Georges Perec wrote novels as well as of non-fictional texts, which are precisely the object of this study. Starting from the notion of infra-ordinary conceived as the attentive observation of "what ...happens every day and repeats every day, what is banal, daily, evident, common, ordinary, infraordinary, background noise, habitual", this article analyses Perec's critical texts in order to bring out the genealogy of what will become his draft for a narrative theory. By following the ideas developed in his non-fictional writings, the attention given to the details in reality reveals itself as a constant theme that will become a literary theory that combines Perec's practice and views on literature.
The same name serves to designate a feminist utopia in Romoland: A Pictonovel, a collaborative venture by the husband-and-wife team of graphic artist, Judith Palmer, and Ben Stoltzfus, a novelist and ...professor emeritus of literature and creative writing at the University of California, Riverside. The novel presents itself as a philosophical tug-of-war between two characters: an exasperated and feisty feminist graphic artist and her well-meaning but male chauvinist writer husband. The Eye of the Needle (1967) treats the religious, political, and sexual awakening of an adolescent during World War II; Black Lazarus (1972) shows how the guilty memory of slavery disrupts the present; Red White and Blue (1987) is a political parody; Valley of Roses (2003) is a fictional memoir of a young boy who, like his author, grew up in Bulgaria during the Second World War.
Others include Elsa Triolet, Marguerite Duras, Dominique Rolin, and Colette Audry.9 The special issue that the literary journal Confluences devoted to the novel in 1943 mentions Beauvoir, Triolet, ...Rolin, and Duras among the novelists who had emerged since the defeat in 1940, but it makes no comment about their gender or its implications.10 The reality was that for women-particularly during the period in question- the entry into literature entailed a gender politics that made friendship with men an indispensable requirement. ...the manuscript of the novel that later became Les Impudents had been turned down on the say-so of Marcel Arland, but the letter informing Duras of the decision had not yet gone out. ...of a friendship between men-Antelme and Queneau-Duras had found herself un parrain. Mary McCarthy (very likely prompted by Nathalie Sarraute, with whom she was friends at the time) reviewed the English translation of Wittig's novel in an essay entitled "Everybody's Childhood," which was subsequently included in The Writing on the Wall.23 Although Sarraute never wrote critical articles about individual authors-the days of her critical essays were over by the 1960s-Wittig devoted several articles to Sarraute, the only writer whose work she ever discussed in any detail.24 In 1986 she also completed a thesis for the École des Hautes Études en Sciences Sociales entitled Le Chantier littéraire, which she conceived as "un hommage" to Nathalie Sarraute, whom she regarded as "le premier écrivain, unique en son genre" ("L'ordre du poeme" 35).25 Wittig revised the manuscript with a view to publication in book form, but after Sarraute's death she felt unable to see it through and the volume was published posthumously, seven years after her own premature death.
Les beaux jours de Madeleine Lieber, Gérard
Samuel Beckett today/aujourd'hui,
01/2016, Letnik:
28, Številka:
2
Journal Article
Recenzirano
La pièce de Beckett Oh les beaux jours a accompagné toute la dernière partie de la carrière de Madeleine Renaud. Elle a marqué les différentes étapes de la vie mouvementée de sa compagnie, et l’a ...aidée à se réinventer à un âge où la plupart des comédiennes arrêtent de jouer. Madeleine a vieilli avec Winnie, suscitant avec le public une relation d’une singulière qualité émotionnelle.
Beckett’s Happy Days kept Madeleine Renaud company during the last part of her professional life. The play was a landmark in the turbulent evolution of the Compagnie Renaud-Barrault, and it helped the actress to reinvent herself when she reached an age when most actresses stop being on the stage. Madeleine grew old with Winnie, both building with the audience a highly emotional relationship.
