3 - on stage an actor masked by robot rehearses together with a singer
4 - stages of the tests
1 - composer Kosma colloquia with a man
2 - images dlele rehearsals of the new work composed with ...electronic music
1 - il compositore Kosma colloquia con un uomo
2 - immagini dlele prove della nuova opera composta con musica elettronica
3 - sul palcoscenico un attore mascherato da robot prova insieme ad una cantante
4 - fasi delle prove
Extended description:
Transcription (Applaudissements)C'est une chanson, c'est une chanson de Jacques Prévert et de Joseph Kosma. Elle s'appelle Les Feuilles mortes. (Musique)Oh ! je voudrais tant ...que tu te souviennesDes jours heureux où nous étions amis. En ce temps-là la vie était plus belle,Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Tu vois, je n'ai pas oublié...Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,Les souvenirs et les regrets aussiEt le vent du nord les emporteDans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oubliéLa chanson que tu me chantais. C'est une chanson qui nous ressembleToi, tu m'aimais et je t'aimaisNous vivions tous les deux ensembleToi qui m'aimais, moi qui t'aimaisMais la vie sépare ceux qui s'aimentTout doucement, sans faire de bruitEt la mer efface sur le sableLes pas des amants désunis.
Information:
Juliette Gréco perfoms one of her signature songs, the great classic of Jacques Prévert and Joseph Kosma, Les Feuilles mortes.
Original language summary:
Juliette Gréco interprète l'une de ses chansons fétiches, le grand classique de Jacques Prévert et Joseph Kosma Les Feuilles mortes.
Extended description:
Transcription Vous avez fait un disque suivant le même principe d'ailleurs,OuiVous avez lu des poèmes et vous avez improvisé. Vous improvisez, vous préférez improviser ?Ben, je ...trouve que pour Jacques, c'est ce qu'il y a de mieux, et puis il aime ça Jacques, et puis il improvise d'ailleurs lui-même quoi. Et vous improvisez après luiAprès luiImprovisation en différéEt puis, je l'ai connu tout petitOui, bien sûr INCOMPRISVous pouvez nous lire, un, deux, trois textes, même ?Si vous voulez un court, après je voudrais que vous lisez l'histoire du ramoneur, pas en entier maisMais c'est long "Le Ramoneur", on peut pas tout lire. On peut pas tout lire, non. Parce que c'est long. Toujours des bonnes excuses. Fais la musique peut-être, toi. Le temps attendEmerveillé de tout,Ne s'étonnant jamais de rienLui qui vient chanterSuivant les saisonsSuivant son cheminQuand les oignons me feront rireLes carottes me feront pleurerL'âne de l'alphabet, a su m'apprendre à lireA lire pour de vraiMais une manivelle a défait le printempsDes morceaux de glacelui ont sauté à la figureJ'ai trop de larmes pour pleurerIls font la guerre à la natureMoi qui tutoyais le soleilJe n'ose plus le regarder en face. (Musique)A quoi rêvais-tu ?Vêtu puis revêtuRêvais-tu ?J'ai laissé mon vison au vestiaireEt nous partions dans le désertNous vivions d'amour et d'eau fraîcheNous nous aimions dans la misèreNous mangions notre linge sale, en famineEt sur la nappe, le sable noir tintait la vaisselle du soleilJ'étais ta nue-propriété.
Information:
Jacques Prévert reads poems from his collection La pluie et le beau temps in the literary programme "Lectures pour tous" (Reading for all).
Original language summary:
Jacques Prévert lit des poèmes tirés de son recueil La pluie et le beau temps dans le cadre de l'émission littéraire "Lectures pour tous".
