 AD sans anti-HTA. Après traitement, 96 % AD vs 89,5 % HS étaient normokaliémiques.
L’utilisation du lugol (solution iodée) avant thyroïdectomie a été proposée pour réduire la vascularisation et les complications chirurgicales du Basedow. Cependant son efficacité réelle n’a jamais ...été évaluée et est controversée, certains auteurs ont même suggéré une fibrose secondaire compliquant le geste opératoire. Objectifs Évaluer : – l’impact du lugol préopératoire sur les complications chirurgicales de la maladie de Basedow ; – les modifications histologiques induites par le lugol. Patients et méthodes Enquête rétrospective, monocentrique portant sur les patients opérés pour maladie de Basedow au CHU de Caen entre le 1er juin 2006 et le 31 décembre 2012. La survenue des différentes complications per- et postopératoires a été analysée. Toutes les lames ont été relues par le même pathologiste qui attribuait un score subjectif de 0 à 3 pour 7 critères histologiques. Résultats Cinquante-deux patients ont été inclus, 21 dans le groupe lugol (L+) et 31 dans le groupe sans lugol (L−). La durée moyenne du traitement était de 15 jours et la dose moyenne de 30 gouttes par jour. Ont été observés les mêmes % d’hypoparathyroïdie transitoire et persistante, paralysie récurrentielle, hématome et infection dans L+ et L−. L’aspect histologique de la glande était similaire pour L+ et L− : type d’épithélium, desquamation épithéliale, pseudo papilles, colloïde, fibrose, vacuoles de résorption et tissu lymphoïde. Conclusion Cette étude rétrospective ne confirme pas l’intérêt du lugol en préopératoire dans la maladie de Basedow. Des données prospectives sont nécessaires pour le confirmer.
Introduction La pompe à insuline est une alternative chez les patients diabétiques de type 2 (DT2) insuffisamment contrôlés par de multiples injections d’insuline. Nous avons mené une étude ...rétrospective portant sur l’efficacité à long terme de la pompe à insuline chez des patients DT2 suivis au Centre Hospitalier Universitaire de Caen. Patients et méthodes Entre 1998 et 2012, 161 patients DT2 âgés de 58,3 ± 9,8 ans, avec un IMC de 33,2 ± 6,6 kg/m² et une HbA1c de 8,95 ± 1,68 %, ont été traités par pompe à insuline. 96 % des patients étaient antérieurement traités par insuline, dont 48 % par schéma basale-bolus et 37 % par insuline prémélangée, depuis 6,75 ± 4,6 ans, et à fortes doses (1,23 ± 0,88 U/kg/j). La metformine a été poursuivie dans 41 % des cas. Les données médicales ont été relevées à l’instauration de la pompe puis annuellement au cours du suivi. Résultats Après 1 an, l’HbA1c a diminué de – 1,29 % ( p < 0,001). 56,2 % des patients ont obtenu une HbA1c < 8 %. L’HbA1c a chuté de – 0,83 ± 1,28 % chez les patients antérieurement traités par basale-bolus. Pas de diminution significative de l’HbA1c quand l’HbA1c initiale était < 8 %. Les besoins en insuline ont diminué de 13 % ( p < 0,05) et le poids a augmenté de 2,9 ± 7,6 kg ( p < 0,001). Les variations de l’HbA1c et du poids n’étaient pas influencées par la prise de metformine. Au cours du suivi (5,13 ± 3,22 ans en moyenne), la diminution de l’HbA1c s’est maintenue jusqu’à 7 ans ( p < 0,01). La prise de poids était de 4 ± 11 kg à 5 ans ( p < 0,05). Conclusion Le traitement par pompe à insuline permet d’améliorer l’équilibre glycémique chez les patients DT2 et cet effet se maintient plusieurs années après l’instauration du traitement. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
