Distance, écart, brutalité, force, acharnement, fureur, rage, transgression, agression, sévices, répression, torture, oppression, sacrifice, inceste… les épreuves par lesquelles se déploie ou ...s’exprime la violence, loin des mots, dans ce qu’il conviendrait de qualifier de bestialité de l’humain sont multiples. La violence, physique ou morale, est déclinée à l’infini dans l’écriture romanesque de Mario Vargas Llosa et contenue dans chacun de ces mots. Si selon Gabriel García Márquez, Mario Vargas Llosa le rapporte dans l’essai qu’il consacre à l’écrivain colombien, pour écrire un bon roman sur la violence, il faut l’aborder de manière détournée, dans ses conséquences et non dans la description de décapités, d’éventrés…, l’écrivain péruvien, lui, l’aborde sous différents angles, selon les besoins de la narration. Il s’agit dans cet ouvrage de comprendre comment le texte, tissu verbal, peut rendre compte de cette litanie de manifestations de la violence, s’il n’y a pas un écart entre le dit et la manière de le dire dans l’œuvre de Mario Vargas Llosa. C’est dans l’écart ou dans la réduction de celui-ci que s’immisce l’autorité de l’écrivain, celle qui révèle le texte et son contenu au lecteur, la seule capable de sublimer la matière violente car dans les œuvres, en prenant chair grâce aux mots, la violence fait sens.
En el contexto de los años 2000, Santiago Roncagliolo (Abril rojo) y Diego Trelles Paz (Bioy) confrontan literatura e historia en ficciones en las que el recuerdo y conocimiento de los años de ...violencia se revelan al lector en su complejidad. En el presente caso, la literatura de la violencia centra su mirada en la historia reciente del conflicto armado interno que sacudió el país en las dos últimas décadas del siglo XX. La ficcionalización de la historia sirve de punto de partida a esta reflexión en la que se cuestionará la formación o revelación en el texto de una identidad mutilada.
Les deux romans des écrivains péruviens Diego Trelles Paz et Santiago Roncagliolo associent histoire et fiction dans des romans qui, tout en contribuant à la création et à la préservation de la ...mémoire traumatique du conflit interne armé qui a secoué le Pérou dans les années 1980-1990, révèlent l’identité mutilée des victimes.
En el contexto de los años 2000, Santiago Roncagliolo (Abril rojo) y Diego Trelles Paz (Bioy) confrontan literatura e historia en ficciones en las que el recuerdo y conocimiento de los años de violencia se revelan al lector en su complejidad. En el presente caso, la literatura de la violencia centra su mirada en la historia reciente del conflicto armado interno que sacudió el país en las dos últimas décadas del siglo XX. La ficcionalización de la historia sirve de punto de partida a esta reflexión en la que se cuestionará la formación o revelación en el texto de una identidad mutilada.
The two novels by Peruvian writers Diego Trelles Paz and Santiago Roncagliolo combine history and fiction in novels that, while contributing to the creation and preservation of the traumatic memory of the internal armed conflict that shook Peru in the 1980s and 1990s, also reveal the mutilated identity of the victims.
La novela del peruano Alonso Cueto (La hora azul, 2005) propone una reflexión sobre las relaciones entre el hombre y las memorias, su memoria personal y la de su país. El encuentro del personaje ...principal con la amante de su padre –militar que participó en la lucha contra Sendero luminoso en los años 80– le permite indagar su historia personal y metafóricamente, también se da a conocer la historia del trauma reciente de la Guerra sucia. Esa novela se puede leer como una representación estética de la memoria peruana y participa, en el marco de la ficción, al proceso de comprensión de la situación de violencia emprendido con la investigación de los miembros de la Comisión de la Verdad y Reconciliación. Por consiguiente, el artículo se centra en el testimonio que proporciona el personaje femenino cuyo cuerpo sirve de hito dentro de esta búsqueda de la verdad y de la historia. Un cuerpo inasible, lastimado, a la imagen de la memoria que se intenta reconstruir, un cuerpo que para escapar al peso del pasado y del trauma del conflicto se suicida y le deja al otro la misión de contar, el legado de la memoria.
La violence – angoisse, souffrance et mort – n’est pas belle, sinon en image, dans l’histoire écrite et dans l’art. Maurice Merleau-Ponty, Humanisme et terreur, essai sur le problème communiste
Il suffit de poser son regard sur la couverture du roman La Fiesta del chivo pour comprendre que le romancier péruvien Mario Vargas Llosa situe celui-ci d’emblée dans la thématique du pouvoir. ...L’illustration choisie est un des motifs de la fresque d’Ambrogio Lorenzetti : « L’allégorie du mauvais gouvernement ». Le message ne peut être plus explicite lorsque le lecteur associe le personnage central du tableau, ce mauvais gouvernant cornu au bouc annoncé par le titre et lui-même offert en offra...
Parler de la Mort est avant tout parler de l'angoisse qu'elle engendre, des attitudes qu'elle suscite et des espaces réels ou mentaux que les vivants créent pour la saisir, la fuir, la conjurer, la ...combattre, la rendre complice ou même la désirer. C'est aussi parler d'un universel humain qui la met en scène et que la tradition répercute dans la religion, l'art et l'être social de toute communauté. Pourtant certaines sociétés contemporaines ont, à bien des égards, modifié profondément ce rappo...