For those of us who teach courses dealing with crime, delinquency, law, and social control, we are all too familiar with undergraduates' tendencies to comprehend criminal behavior in overly ...simplistic terms, and their willingness to commit to equally simple policy solutions. The authors take these as a foundation and proceed to expose the underlying complexities (e.g., they explore the offender typology as to whether they are novice or chronic, generalists or specialists, acting impulsively or in premeditated fashion, with expressive or instrumental motivations, and they consider the bases used by offenders in target selection). Beyond the usual methodological concerns that we face with official statistics, self-report studies, and victimization surveys, it is essential that they learn to develop a picture of criminal reality from a combination of these three sources.
Devenir de pesticides organochlorés persistants dans les sols antillais : le cas de la chlordécone
Colloque de restitution - "Évaluation et Réduction des Risques liés à l’Utilisation des Pesticides" - Pesticides & Environnement. 2007; Pesticides et Environnement - Colloque du Programme "Evaluation et Réduction des Risques liés à l'Utilisation des Pesticides", Reims, FRA, 2007-11-07-2007-11-09,
2007
Conference Proceeding
Devenir de pesticides organochlorés persistants dans les sols antillais : le cas de la chlordécone
Colloque de restitution - "Évaluation et Réduction des Risques liés à l’Utilisation des Pesticides" - Pesticides & Environnement. 2007; Pesticides et Environnement - Colloque du Programme "Evaluation et Réduction des Risques liés à l'Utilisation des Pesticides", Reims, FRA, 2007-11-07-2007-11-09,
2007
Conference Proceeding
Des insecticides organochlorés (dieldrine, HCH, chlordécone) ont été appliqués dans les bananeraies des Antilles françaises des années 60 à 90. Les deux premiers sont rarement détectés dans les sols ...et les eaux. La chlordécone, très stable et hydrophobe, a été largement détectée depuis 1999 dans les eaux de source, puis dans les «racines» récoltées. L’analyse des sols de parcelles agricoles renseignées par des chroniques rétrospectives d’apports a permis de valider un modèle de dissipation de la chlordécone par les eaux de drainage, seul processus permettant la très lente décontamination des sols. Les coefficients de partage apparents, élevés, entre la fraction sorbée sur la matière organique des sols et la fraction en solution (Koc), décroissent selon la nature minéralogique des sols : allophane, halloysite + oxyhydroxides, halloysite. Les concentrations des eaux de drainage confirment la réalité des différents Koc. Des expérimentations au champ et en conditions contrôlées ont montré la prédominance d’une contamination des organes végétaux souterrains par contact, compliquée par une distribution de la chlordécone en «copeaux» dans les sols. Là où la chlordécone n’a pas été profondément incorporée par des labours, des décapages superficiels localisés en créneaux permettent d’obtenir des «racines» peu contaminées. Aucun indice de biodégradation ni solution de bio-remédiation n’ont été identifiés.
Between the 60’ and the 90’, organochlorides, i.e. dieldrin, HCH and chlordécone have been applied as insecticides on banana crops in the F.W.I.. The firsts are rarely detected in water resources. Since 1999, chlordecone has been largely detected in sparkling waters, and then in harvested roots (yam, sweet potato, dasheen…). Soil analysis of a “space for time” parcel network, where different chlordecone input schedules have been established, allowed validating a model of chlordecone dissipation by drainage water. This process appeared to be the only one capable of reducing the soil contamination. The bulk partition coefficients between the sorbed fraction on the soil organic matter and the soluble fraction (Koc) decreased according to the nature of the mineral fraction: allophane, halloysite +oxi-hydroxides, halloysite. The drainage water concentrations corroborated this gradation. Field and green-house experiments showed that the contamination of below ground plant organs results mainly from a contact with the surrounding soil, which was difficult to highlight because of the chip distribution of chlordécone. Where chlordecone has not been deeply incorporated by previous tillage, local scrapings allow to harvest few contaminated “roots”. No biodegradation index or bio- remediation plant has been identified.
Des insecticides organochlorés (dieldrine, HCH, chlordécone) ont été appliqués dans les bananeraies des Antilles françaises des années 60 à 90. Les deux premiers sont rarement détectés dans les sols ...et les eaux. La chlordécone, très stable et hydrophobe, a été largement détectée depuis 1999 dans les eaux de source, puis dans les «racines» récoltées. L’analyse des sols de parcelles agricoles renseignées par des chroniques rétrospectives d’apports a permis de valider un modèle de dissipation de la chlordécone par les eaux de drainage, seul processus permettant la très lente décontamination des sols. Les coefficients de partage apparents, élevés, entre la fraction sorbée sur la matière organique des sols et la fraction en solution (Koc), décroissent selon la nature minéralogique des sols : allophane, halloysite + oxyhydroxides, halloysite. Les concentrations des eaux de drainage confirment la réalité des différents Koc. Des expérimentations au champ et en conditions contrôlées ont montré la prédominance d’une contamination des organes végétaux souterrains par contact, compliquée par une distribution de la chlordécone en «copeaux» dans les sols. Là où la chlordécone n’a pas été profondément incorporée par des labours, des décapages superficiels localisés en créneaux permettent d’obtenir des «racines» peu contaminées. Aucun indice de biodégradation ni solution de bio-remédiation n’ont été identifiés.
Between the 60’ and the 90’, organochlorides, i.e. dieldrin, HCH and chlordécone have been applied as insecticides on banana crops in the F.W.I.. The firsts are rarely detected in water resources. Since 1999, chlordecone has been largely detected in sparkling waters, and then in harvested roots (yam, sweet potato, dasheen…). Soil analysis of a “space for time” parcel network, where different chlordecone input schedules have been established, allowed validating a model of chlordecone dissipation by drainage water. This process appeared to be the only one capable of reducing the soil contamination. The bulk partition coefficients between the sorbed fraction on the soil organic matter and the soluble fraction (Koc) decreased according to the nature of the mineral fraction: allophane, halloysite +oxi-hydroxides, halloysite. The drainage water concentrations corroborated this gradation. Field and green-house experiments showed that the contamination of below ground plant organs results mainly from a contact with the surrounding soil, which was difficult to highlight because of the chip distribution of chlordécone. Where chlordecone has not been deeply incorporated by previous tillage, local scrapings allow to harvest few contaminated “roots”. No biodegradation index or bio- remediation plant has been identified.