« On parle dans sa propre langue, on écrit dans une langue étrangère », nous dit Sartre dans Les Mots. Quelle langue Sartre a-t-il dès lors utilisée dans ses romans pour écrire la parole ? Pensé ...comme une véritable composante romanesque de la liberté, le dialogue selon Sartre répond à trois grands préceptes. En premier lieu, pour ne pas imposer au lecteur un narrateur tout-puissant et pour faire coïncider le temps du personnage avec celui du lecteur (c'est le fameux « isochronisme » genettien), Sartre refuse de condenser les propos de ses personnages. En découle une scrupuleuse utilisation du discours direct qui distingue le dialogue sartrien de celui de ses contemporains. En outre, sous l'influence de Dostoïevski, Sartre incite à recourir aux tâtonnements et au superflu de la langue parlée, et non à la vitesse et à la clarté de la langue théâtrale qui impliqueraient une irréaliste conscience du personnage à luimême. Enfin, Sartre accorde que le dialogue puisse être « pâteux », c'est-à-dire qu'il ne fasse pas avancer à tout prix l'action du roman. Cet article entend présenter la poétique sartrienne du dialogue avant d'en interroger, à partir de l'ensemble du corpus romanesque de Sartre, les implications narratologiques et stylistiques. / On parle dans sa propre langue, on crit dans une langue trangre We speak in our mother tongue, but write in a foreign language, says Sartre in Les Mots. But which language did Sartre use in his novels to render speech in writing? Understood as a true novelistic component of freedom, Sartres deployment of dialogue meets three major guidelines. First, in order to avoid imposing an omnipotent narrator on the reader, Sartre refuses to shorten his characters conversations; therefore the reader confronts the scrupulous use of direct speech, which differentiates Sartrean dialogues from those staged by his contemporaries. Influenced by Dostoy -evsky, he also seeks to resort to the hesitation and superfluousness of speechs trials and errors, rather than to the speed and clarity of dramatic language which would entail the characters unrealistic self-consciousness. Finally, Sartre admits that dialogue can be heavy and may not contribute to the action of the novel without a cost. The purpose of my article is to present such a Sartrean poetics of dialogue and then to examine, by looking at the whole corpus of his novels, its implications for narratology and stylistics.
Celotno besedilo
Dostopno za:
BFBNIB, DOBA, IZUM, KILJ, NMLJ, NUK, PILJ, PNG, SAZU, UILJ, UKNU, UL, UM, UPUK, ZRSKP
Nathalie Sarraute, Gilles Deleuze, and Félix Guattari, particularly in Entre la vie et la mort and A Thousand Plateaux, present an idea of rhythm that attunes us to a non-signifying dimension of ...language. The force of rhythm at once sustains creation and reveals the common lifedeath matter from which both words and bodies (the writer's, the reader's) are made.
D'Eisa Triolet à Romain Gary est écrit par Nelly Wolf, Professeure émérite de l'Université de Lille, spécialiste des liens entre littérature et politique, ainsi que littérature et société, et ...reconnue principalement pour ses ouvrages Le Roman de la démocratie (2003) et Le Peuple à l'écrit, de Flaubert à Virginie Despentes (2019), tous deux parus aux Presses Universitaires de Vincennes, de même que Proses du monde : les enjeux sociaux des styles littéraires (2014), paru aux Presses Universitaires du Septentrion. Avec Benjamin Crémieux et ses publications, la perspective concernant le judaïsme dans la littérature change, car il complète le tableau avec des écrivains non-juifs traitant des milieux Israélites (p. 23). Plusieurs arguments sont avancés autours de ce véritable «nœud épistémologique» de l'existence vs. le manque d'une subdivision au sein de la littérature française : l'absence d'une école littéraire en la matière, basée sur une thématique, un public, une langue, une culture communes (p. 33), le «manque d'ancrage communautaire» et les multiples positions théoriques (pp. 34-35), tout comme «l'insondable énigme de l'identité juive» (p. 35), car l'on ne s'est encore mis d'accord sur ce qui donne son unité (la foi, l'histoire, l'ethnicité, etc.). D'abord, Les Eaux mêlées, le deuxième volume, faisant suite à La Greffe de printemps, du diptyque Les Fils dAvrom de Roger Ikor, lauréat du Prix Goncourt en 1955, puis, Le Dernier des Justes d'André Schwartz-Bart, primé en 1959, et Les Bagages de sable d'Anna Langfus, lauréat du Prix Goncourt en 1962.
