Botanical gardens and arboreta, which have considerable role in the conservation of plant diversity, are valuable natural resources. A decision support and registration system is needed in the ...management and planning of these worthy areas.
Botanik bahçeleri ve arboretumlar bitki çeşitliliğinin korunmasında önemli rol oynayan değerli doğal kaynak parçalarıdır. Bu değerli alanların yönetim ve planlanmasında bir karar destek ve kayıt sistemine ihtiyaç duyulmaktadır. Çünkü arboretumların başlıca bileşenini oluşturan ve coğrafi bir konuma sahip olan bitkilerin konumlarının belirlenmesi, kayıtlarının tutulması ve izlenmesi gerekmektedir.
Les résultats scientifiques acquis récemment sur la diversité végétale et la vulnérabilité des écosystèmes et des espèces aux contraintes environnementales et aux changements globaux, conduisent les ...praticiens à s’interroger sur le devenir des systèmes dont ils ont la gestion.Si les arboretums répondent toujours à leurs objectifs initiaux de collection, conservation et démonstration, ils présentent aujourd’hui un regain d’intérêt et ils peuvent prétendre s’insérer dans les dispositifs mis en place pour répondre aux nouveaux enjeux auxquels les gestionnaires forestiers et les urbanistes devront répondre…L’analyse historique des introductions sur des périodes de temps longues doit être entreprise et complétée par une politique concertée de réintroduction permettant d’apporter des éléments sur le comportement d’un grand nombre d’espèces dans des contextes pédoclimatiques variés.La contribution du Réseau des Arboretums Publics doit se positionner en amont de ces tests en proposant un panel de nouvelles espèces et populations potentiellement utilisables en foresterie classique ou urbaine, tout en permettant l’analyse des effets directs et différés de contraintes climatiques (résistance au stress hydrique, fortes températures, gels, excès d’eau, etc.).
Les résultats scientifiques acquis récemment sur la diversité végétale et la vulnérabilité des écosystèmes et des espèces aux contraintes environnementales et aux changements globaux, conduisent les ...praticiens à s’interroger sur le devenir des systèmes dont ils ont la gestion.Si les arboretums répondent toujours à leurs objectifs initiaux de collection, conservation et démonstration, ils présentent aujourd’hui un regain d’intérêt et ils peuvent prétendre s’insérer dans les dispositifs mis en place pour répondre aux nouveaux enjeux auxquels les gestionnaires forestiers et les urbanistes devront répondre…L’analyse historique des introductions sur des périodes de temps longues doit être entreprise et complétée par une politique concertée de réintroduction permettant d’apporter des éléments sur le comportement d’un grand nombre d’espèces dans des contextes pédoclimatiques variés.La contribution du Réseau des Arboretums Publics doit se positionner en amont de ces tests en proposant un panel de nouvelles espèces et populations potentiellement utilisables en foresterie classique ou urbaine, tout en permettant l’analyse des effets directs et différés de contraintes climatiques (résistance au stress hydrique, fortes températures, gels, excès d’eau, etc.).
Les résultats scientifiques acquis récemment sur la diversité végétale et la vulnérabilité des écosystèmes et des espèces aux contraintes environnementales et aux changements globaux, conduisent les ...praticiens à s’interroger sur le devenir des systèmes dont ils ont la gestion.Si les arboretums répondent toujours à leurs objectifs initiaux de collection, conservation et démonstration, ils présentent aujourd’hui un regain d’intérêt et ils peuvent prétendre s’insérer dans les dispositifs mis en place pour répondre aux nouveaux enjeux auxquels les gestionnaires forestiers et les urbanistes devront répondre…L’analyse historique des introductions sur des périodes de temps longues doit être entreprise et complétée par une politique concertée de réintroduction permettant d’apporter des éléments sur le comportement d’un grand nombre d’espèces dans des contextes pédoclimatiques variés.La contribution du Réseau des Arboretums Publics doit se positionner en amont de ces tests en proposant un panel de nouvelles espèces et populations potentiellement utilisables en foresterie classique ou urbaine, tout en permettant l’analyse des effets directs et différés de contraintes climatiques (résistance au stress hydrique, fortes températures, gels, excès d’eau, etc.).
