Cet enfant d'Yverdon retrace les étapes de sa vie de médecin, qui a acquis une réputation internationale comme pionnier de la chirurgie de la main. Du même coup, cet entretien nous fait découvrir les ...secrets de la main, sa signification dans l'histoire de la civilisation et dans l'existence quotidienne de chacun. On entre dans les détails du progrès médical tout en laissant au professeur Verdan la possibilité d'évoquer divers aspects de sa vie et de sa pensée, ses contacts avec l'Amérique, son projet d'un Musée de la Main. Le film est tourné dans le cadre enchanteur de la maison du médecin, au bord du Léman. 00:00:00 – 00:00:21 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Claude Verdan et tourné à Cully le 10 octobre 1986. L'interlocuteur est Bertil Galland. 00:00:21 – 00:01:30 (Séquence 1) : Le thème de la main humaine a été au centre de la vie de Claude Verdan. On lui demande de faire l’éloge de la main. Le chirurgien s’est intéressé à la main sur les plans chirurgical, philosophique et anthropologique. Quand Claude Verdan a pris sa retraite, il s’est intéressé à la signification spirituelle de la main. 00:01:31 – 00:02:03 (Séquence 2) : A partir de sa retraite qu'il a prise en 1981, Claude Verdan a commencé à faire de la sculpture, en façonnant des mains en terre. Sa première œuvre, qu’il indique du doigt, est visible au premier plan de l’image. Ses sculptures représentent des mains ou des allégories liées à la main. 00:02:04 – 00:03:24 (Séquence 3) : Claude Verdan a opéré des milliers de mains. On demande à Claude Verdan de parler plus spécifiquement des doigts auxquels il attribue une personnalité. Il cite Aristote "la main est l’instrument des instruments", puis Anaxagore "la main c’est l’homme", car pour lui elle caractérise toutes les capacités humaines. Claude Verdan attribue à chaque doigt une signification propre et donne l’exemple des primates. Pour Claude Verdan, la main est l'homme parce qu'elle caractérise toutes les capacités humaines. 00:03:25 – 00:06:17 (Séquence 4) : Claude Verdan accorde une grande importance au pouce. Chaque doigt a sa propre signification. Il explique la morphologie et l'utilisation du pouce chez différents primates. L'homme est passé de la position quadrupède à celle de bipède pour libérer ses mains afin de les utiliser comme outil. En parallèle du redressement du corps, le pouce s'oppose progressivement aux autres doigts de la main. Il parle des caractéristiques de la main en lien avec l’évolution du cerveau, comme la sensibilité. La possibilité de préhension a été rendue possible par l’opposition du pouce aux autres doigts. En outre, selon Verdan, la main, grâce au bras faisant levier, permet de connaître le monde. En touchant et en rapportant des objets, la main permet de sentir les formes et les températures à soi. La main a aussi une capacité de connaissance de la forme, stéréognosie que Claude Verdan appelle le sixième sens. 00:06:19 – 00:08:21 (Séquence 5) : Claude Verdan retrace son enfance qu’il a passée à Yverdon jusqu’à l’âge de 16 ans. Il garde de merveilleux souvenirs de sa jeunesse. Ses parents avaient une propriété dans la campagne vaudoise, à Saint-George, avec des vergers, une ferme et un fermier. Il tient de sa mère, qui était passionnée d’horticulture, un amour pour la nature et de son père le sens de la rigueur. Le père de Claude Verdan était ingénieur-électrien. Il avait une fabrique d’appareils électriques à haute tension. Il était passionné de mathématiques et d’astronomie. Son père aurait voulu être professeur, ce qui faisait de lui un excellent enseignant pour ses fils auxquels il apprenait l'astronomie avec Flammarion. 00:08:24 – 00:10:29 (Séquence 6) : A l’âge de 11 ans, Claude Verdan a été envoyé une année par son père à Aarau en Suisse allemande. Il a suivi les cours à la Gemeindeschule où il a appris l’allemand et le suisse allemand. Il précise que pour ses camarades apprendre l’allemand c’était comme apprendre une langue étrangère et que lui-même était rapidement au même niveau qu’eux. Claude Verdan se souvient avoir été difficilement accueilli. Après avoir fait ses preuves, il a été accepté par ses camarades. A son retour à Yverdon, il a continué sa scolarité normalement mais ses parents lui ont fait donner des leçons de grammaire française. Selon Verdan, cette année en Suisse alémanique lui a rendu de nombreux services par la suite, notamment par rapport à sa carrière militaire. Claude Verdan a poursuivi ensuite ses études au gymnase scientifique à Lausanne. Son père souhaitait qu'il devienne un scientifique. Il a suivi parallèlement des cours de latin. 