Bitna, sous le ciel de Séoul mêle réalité et invention, le terre à terre et les infinies possibilités qu’offre le ciel. En présentant à la fois la conteuse et l’auditrice, Jean-Marie Gustave Le ...Clézio nous donne des indications sur l’imaginaire et la technique de l’écrivain, sa relation avec le lecteur, ses préoccupations, et le processus créatif. Parce que la ville de Séoul lui a commandé ce livre, Le Clézio y partage intentionnellement des recettes d’écriture. Mais il signale aussi que l’écriture est un don du ciel. Le ciel permet l’imaginaire et la relation, le partage de sentiments universels. Cette étude cherche à montrer comment, par une pratique littéraire interculturelle, à partir de contes fictionnels supposément créés par une conteuse coréenne pour une auditrice de Séoul, Le Clézio partage en réalité ses propres techniques de création. Il réitère dans ce roman la fonction thérapeutique de la littérature. De livre en livre on voit l’évolution de Le Clézio et dans ce roman qui est presque une synthèse, toute son expérience et son vécu transparaissent. Bitna, sous le ciel de Séoul mixes reality and invention, the down to earth and the infinite possibilities that the sky offers. By presenting both the storyteller and the listener, Jean-Marie Gustave Le Clézio gives us indications on the writer's imagination and technique, his relationship with the reader, his concerns, and the creative process. Because the city ofSeoul commissioned him to write this book, Le Clézio intentionally shares writing recipes. But he also points out that writing is a gift from heaven. The sky allows the imagination and the relation, the sharing of universal feelings. This study seeks to show how, by an intercultural literary practice, starting from fictional tales supposedly created by a Korean storyteller for a listener fromSeoul, Le Clézio actually shares his own creative techniques. In this novel, he reiterates the therapeutic function of literature. From book to book we see the evolution of Le Clézio and in this novel which is almost a synthesis, all of his literary and lived experience are reflected.
As a unique case in Asia, South Korea has developed for about 15 years a complex eco‐system for encouraging the promotion of various forms of social enterprises, i.e. enterprises pursuing a social ...aim and/or operating under a democratic governance. This paper analyses the institutional trajectory of social enterprise in Korea and its close relation with the concept of social economy. A socio‐economic analysis of this trajectory reveals that it is strongly driven by successive consensus towards socially useful organisational forms that remain first relatively unknown and local, and then tend to attract the attention of a growing number of stakeholders, including central and local governments, to eventually generate specific public schemes and laws. Through this analysis, one can understand how far an economic concept like social enterprise is the result of a social construct that depends on the involvement of the public side and the civil society and social movement. It also stresses how important is the decisive role played by relatively minor actors to generate a consensus between different stakeholders and disseminate thus social innovation to reshape public action and public/private forms of partnerships.
Résumé
La Corée du sud est l'un des seuls pays d'Asie à avoir construit, en une quinzaine d'années, un écosystème complexe et ambitieux pour la promotion de formes d'entreprises à finalité sociale, que l'on range ici sous l'appellation générique « entreprise sociale ». Cet article s'attache à analyser la trajectoire institutionnelle de l'entreprise sociale dans le contexte sud‐coréen où celle‐ci tend désormais à être intégrée dans le concept d’économie sociale. Une analyse socio‐économique de cette trajectoire institutionnelle montre l’émergence de consensus successifs vis à vis de formes organisationnelles, nouvelles ou restées assez confidentielles et locales, considérées comme socialement utiles et à ce titre encouragées par différentes parties prenantes et notamment par les pouvoirs publics qui mettent progressivement en place des dispositifs visant à favoriser leur développement et leur pérennisation. A travers l'exemple coréen, on perçoit la dynamique de diffusion de l'innovation sociale et la manière dont certains acteurs minoritaires parviennent à faire accepter leur point de vue grâce à leur capacité à générer un consensus entre les parties prenantes et contribuent ainsi à renouveler les formes de l'action publique et du partenariat public/privé.
À quelques années de distance, Cicéron et Diodore, deux écrivains s’intéressent à la Sicile. Dans une République agonisante, l’un veut en faire le miroir d’une très ancienne civilisation, le ...paradigme d’une cohabitation paisible entre les peuples et l’articulation nécessaire entre la Grèce et Rome ; l’autre démontre en elle la nécessité d’une gestion bienveillante des provinces romaines, sources pour la Ville d’un développement matériel et culturel. Le regard grec et le regard romain, celui de l’historien et celui de l’homme politique convergent sur un même objet dont ils offrent des images tantôt concordantes, tantôt discordantes, chacun adoptant une perspective commandée par son objectif littéraire et par sa vision de l’avenir de la Méditerranée.
L'Etude economique de l'OCDE pour la Coree 2012 examine les recents developpements economiques, politiques, et les perspectives et jette un regard plus detaille sur la convergence vers les pays les ...plus riches et promouvoir la cohesion sociale.
RésuméIl s’agit d’une approche sociologique et comparative des représentations cinématographiques en Corée. Le cinéma de Corée du Nord produit un imaginaire des femmes qui balance entre la tradition ...néo-confucianiste et l’idéologie socialiste. Exécutantes sous l’emprise de la tradition patriarcale, les femmes de ces images évoluent selon les mots d’ordre de l’idéologie, même si des variations ténues les montrent tentées par l’Occident ou plus réticentes à admirer la mythologie ouvriériste du parti. En Corée du Sud, les représentations font des femmes des êtres plus psychologiques qu’idéologiques. Un nouvel imaginaire se fait jour où les femmes semblent aller vers plus d’indépendance dans un système capitaliste qui fait bon ménage avec la tradition néo-confucianiste. Cette indépendance prend soit la forme de l’embourgeoisement soit, plus rarement, celle de la prolétarisation. Entre la jeune fille et la femme mariée et mère, se dessine le portrait plus ou moins imaginaire d’une simple femme n’ayant pas encore de rôle bien défini à tenir.