Provider: - Institution: - Data provided by Europeana Collections- Très tôt, le besoin d'un contact charnel avec les oeœuvres d'art l'habite: plus de deux cents expositions dans le monde en ...témoignent. Gagnant la confiance des collectionneurs les plus réticents, il met sur pied, en 1964, la fameuse exposition des grandes collections suisses. Par ailleurs, il établit le catalogue raisonné de Frédéric Bazille, d'Alfred Sisley, et travaille depuis quarante ans à celui de Renoir. Il est l'âme de la Fondation de l'Hermitage, à laquelle Lausanne doit une bonne part de sa renommée internationale. Portrait d'un passionné. 00:00:00 – 00:00:33 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à François Daulte et tourné à Lausanne à la Fondation de l'Hermitage le 24 avril 1995. L'interlocuteur est Bertil Galland. 00:00:33 – 00:01:44 (Séquence 1) : François Daulte évoque ses premiers contacts avec le monde de l'art : vers quatre ou cinq ans, ses souvenirs portent sur un grand poêle en catelles bleues. Chacune d'entre elles représentait des dessins des "Fables" de La Fontaine et la mère de François Daulte les lui expliquait fréquemment ce qui fait qu'il s'en sert encore beaucoup aujourd'hui. Il a pu apercevoir, la Fête des Vignerons de 1927, depuis les fenêtres d'une maison construite par des soyeux lyonnais, réfugiés depuis la révocation de l'Edit de Nantes à la rue d'Italie. François Daulte a été captivé par les costumes, les musiciens et tous les personnages passant devant sa maison. 00:01:44 – 00:02:21 (Séquence 2) : François Daulte a connu le peintre Steven-Paul Robert quand il était enfant. Ses parents possédaient une maison près des Chevalleyres, au-dessus de Vevey, où l'artiste avait une demeure et un atelier. François Daulte enfant a souvent pu voir ses tableaux. Il a été frappé par les arbres décharnés, l'automne ou le printemps, que Steven-Paul Robert savait rendre avec une intensité extraordinaire. 00:02:22 – 00:06:24 (Séquence 3) : François Daulte explique que son père était Suisse et professeur de dogmatique et de philosophie alors que sa mère était Française et une des premières femmes à suivre l'Ecole de Sèvres – qui préparait à l'enseignement secondaire en France. Ainsi, François Daulte a vécu entre ces deux pays. On lui a plusieurs fois demandé pourquoi il ne se fixait pas à Paris, mais il n'a jamais voulu choisir et n'a jamais acquis la nationalité française bien qu'il ait une maison d'édition dans chacun des deux pays. Il est très attaché à la France qui a vu naître sa vocation. Il passait en effet les vacances chez une grand-mère à Montpellier et elle le conduisait chaque dimanche au Musée Fabre. Après avoir traversé les galeries de Poussin et Zurbarán, ils s'arrêtaient presque toujours devant deux tableaux du XIXe siècle qui ont joué un grand rôle dans la vie de François Daulte. Le premier est "Bonjour Monsieur Courbet" du peintre du même nom et dans lequel on peut voir l'artiste arriver à Paris et être reçu par le mécène Alfred Bruyas avec tant de respect qu'un autre titre de l'œuvre est "La fortune saluant le génie". Or, ce que la grand-mère de François Daulte cherchait à lui faire voir dans ce tableau était surtout la représentation de la lumière du midi de la France, une lumière qui éteint les couleurs au lieu de les exalter. Le deuxième tableau est "La vue de village" de Frédéric Bazille où on voit une paysanne vêtue d'une robe blanche ceinturée de rouge vif et s'abritant sous un grand parasol pour regarder au loin le petit village de Castelnau-le-Lez. La grand-mère de François Daulte lui expliquait en rentrant qui était cette jeune fille. Ces deux œuvres ont joué un rôle fondamental dans l'orientation de François Daulte vers l'art même si à l'époque il ne savait pas ce qu'était un historien de l'art ou un conservateur et que ces disciplines n'étaient pas enseignées à l'université à l'époque. Ainsi, lorsque François Daulte a fait sa thèse de doctorat sur Bazille précisément, il a dû se rendre à Paris afin d'une part, de suivre les cours de l'Ecole du Louvre et d'en obtenir le diplôme permettant d'entrer dans les musées français et, d'autre part, de réunir les documents nécessaires à sa thèse. 00:06:25 – 00:07:23 (Séquence 4) : Bertil Galland évoque le contact très concret de François Daulte avec les oeuvres d'art, qu'il compare à celui d'autres historiens de l'art ou à celui de Malraux, qui travaillait sur reproduction. François Daulte explique en effet n'avoir jamais été très attiré par le concept de musée imaginaire et a toujours apprécié les périodes d'accrochage des expositions car cela permet de tenir et de regarder les tableaux sous tous leurs angles. Il y a un contact quasi charnel avec l'oeuvre d'art. François Daulte a voulu conserver cette approche durant toute sa carrière et les quelque 200 expositions qu'il a pu organiser en Suisse, en France, aux Etats-Unis et au Japon. 