Introduction Les bénéfices de l'utilisation au long cours du capteur de glucose en continu sur l'amélioration du contrôle glycémique lors d'un traitement par multi-injections d'insuline sont ...démontrés. En revanche, utilisés comme outil diagnostic, il n'existe pas d'évaluation consensuelle des résultats du capteur pour orienter les choix thérapeutiques. Patients et Méthodes Une étude auprès de diabétologues hospitaliers a analysé en vie réelle l'apport des résultats de capteur de glucose en continu (holter) dans le choix de la stratégie thérapeutique, chez des patients DT1 non équilibrés sous multi-injections. Résultats 155 diabétologues ont inclus 456 patients DT1 (hommes : 54 %), âge : 43,5 ± 15 ans, ancienneté du diabète : 17,5 ± 12 ans, HbA1c : 8,3 ± 1,2 % (55,7 % de patients > 8 %) malgré un traitement par 3 injections d'insuline ou plus (> 50 % des patients faisant des injections supplémentaires ponctuelles). Après holter glycémique (durée moyenne : 7,7 jours), 85 % des patients ont bénéficié d'une consultation avec le diabétologue. Pour aider à la décision thérapeutique, les données du holter ont été interprétées à l'aide d'un guide simple d'analyse en fonction des troubles observés : hyperglycémie postprandiale (64,7 %), dose d'insuline inadaptée à l'alimentation (45 %), hyperglycémie nocturne récurrente (40,1 %) liée à un bolus insuffisant au diner (24,3 %) ou à une basale trop faible (17,5 %), hypoglycémies nocturnes fréquentes asymptomatiques (35,6 %), moyenne glycémique élevée (34,8 %), alternances hyper et hypoglycémiques (34,3 %), phénomène de l'aube (23,6 %). À l'issue de cette consultation, le traitement est intensifié en multi-injections (56,9 % des patients) ou par pompe à insuline (17,7 %). Pour 46 % des patients intensifiant le traitement en multi injections, une pompe à insuline a été envisagée mais non retenue par refus du patient (2/3 des cas) ou report de la décision (1/4 des cas). La majorité des patients fait l'objet d'un renforcement de l'éducation thérapeutique. Conclusions Cette 1re étude en vie réelle confirme l'intérêt du capteur de glucose en continu à visée diagnostique, lorsque les données du capteur sont analysées scrupuleusement à l'aide d'un guide d'aide à la décision thérapeutique.
Introduction Si les bénéfices en termes d'amélioration du contrôle glycémique lors d'un traitement par multi-injections quotidiennes d'insuline a été démontré, les données issues de ces dispositifs ...pouvant orienter la décision thérapeutique n'ont pas été décrites chez l'enfant DT1. Matériels et Méthodes Conjointement à une cohorte adulte, une étude auprès de pédiatres et/ou diabétologues hospitaliers pour apprécier en vie réelle l'apport des paramètres de capteur de glucose en continu dans le choix de la stratégie thérapeutique chez des enfants DT 1 non équilibrés en multi-injections (HbA1c > 7,5 % et/ou hypoglycémie sévère > une fois par an et/ou hypoglycémies récidivantes > 4/semaine). Résultats 70 pédiatres/diabétologues hospitaliers ont inclus 182 enfants DT1 âge 12,1 ± 3,5 ans ancienneté du : 4.9 ± 3,6 ans. L'HbA1c est de 8,6 ± 1,4 avec 64,4 % d'enfants au dessus de 8 %. Les patients déclarent 2,9 hypoglycémies modérés symptomatiques par semaine et 12,6 % ont présenté au moins une hypoglycémie sévère dans les 6 mois précédents. L'insulinothérapie se compose de 3 injections pour 20,6 %, 4 injections pour 39,4 % et 5 injections pour 24,4 % des enfants à laquelle s'ajoutent des injections supplémentaires ponctuelles pour 36,6 % des patients. Pour 90 % des enfants, une consultation avec le diabétologue est prévue après la pose de l'holter glycémique pour en analyser les données. Pour aider à la décision thérapeutique, les informations issues du capteur les plus souvent citées sont : l'existence d'une hyperglycémie postprandiale récurrente (62,9 %), moyenne glycémique élevée (49,2 %), dose inadaptée à l'alimentation (47 %), hyperglycémie nocturne récurrente (37,9 %) soit due à un bolus dîner insuffisant (20,5 %) soit par basale trop faible (14,4 %), hypoglycémies nocturnes fréquentes asymptomatiques (22 %), alternances hyper et hypoglycémiques (19 %) et phénomène de l'aube (19 %). Conclusions Cette 1re étude en vie réelle sur 182 enfants DT1 non équilibrés confirme l'intérêt du capteur de glycémie en continu à visée diagnostique avec de précieuses informations sur les variations glycémiques et l'adaptation des doses sur lesquelles le pédiatre/diabétologue pourra s'appuyer pour sa décision thérapeutique.