00:10:32 – 00:12:16 (Séquence 7) : A Aarau, Claude Verdan a appris par ses logeuses à faire des travaux à l’aiguille tels que tricoter, broder et faire de la dentelle. Il envoyait à sa mère le résultat de ses travaux à l'aiguille, notamment à Noël. Ces travaux lui ont donné une certaine dextérité manuelle et ont contribué à lui faire aimer le détail. Il se réfère à Léonard de Vinci qui disait qu’il n’y a pas de détails dans l’exécution. Claude Verdan évoque une anecdote en lien avec ses connaissances de la dentelle lorsque qu’il exerçait à la Clinique de Longeraie: il a montré à une de ses infirmières veilleuses comment faire un point de dentelle correctement. 00:12:20 – 00:13:42 (Séquence 8) : Claude Verdan raconte comment il a poursuivi sa scolarité au gymnase scientifique de Lausanne, tout en faisant du latin. A cette période, en 1926, des événements difficiles sont survenus dans sa vie. Son frère aîné est décédé à la Gummfluh à la suite d’un accident. Claude Verdan était lui même malade, il avait une appendicite perforée avec une péritonite. Il s’est trouvé pendant plusieurs jours entre la vie et la mort. Il explique que sa situation a été très critique pendant plusieurs jours puisqu'il n'y avait ni antibiotiques ni sulfamides à l'époque. Pendant sa maladie, il s’est promis que s’il guérissait il deviendrait médecin. Pour Claude Verdan, ces moments dramatiques ont été le point de départ de sa carrière en médecine. 00:13:47 – 00:15:46 (Séquence 9) : On invite Claude Verdan à parler de ses études de médecine. Il est entré à l’Université de Lausanne en octobre 1927 avant l’âge de 18 ans. Malgré sa maladie et sa convalescence passée à la Neuveville chez des amis à ses parents, la famille du pasteur Genton, il a terminé son Gymnase en même temps que ses camarades. La première année de médecine a été pour Claude Verdan synonyme de détente : il estime n’avoir pas beaucoup étudié et être passé en deuxième année de façon limite. A la suite d’une réprimande du Professeur Auguste Roud, il s'est appliqué dans les cours d'anatomie, de physiologie et de biologie. La deuxième année d'études, il s’est accroché et a passé une brillante année. Une fois les deux années propédeutiques achevées, Claude Verdan a effectué son service militaire. 00:15:51 – 00:17:47 (Séquence 10) : Claude Verdan explique que le service militaire a joué un grand rôle dans sa vie puisqu'il est très patriote. Il précise qu’il a toujours été patriote, par l’influence de son père notamment, et qu’il aimait la Suisse, ses organisations. Il se sent proche des Suisses allemands du fait d'y avoir passé un an : Verdan trouve les Suisses allemands très sympathiques, travailleurs, honnêtes. Claude Verdan a pu mener en parallèle ses carrières militaires et médicales. Il a gradé jusqu’au titre de colonel-médecin et il a pu être à la tête du service chirurgical de l’armée. Il a travaillé avec une commission pendant quatre ans à la rédaction d’un règlement spécial de chirurgie de guerre qui a été ratifié par la suite par les plus hautes instances des Etats-Unis. A cette occasion, Verdan s'est rendu au Pentagone pour valider ce document qui est resté en application jusqu'à quelques années avant le tournage de cet entretien. 