00:07:24 – 00:08:07 (Séquence 5) : François Daulte commente le tableau de Sisley se trouvant derrière lui au moment de l'entretien. Il s'agit d'une des premières oeuvres reçues, par la Fondation de l'Hermitage, de la famille Chavan. On peut y remarquer que Sisley avait plus d'intérêt pour représenter l'espace que la surface, comme beaucoup d'impressionnistes. Il fait entrer le spectateur dans le paysage au moyen de petits personnages servant de raccourcis visuels. 00:08:09 – 00:11:07 (Séquence 6) : François Daulte revient sur l'ensemble de sa carrière et sur toutes les expositions qu'il a organisées et qui ont été rendues possibles par la confiance qu'il a su inspirer aux collectionneurs du monde entier. Bertil Galland souligne qu'on ne lui a jamais refusé une oeuvre. François Daulte précise que ce fut rare mais que c'est arrivé, par exemple lors de l'exposition sur les chefs d'œuvre suisses en 1964 : la plupart des collectionneurs privés et des musées suisses étaient d'accord de prêter, sauf le Musée de Bâle. François Daulte a cependant une relation privilégiée avec les collectionneurs privés de réputation difficile. Parmi eux, il évoque les premiers qu'il a rencontrés quand il est venu s'installer à Paris pour ses études et qu'il visitait les collections particulières, dans les années 1940 jusqu'à fin 1952. Le premier fut Claude Roger Marx dont le père avait publié une très belle étude sur Bazille, après sa mort pendant la guerre de 1870, au siège de Beaune-la-Rolande. François Daulte a demandé à Claude Roger Marx une copie du texte en question et ils ont sympathisé car ils partageaient les mêmes idées sur la peinture. François Daulte a ainsi pu travailler dans le bureau de Claude Roger Marx, consulter ses livres et ses collections de dessins et de gravures, même pendant son absence. D'ailleurs, la plupart des collectionneurs au lendemain de la guerre agissaient de la sorte et considéraient les requêtes sous un jour spontanément favorable. 00:11:09 – 00:12:19 (Séquence 7) : François Daulte évoque ses rencontres avec les familles de peintres et plus particulièrement avec celle d'Albert Marquet, avec laquelle il est très lié. L'artiste venait de décéder quand François Daulte est arrivé à Paris mais il a pu demander à son épouse, via des amis, de pouvoir voir les collections d'Albert Marquet. Ils sont immédiatement devenus amis. Madame Marquet donnait table ouverte un jour par semaine à midi et c'est à ces occasions que François Daulte a rencontré Madame Matisse, Georges Besson et plusieurs peintres de l'époque dont Brianchon et Oudot. Il s'est également lié d'amitié avec le grand collectionneur et directeur de La Samaritaine Georges Renan, chez Madame Marquet. Il avait en effet commandé au peintre une série de 12 tableaux de grand format, où était représentée la vue depuis son atelier, avec le Pont Neuf, la sculpture d'Henri IV et les murailles de la Place Dauphine. 00:12:21 – 00:16:54 (Séquence 8) : François Daulte évoque ses premiers contacts avec des collectionneurs américains, dus à sa femme, dont une partie de la famille vivait sur place. Elle s'appelait Renée Chatelanat et ils se sont mariés en 1952. En 1953, ils ont fait leur premier voyage aux Etats-Unis et tout d'abord à New York. François Daulte avait lu, dans des ouvrages sur Sisley, que le collectionneur New Yorkais Franz Meyer possédait une œuvre du peintre, dont François Daulte préparait le catalogue raisonné à l'époque. Il lui a téléphoné et ils ne se sont pas très bien compris au cours de la conversation : Franz Meyer a cru que François Daulte venait de Lucerne où il avait lui-même transité en quittant l'Allemagne. Il l'a ainsi invité à déjeuner avec sa femme et pendant les trois semaines de leur séjour sur place, Franz Meyer venait les chercher tous les matins avec sa voiture pour les conduire chez des amis dont il savait qu'ils possédaient un tableau de Sisley. Ils sont donc restés très liés par la suite et Franz Meyer leur a souvent rendu visite à Lausanne, avant de mourir prématurément. Par lui, François Daulte a connu beaucoup des grands collectionneurs américains : il rend ici hommage à deux d'entre eux. Joan Payson Whitney était une femme extraordinaire qui a constitué une collection dans sa maison de Manhasset et qui possédait une propriété – "Hope Sound" – sur une île près de Palm Beach en Floride. Elle a souvent invité François Daulte et son épouse à y séjourner et rencontrer diverses personnes, dont l'ambassadeur et gouverneur Averell Harriman. François Daulte précise que Joan Payson Whitney a été nommée la femme sportive des Etats-Unis et a créé une équipe de base-ball, les Mets de New York. Il ajoute qu'elle l'a invité un matin à voir des tableaux qu'on lui proposait, dans la galerie Carstairs. Ensemble, ils avaient étudié ces œuvres – un Degas et un Cézanne – avec également le directeur, un Français, Roland Belay. Puis ils étaient repartis sans jamais parler d'argent, ce qui avait surpris François Daulte. Les choses se faisaient ainsi à l'époque : il a en effet pu voir la même chose avec Paul Mellon, mécène du Musée de Washingt