On l'entend clairement, par exemple, quand Barthes écrit: "l'écriture, libre à ses débuts, est finalement le lien qui enchaîne l'écrivain à une Histoire, elle-même enchaînée: la société le marque des ...signes bien clairs de l'art afin de l'entraîner plus sûrement dans sa propre aliénation" (32). Dans l'article que j'ai déjà cité, Sartre commente le danger que court l'écrivain quand il se met à raconter l'actualité de cette histoire, perspective qui, au lieu de le laisser libre de "s'engager dans le présent", risque de le transformer en un simple "ambassadeur" ou en un "fonctionnaire" de la littérature7. Ces deux pages d'auto-présentation sont suivies d'une explication des mobiles qui l'avaient poussée à la rédaction des essais: ses premiers livres n'ayant suscité à peu près aucun intérêt de la part des critiques, elle avait été amenée à réfléchir, dit-elle, - ne serait-ce que pour me justifier ou me rassurer ou m'encourager - aux raisons qui m'ont poussée à certain refus, qui m'ont imposé certaines techniques, à examiner certaines oeuvres du passé, du présent, à pressentir celles de l'avenir, pour découvrir à travers elles un mouvement irréversible de la littérature et voir si mes tentatives s'inscrivaient dans ce mouvement9. Car le romancier, en dehors de la perspicacité de sa vision de l'histoire littéraire, est aussi "l'entêté qui continue à ses risques et périls à vouloir explorer à tâtons les obscurs endroits" de son for intérieur, "replié sur lui-même" et "macérant dans le liquide protecteur de son petit bocal bien clos où il se contemple" (1590).
Autobiography as hermeneutics of the self, from Rousseau to Le Clézio. This article investigates the hypothesis that autobiography can be regarded as a type of hermeneutics of the self. In order to ...achieve this, a selection of French autobiographical texts was analysed. As this study is a reworked version of an inaugural lecture, it presents an overview rather than a detailed analysis of the theories or the texts it refers to. Jean-Jacques Rousseau's Confessions, generally regarded as a cornerstone of modern autobiography, was used as a point of departure for the interpretation of operations of understanding at work in autobiographical texts. The article demonstrates how the writers of the rest of the corpus of texts question Rousseau's historical model in different ways according to more recent concepts of the self. Thus it is argued that George Perec replaces the historical model of understanding with an approach based on deciphering signs from the past; that Nathalie Sarraute combines the New Novel's concept of the divided subject with that of tropismes in order to give a truthful representation of her childhood; and that Roland Barthes problematises the notion of language as a medium of expression of subjectivity in his 'anti-outobiography'. This study furthermore demonstrates how Marguerite Yourcenar breaks with the anthropomorphism associated with humanism to pave the way for the realisation that the presence of the Other profoundly determines the understanding of the self. Finally, the ethics of dealing with the Other in intercultural encounters, as recorded in Ken Bugul and Jean-Marie Le Clézio's autobiographies, is examined. The article shows how, from the 18th century onwards, literary and philosophical trends influenced the act of understanding and interpreting the individual existence and hence the nature of autobiography.
Qu'est ce que le Nouveau Roman? Rojas, César Arguedas; Aguilar, Renato Ulloa
Revista de lenguas modernas,
01/2013
18
Journal Article
Résumé Cet article a pour but d'analyser le contexte historique et littéraire ainsi que les caractéristiques du nouveau roman : un personnage quasi anonyme, une description simple, un contenu sans ...profondeur. Cette idée de renouveau dans la littérature dont rêvait Robbe-Grillet et les autres nouveaux romanciers, a dû faire face à plusieurs obstacles et à une infinité de critiques qui se succédaient les unes aux autres pendant les premières années de cette nouvelle production littéraire ; selon Robbe-Grillet « le nouveauné balbutiant sera toujours considéré comme un monstre, même par ceux que l'expérience passionne »(1963). Ces idées du renouveau romanesque exerceront une grande influence sur toute une génération de jeunes écrivains qui essayeront de chercher une nouvelle ère pour l'art littéraire ; parmi les plus importants, on peut citer tout d'abord Mi- chel Butor qui, avec son roman La Modification, va refuser l'apparition de l'in- trigue, à la manière d'Huysmans, en faisant de son roman une simple narration. Il faudrait analyser postérieurement si grâce à cette recherche, nous sommes plus libres, plus capables de comprendre notre rôle, non seulement le rôle de l'écrivain et sa perspective, mais aussi l'importance des études littéraires pour l'avenir de toute une génération.