00:17:53 – 00:20:19 (Séquence 11) : Claude Verdan explique comment s'est effectué le passage des études de médecine à la pratique en tant que chirurgien de la main. Il a effectué des stages post-gradués lui donnant une large et solide base : le professeur Michaud l’a envoyé chez le Professeur Askanazy à Genève pour pratiquer dans le domaine de l’anatomie pathologique, puis il est allé à Zurich chez Silberschmidt et Grumbach étudier la bactériologie. Claude Verdan avait l’intention de poursuivre une carrière de chirurgie ou de gynécologie, mais il a dû arrêter sa formation pour gagner sa vie à cause de problèmes familiaux. Le professeur Zollinger, médecin-chef de la Caisse nationale en cas d'accidents, CNA, qui l’avait vu à Zurich dans le service de chirurgie du Professeur Clairmont, lui a proposé de venir travailler à Lausanne comme médecin d’arrondissement de la Caisse nationale pour seconder le docteur de Kalbermatten. Claude Verdan a quitté sa carrière pour effectuer un travail administratif de médecin-conseil. On demande à Claude Verdan ce que la manipulation de dossiers lui a apporté mis à part un gagne-pain. Pour Claude Verdan, ce travail était un sacrifice car il interrompait sa carrière de chirurgien. 00:20:25 – 00:23:34 (Séquence 12) : Claude Verdan a souffert d'interrompre sa carrière chirurgicale mais il en a retiré une grande expérience en médecine des accidents, une connaissance de la loi de l’assurance maladie-accident et une habileté à rédiger des expertises. Claude Verdan a réalisé l'importance du nombre d'accidents survenus à la main lors de son travail à la Caisse nationale de Lausanne : 33 % des accidents du travail concernaient la main. Il a remarqué que les soins étaient négligés et que la chirurgie de la main était déconsidérée par les chirurgiens de l’époque. Verdan estime que les médecins ne voulaient pas reconnaître l'importance vitale de la main. Il s'est alors promis que s'il reprenait la chirurgie un jour, ce serait en lien avec la main. 00:23:41 – 00:24:58 (Séquence 13) : On demande à Claude Verdan de parler des professeurs qui lui ont enseigné la chirurgie. Il est passé
La chance: un maître mot dans la vie de Pierre Bataillard. Dès l'enfance, il ne sait rien faire d'autre que dessiner... A l'Ecole des Beaux-Arts à Lausanne, il bénéficie de l'enseignement de ...professeurs prestigieux: Casimir Reymond, Poncet, Chinet, Bischoff ! En 1947, grâce à une bourse de la Confédération, il part pour Paris où il rencontre César et Boris Vian. De retour à Lausanne, il ouvre un atelier d'art graphique aux Escaliers du Marché. Rapidement, il est sollicité (la chance encore) pour participer à la commémoration du centenaire du CICR (1963). Puis c'est l'Exposition nationale de 1964, le Japon en 1970. En Suisse, il est le créateur de sept musées, dont le Musée du cheval à La Sarraz, le Musée de la vigne et du vin à Aigle, le Musée du blé et du pain à Echallens. Parallèlement à son activité de graphiste muséographe, il peint. Aujourd'hui, à l'heure de la retraite, la peinture l'accompagne tous les jours. 00:00:00 – 00:00:24 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Pierre Bataillard, peintre et graphiste, et tourné à Poliez-Pittet le 26 août 1998. L'interlocuteur est Daniel Fazan. 00:00:24 – 00:01:19 (Séquence 1) : Pierre Bataillard est né à Morges en 1927 d'un père vaudois géomètre et d'une mère italienne pleine de fantaisie. Jusqu'à la fin du collège, il a fait ses études à Morges. Peu porté sur le lac Léman, il s'est très vite fixé dans le Gros-de-Vaud à Poliez-Pittet où il a retapé une grande ferme de 1797. Il vit, peint et travaille là depuis de nombreuses années. 00:01:20 – 00:01:30 (Séquence 2) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Pierre Bataillard, peintre et graphiste, et tourné à Poliez-Pittet le 26 août 1998. L'interlocuteur est Daniel Fazan. 00:01:32 – 00:04:50 (Séquence 3) : Pierre Bataillard parle de sa formation. Il explique que ses années de collège ont été difficiles. Un professeur avait rassuré son père en lui annonçant que son fils dessinerait car il ne savait rien faire d'autre. Dès lors, il s'est renseigné sur le programme de l’Ecole des Beaux-Arts qui ne l'a pas convaincu et a décidé d'inscrire son fils au Technicum de Bienne, à la Kunstgewerbeschule. Il explique qu'il n'aimait pas beaucoup Bienne et qu'après une année, il est entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne. Là, il fait d'illustres rencontres, telles que les professeurs Casimir Raymond, sculpteur et directeur de l’Ecole, Poncet, Chinet, Bischoff, ou encore Jean-Jacques Mennet, qui l'ont émerveillé et certainement influencé. Il explique que ce qui l'a le plus marqué c’est l'Ecole : ses bâtiments à la Cité-Derrière et au Musée Arlaud et son ambiance faite de liberté et de travail. Aujourd'hui, quand il passe devant le bâtiment des Beaux-Arts, il se dit qu'il doit manquer quelque chose aux étudiants actuels. Il était travailleur. Il dit ne pas avoir eu des qualités spontanées, des dons qui lui permettaient de ne rien faire. 