Rationnel L'échec d'une insulinothérapie intensifiée par multi-injections (MI) pose la question de la place de l'insulinothérapie par pompe. OPT2MISE est le premier essai multicentrique, randomisé et ...contrôlé évaluant l'efficacité de la pompe après échec d'un schéma basal-bolus optimisé. Matériels et Méthodes 495 patients DT2 ont été inclus dans une phase de titration des doses d'insuline de 8 semaines (dose totale > 0,7 et < 1,8 U/kg/j) et les patients avec une HbA1c > 8 % et < 12 % randomisés dans le groupe pompe (P) ou MI pendant 6 mois. Les 6 mois suivants, les patients P conservaient la pompe et les patients MI étaient switchés vers P. Résultats 331 patients ont été randomisés (M/F 55/45 %, âge 56,0 ± 9,6 ans, IMC 33,4 ± 7,3, durée du diabète 15,1 ± 8,0 ans, HbA1 9,0 ± 0,8 %) et 291 ont terminé les 12 mois de l'étude. À 6 mois, on observait sous P une réduction d'HbA1c (P : − 1,1 ± 1,2 % vs MI : − 0,4 ± 1,1 %, p < 0,001), effet maintenu à 12 mois. Le passage de MI à P au 6e mois réduisait de –0,8 % HbA1, à 7,8 % pour les 2 groupes. À 12 mois, les 2 groupes avaient un taux de répondeurs (HbA1 < 8 %) de 57 %. La réponse à P était indépendante de la durée du diabète, de l'IMC, du niveau d'éducation, du score cognitif MoCA, et du nombre de glycémies capillaires journalier. À 6 mois, la dose totale d'insuline (DTI) était réduite de 20,4 % dans le groupe P vs MI. Dans le groupe MI, le passage à P permettait une baisse équivalente de 19 % de la DTI. La prise pondérale était comparable dans les 2 groupes (P +2,1 ± 5,2, MI : +2,3 ± 4,9 kg). La prise de metformine n'influencait pas le poids final. Sur les 12 mois d'étude, aucun épisode acido-cétosique n'était observé, une hypoglycémie sévère était observée chez 1 patient du groupe P et 2 patients du groupe MI. Conclusions L'étude OPT2MISE a démontré que la pompe à insuline assurait un avantage sur le contrôle glycémique en comparaison à un schéma basal-bolus optimisé, ainsi qu'une sécurité et une durabilité d'action.
L’ajustement du traitement par l’hydrocortisone (HC) de la maladie d’Addison est un enjeu au vu de la morbi-mortalité liée au sous-dosage ou au surdosage. La cortisolémie dosée 2 h après la prise ...matinale d’HC permet d’ajuster la dose substitutive journalière d’HC et d’éviter un surdosage chronique 1 . Le but de l’étude était de préciser l’impact du monitorage du traitement glucocorticoïde par les critères cliniques et biochimiques classiques de sous- ou surdosage et par la mesure de la cortisolémie 2 h après la prise matinale sur : – la qualité de vie (QoL) évaluée par les questionnaires SF-36 et AddiQoL et ; – la survenue d’un épisode d’ISA. Vingt-six patients ont été suivis 12 mois et ont bénéficié à 3, 6 et 12 mois d’un ajustement de l’HC selon les critères prédéfinis. Entre M0 et M12, la dose moyenne d’HC a été réduite de 20,4 ± 6,2 mg/j à 17,7 ± 2,1 mg/j. Dix-neuf patients ont réduit la dose initiale ou avaient d’emblée une dose d’HC ≤ 7,9 mg/m2 /j. Une dose journalière < 10 mg/m2 /j était associée à des scores de QoL supérieurs pour certaines dimensions du SF-36 (vs > 10 mg/m2 /j). Les patients traités par < 7,9 mg/m2 /j HC ( n = 9) n’ont pas présenté d’ISA et n’avaient pas une QoL altérée vs ceux traités par > 7,9 mg/m2 /j ( n = 17). Une substitution par une faible dose d’HC dans le but d’éviter un surdosage chronique n’a pas altéré la QoL des addisoniens et n’a pas été associée à la survenue d’épisodes d’ISA.