Il naît à Yverdon, lieu qui chante encore dans sa mémoire d'enfance. Après la guerre, il entre à la Poste et se découvre une sensibilité de gauche, ce qui ne va pas sans créer des remous dans ses ...fonctions aux PTT. En 1953, il change de métier et fait une formation de dessinateur-architecte. Il se met à tourner des films en relation avec l'architecture. En 1960, en pleine guerre d'Algérie, il est arrêté pour avoir transporté des journaux interdits. En 1977, c'est la création de "Plans-Fixes", avec une petite équipe de copains, Michel Bory, Nag Ansorge. Aujourd'hui, il photographie des visages et des paysages, deux formes de la même réalité. Une admiration: Woody Allen, frère humain. Un point de vue: il faut cesser d'espérer en des utopies qui font notre malheur. 00:00:00 – 00:00:27 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Jean Mayerat et tourné à Rolle le 17 janvier 2002. L'interlocutrice est Mousse Boulanger. 00:00:27 – 00:01:33 (Séquence 1) : L'interlocutrice demande à Jean Mayerat s'il pense que raconter sa vie en 55 minutes est une gageure. Il répond que oui, car le temps d'une vie, le monde change et les personnes aussi. Il montre une photo de son enfance où il figure en tablier avec son frère jumeau et les frères Vialatte dont les parents étaient chiffonniers. Il sent encore l'odeur des os et des peaux de lapin. Près de sa maison habitait Benno Besson qui venait jouer avec eux et commençait à faire du théâtre. Il montre encore une photo de lui adolescent, devenu facteur. L'interlocutrice lui demande ce qu'il éprouve en n'étant plus derrière la caméra mais devant. Il répond que ce n'est plus le moment de rigoler, qu'il est pris à son propre jeu 00:01:33 – 00:01:45 (Séquence 2) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Jean Mayerat et tourné à Rolle le 17 janvier 2002. L'interlocutrice est Mousse Boulanger. 00:01:45 – 00:03:42 (Séquence 3) : L'interlocutrice dit se trouver avec Jean Mayerat à Rolle. Il est né à Yverdon, avec son frère jumeau François, le 31 mars 1929, jour de Pâques. Sa mère, Rosa Mayerat-Burkhalter, est morte lors de l'accouchement, la sage-femme était débordée et les médecins étaient introuvables. Elle avait 35 ans. Son père est resté seul avec lui et son frère, mais ils étaient entourés par leur jeune tante et leurs grands-parents. Ils ont réalisé petit à petit quelle était leur réalité d'orphelins, mais sans traumatisme et avec une très grande douceur. Pour les habitants d'Yverdon, une petite ville de presque 6000 personnes, ils étaient les pauvres Mayerat, victimes d'un sort cruel. 00:03:43 – 00:04:21 (Séquence 4) : Jean Mayerat a grandi à Yverdon qui était une ville bordée de nature. Il se souvient du sentier de sable, au milieu des roseaux, qui conduisait à la plage. Un endroit qui, avec les roseaux et le lac, semblait sorti de l'époque néolithique. C'est pour lui un lieu paisible. 00:04:22 – 00:06:32 (Séquence 5) : Jean Mayerat explique que son père s'est remarié. Il a eu une nouvelle maman. Entre temps, en 1930, son grand-père est mort. Il ne l'a pas vraiment connu. Le périple de son grand-père est emblématique de l'émigration des campagnes vers les villes. A Yverdon, il y avait les Ateliers CFF, Paillard, Leclanché, la fabrique de batteries. Son grand-père a passé 50 ans dans la fabrique Péclard, une savonnerie. A sa mort, sa grand-mère s'est trouvée sans ressources et elle est morte en 1947, peu avant l'introduction de l'AVS. Elle a été aidée par son fils et ses sœurs. Sa famille était d'un milieu très modeste. 00:06:34 – 00:07:48 (Séquence 6) : Jean Mayerat possède un côté romantique grâce à son enfance à Yverdon, même s'il ne se considère pas comme étant un romantique. Il allait souvent au cimetière avec sa famille, son grand-père était mort lorsqu'il était jeune. Les familles étaient nombreuses et la mort était très présente. Au cimetière, il était séduit par le buste de la femme de Pestalozzi. Pestalozzi est une figure importante pour Yverdon, qui lui a dédié une place. C'était pour lui un bonheur d'aller au cimetière, même s'il allait sur la tombe de sa mère et de son grand-père. 00:07:50 – 00:09:08 (Séquence 7) : Jean Mayerat dit que sa famille lui avait donné, à lui et à son frère, un écran affectif. En 1938, ou 1939, sa tante s'est mariée avec un ouvrier serrurier, André Maurer , un marxiste et ancien boxeur renommé. Ce dernier lui a apporté la dimension sociale et politique de la vie. Il a eu une grande influence sur Jean Mayerat. Il l'a entraîné dans une organisation, "Les amis de la nature", une organisation sportive ouvrière qui était née à Vienne et qui voulait lutter contre l'ivrognerie. 