00:04:53 – 00:06:58 (Séquence 4) : Pierre Bataillard parle de sa formation. Il fait l'Ecole de recrues, qui ne lui a pas du tout plu, puis il part pour Paris en 1947 pour faire l'Ecole du Louvre. Il explique qu'à l'époque le terme de graphiste n'existait pas et que son école formait en cinq ans des artistes décorateurs avec un diplôme fédéral. En dernière année, il a dû réaliser une pièce de maîtrise. Il a choisi la mosaïque et précise en avoir toujours fait. Ensuite, il a obtenu des bourses fédérales qui lui ont permis de partir pour Paris. Là, il passe d'émerveillements en rencontres. Il explique avoir côtoyé à Saint-Germain-des-Prés des gens alors peu connus, tels que César ou Boris Vian. 00:07:01 – 00:09:09 (Séquence 5) : Pierre Bataillard suit à l'Ecole du Louvre de Paris une formation en histoire de l'art et muséographie. De retour en Suisse, il décide de travailler seul. A Lausanne, il s'installe aux Escaliers du Marché dans un minuscule atelier. Il fait preuve de polyvalence en travaillant tous les matériaux dans tous les domaines. Il cherche à appliquer tout ce qu'il a appris. A partir de petits boulots, il a petit à petit réussi à développer son activité. 00:09:12 – 00:10:15 (Séquence 6) : Pierre Bataillard a toujours peint. Il a fait preuve de continuité et de persévérance dans son travail, comme enseigné par ses grands maîtres. En devant se battre tout seul, il a tout développé en parallèle, sans jamais délaisser la peinture et le dessin qui étaient au centre de sa formation. 00:10:19 – 00:11:25 (Séquence 7) : La carrière de Pierre Bataillard a été faite d'expositions, de rencontres et de hasards extraordinaires. Des bricolages du début, il a eu des mandats plus intéressants, un collaborateur, puis deux, avant d'être en charge de la Commémoration du Centenaire du CICR à Genève, exposition globale de 17000 m2 dans tout le Palais des Expositions. Cet événement a été réalisé avec sept à huit ateliers alémaniques et romands et ce fut une expérience exceptionnelle en termes d'organisation et coordination d'un chantier. 00:11:29 – 00:12:43 (Séquence 8) : Pierre Bataillard explique que la préparation des expositions s'apprend sur le tas. De l'Exposition du CICR à Genève en 1963, il enchaîne avec des études pour des sections de l'Exposition nationale de 1964 : médecine et santé, avec le Professeur et chirurgien Decker, sport et éducation physique, et enfin une des sections du secteur terre et forêt consacrée aux fruits et aux légumes. Ceci implique des responsabilités considérables et le développement de son atelier qui compte alors une douzaine de personnes. 00:12:47 – 00:14:29 (Séquence 9) : Pierre Bataillard parle des défis, des risques qu'il a courus. Il pense que les risques font vivre, poussent à aller toujours plus loin. Dans les années 60, le graphisme suisse est à son apogée. Il rayonne partout grâce à des gens comme Donald Brun et Herbert Leupin. Ainsi, les organisateurs de l'Exposition universelle de Montréal sont venus à l'Expo 64 pour chercher des graphistes et designers. Pierre Bataillard est mandaté pour s'occuper du Pavillon du Gouvernement du Québec. Là, il fait l'expérience extraordinaire d'un travail à l'américaine. 00:14:33 – 00:17:15 (Séquence 10) : Pierre Bataillard parle du pavillon qu'il a dû projeter au Japon, à l'Exposition d'Osaka en 1970. Mandaté par le comité Nobel, il conçoit le Pavillon de la Paix. Il devait être l'armature de l'exposition qui avait pour thème le développement dans l'harmonie. Sans budget, ses études proposent des projets sans restrictions. Il a présenté ses maquettes au Japon, à l'Empereur actuel, fils d'Hirohito. Par la suite, ils ont trouvé le financement par deux chaînes de télévision. Le projet s'est effondré car ses deux patrons qui étaient le Pasteur Martin Luther King et le Révérend Père Pire, tous deux prix Nobel de la paix et désignés par le comité Nobel, sont morts. Dès lors, l'exposition a récupéré et dénaturé son projet. Cette expérience lui a appris que les grands projets nécessitent des personnes qui sont des moteurs. 