Le diagnostic d’hyperaldostéronisme primaire (HAP) repose sur un dépistage par le rapport aldostérone/rénine (RAR) et une confirmation par un test de freinage de l’Aldostérone (A), la charge sodée IV ...(TCS) étant le test le plus utilisé. Les recommandations de la SFE 2013 1 préconisent devant un RAR élevé, d’affirmer l’HAP si A basale > 550 pmol/L et d’infirmer si < 240 pmol/L. Nous avons exploré au CHU de Caen entre 01/2010 et 06/2015, 173 hypertendus avec HTA : grade 2/3/résistante, + hypokaliémie, + incidentalome. RAR et TCS ont été réalisés dans des conditions standardisées et 120 ont eu TCS. 39,9 % étaient hypokaliémiques. L’HAP était identifiée chez 59 patients, exclue chez 114. Le scanner et/ou le cathétérisme des veines surrénales différenciaient les adénomes ( n = 34) des hyperplasies ( n = 25). L’amélioration de l’HTA et la correction de l’hypokaliémie après traitement confirmaient le diagnostic. L’analyse ROC du RAR retrouvait une sensibilité de 94,9 % et une spécificité de 89,5 % au seuil de 50. L’analyse ROC du TCS ( n = 120) retrouvait une sensibilité de 86,4 % et une spécificité de 94,7 % au seuil de 160 pmol/L. Tous les patients avec A basale < 240 pmol/L freinaient au TCS. 28/29 patients avec A basale > 550 pmol/L avaient A/TCS >160 pmol/L. Les adénomes traités par chirurgie amélioraient davantage leur profil tensionnel que les hyperplasies (PAS –30 vs –22 mm Hg). Nos résultats sont concordants avec les recommandations SFE sur les seuils d’exclusion et d’affirmation de l’HAP.
Introduction Le traitement de référence du diabète de type 1 (DT1) chez les enfants et les adolescents est l’insulinothérapie intensive par multi-injection ou par pompe, associée à une éducation ...ciblée. Matériels et méthodes « L’affaire Birman » est un serious game interactif de mise en situation/résolution de problème, fondé sur les principes de l’insulinothérapie fonctionnelle. L’étude pilote avant-après multicentrique Ludidiab évalue son impact sur une population de jeunes sujets DT1 (11–18 ans). Avant (T0), quelques jours après (T1) et 6 mois après (T2) l’utilisation du jeu, les connaissances et compétences des sujets sont évaluées par 2 questionnaires validés : PedCarbQuiz (connaissances diététiques) et Diabetes Self Monitoring Profile (gestion de l’insulinothérapie). Résultats 47 patients ont été inclus dans 5 hôpitaux français : âge 13,9 ± 2,1 ans ; H/F 22/25 ; durée du diabète 5,9 ± 3,7 ans ; traitement multi-injection 51,1 %, pompe 49,9 % ; HbA1c baseline 8,4 ± 1,3 % ; scores PCQ et DSMP T0 : 31,9 ± 6,7 et 59,1 ± 9,9, respectivement. Parmi les 47 sujets, 20 et 47 % n’ont joué aucune et une seule partie complète, respectivement. Le score PCQ s’est amélioré significativement à T1 et T2 : 33,8 ± 5,0 et 36,1 ± 3,9 (p < 0,001), respectivement. Le score DSMP est resté inchangé : 60,2 ± 9,8 et 60,0 ± 10,0 à T1 et T2 (ns). L’HbA1c ne s’est pas modifiée significativement à T1 et T2 : 8,4 ± 1,2 et 8,0 ± 0,8 % (ns). Un questionnaire de satisfaction/utilisation soumis aux sujets après l’étude a montré une appréciation globale du jeu à 7/10, une envie de jouer à 5/10, la sensation d’avoir acquis des connaissances à 5/10 et la sensation d’avoir modifié ses habitudes de prise en charge à 1/10. Conclusion Dans cette étude, ce jeu apporte un bénéfice éducatif limité avec une amélioration des connaissances sans modification du comportement thérapeutique. Une utilisation plus structurée de ce support, intégré dans un programme complet d’éducation thérapeutique, mériterait d’être évaluée.