00:17:20 – 00:19:05 (Séquence 11) : Pierre Bataillard parle de son atelier. Il évoque les succès mais aussi les projets qui n'aboutissent pas. Il ne les appelle pas des échecs. L'atelier comptait 15 à 20 personnes, il était un lieu d'émulation. Il pense avoir été un patron horrible pour certains, et un bon patron pour d'autres. Il estime avoir eu la chance d'avoir trois collaborateurs qui l'ont secondé pendant toute sa carrière et avec qui ça a été parfait : l'un a commencé son apprentissage chez lui et a repris l'atelier après son départ en 1990, les deux autres sont restés 25 à 30 ans. 00:19:10 – 00:20:15 (Séquence 12) : Si l'interlocuteur parle de son optimisme, de sa manière de se projeter dans l'avenir avec plaisir, Pierre Bataillard évoque sa nature pessimiste, sauf dans ce qu'il entreprend. Il aimait les défis que lui imposaient les expositions, et avoue regretter parfois de ne plus avoir à se lancer dans de grands projets. Il précise qu'il n'a pas été un peintre qui faisait du graphisme, mais bien un graphiste de vocation. 00:20:20 – 00:21:32 (Séquence 13) : Pierre Bataillard parle de sa polyvalence. Il a été un touche-à-tout, un anti-spécialiste, il s'occupait de l'entier de ses projets. Ceci ne serait plus possible aujourd'hui que tout est compartimenté et qu'il y a des spécialistes partout. L'atelier a touché les domaines de la graphique d'information, de la graphique publicitaire, de l'emballage, des étiquettes, des logos-types, des affiches, des livres, des couvertures, des illustrations, des prospectus, des journaux. 00:21:38 – 00:22:08 (Séquence 14) : Pierre Bataillard parle des personnages au grand nez qui apparaissent dans son travail comme un leitmotiv. Il en est l'auteur, mais deux de ses collaborateurs se les sont aussi appropriés. Il explique les voir dans d'autres travaux et y lire son influence. 00:22:14 – 00:23:27 (Séquence 15) : Pierre Bataillard a eu pour spécialité la muséographie : sept musées romands portent la marque Bataillard, et sont représentatifs de ce qu'il a appris sur le tas. Il n'aime pas le titre muséographe, qui est trop académique. Il précise que le titre de graphiste ne suffit pas. La personne qui conçoit et réalise un musée est selon lui très proche d'un metteur en scène : il touche à l'architecture d'intérieur, l'éclairage, les matériaux et revêtements, l'iconographie, la mise en valeur des vitrines, le son. Il coordonne le tout. 00:23:34 – 00:26:28 (Séquence 16) : Pierre Bataillard explique avoir pris chaque musée comme entité différente. Dans les années 1970 - 1980, les musées ont pour enjeu de se renouveler, de se moderniser. Les grandes expositions thématiques et didactiques, qui ont du succès à ce moment-là, rejoignent les musées en quelque sorte. Après l'Exposition de Montréal, il est mandaté avec deux autres ateliers de Lausanne par le Musée international de l'horlogerie à La Chaux-de-Fonds. C'était un grand projet, avec des délais courts, mais tout le matériel était préexistant et il s'agissait de faire une mise en scène globale. Pour le
Nouvelle venue dans le monde de la mise en scène, Louise Vignaud a pris le texte littéralement à bras-le-corps pour le porter à incandescence. Entre l'âpre amertume de Phèdre délaissée par Thésée, la ...chasteté hystérique d'Hippolyte mise à mal par la tentative de séduction hardie de sa belle-mère, le machiavélisme désespéré de la nourrice, la colère sauvage de Thésée, qui prie les dieux de punir son fils innocent d'une mort atroce, tout est dit, rien n'est laissé dans l'ombre. Face à elle, Nâzim Boudjenah campe un subtil Hippolyte, presque enfantin, obsédé par sa virilité brouillonne, tandis que Thierry Hancisse donne une dimension monstrueuse, mythologique, à Thésée, le héros brisé.
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