00:09:11 – 00:11:19 (Séquence 8) : Jean Mayerat a fait l'école primaire avec des maîtres remarquables, Henri Jaccard, Monsieur Cevey, le père du Conseiller d'Etat, Monsieur Gonthier. Il a eu comme maîtresse la mère de Benno Besson. En 1944, il ne savait pas quoi faire. A l'école, on leur conseillait de devenir fromagers. Selon une pratique courante à l'époque, il est parti à Zurich, où il a fait le porteur de pain. A cette époque, il était déjà passionné par le cinéma. Il était timide aussi. Il se souvient être allé voir le film "Les visiteurs du soir" de Carné avec la musique de Kosma. Dans la salle, il y avait aussi Benno Besson et son amie. Par timidité, il n'avait pas osé se rapprocher d'eux. Après un film si beau, ce n'était pas facile de retourner à son travail. 00:11:23 – 00:11:46 (Séquence 9) : Jean Mayerat parle de son premier contact avec le cinéma. Il avait un camarade d'enfance dont le père était projectionniste. Il avait un petit appareil de projection pour enfant. Il a probablement reçu l'amour de l'image à travers cet objet. 00:11:50 – 00:14:20 (Séquence 10) : Jean Mayerat est resté un an à Zurich, puis il est rentré à Yverdon en 1945. Il est entré à la poste. Le souvenir des années 1930 et du chômage avait marqué les familles, y compris la sienne. Trouver un poste sûr, à l'Etat, était donc une démarche importante. Ce poste l'arrangeait, car il ne savait pas quel métier choisir. Son frère jumeau François était plus méthodique et moins instinctif que lui. Il est devenu, comme il le souhaitait, mécanicien auto. En 1948, Jean Mayerat se souvient avoir apporté les premières rentes AVS à Yverdon à la rue du Valentin, qui à l'époque abritait dans ses taudis des personnes très pauvres. La rente AVS est une réalisation extraordinaire qu'il faut défendre et développer. 00:14:24 – 00:17:29 (Séquence 11) : Jean Mayerat dit que dans les années après guerre, il y avait un espoir extraordinaire dans l'air. Une sensation qui se ressentait très fort aux Amis de la nature, dont il faisait partie et où il avait l'occasion de rencontrer des ouvriers. A Yverdon, il n'y avait que des ouvriers, pas de stratèges ou d'intellectuels. Les Amis pratiquaient du sport et discutaient beaucoup. Il y avait une division, une rivalité amicale entre la tendance sociodémocrate, les socialistes et les marxistes. C'était le début du POP. Ils étaient tous néanmoins unis dans une perspective progressiste. Ils croyaient que l'URSS était porteuse d'espoir, d'alternative au capitalisme. En 1948, le monde avait connu deux guerres mondiales avec des millions de morts, l'URSS avait payé un tribut extraordinaire. A cette mouvance en faveur de l'URSS avaient adhéré de nombreux artistes et intellectuels. En Italie, les réalisateurs Visconti, Pasolini, De Sica, De Santis. En France, des écrivains et Joliot-Curie, prix Nobel et membre du Parti communiste. Ils étaient sûrs que quelque chose de nouveau allait émerger. Malheureusement, les éléments positifs étaient accompagnés d'horreurs en URSS. 00:17:34 – 00:19:26 (Séquence 12) : Jean Mayerat a fait des rencontres essentielles, notamment avec Henri Cornaz et Jacqueline Cornaz son épouse, avec Philippe Lambercy, céramiste. Cornaz était imprimeur, très cultivé, dont il a appris une méthode et un raisonnement rigoureux. Philippe Lambercy ne lui a pas apporté la sensibilité à l'art car il la possédait déjà. Avec les Amis de la nature, Jean Mayerat allait voir des expositions de peinture. Il se souvient d'une exposition sur la peinture italienne à Lausanne, organisée probablement par René Berger. Une exposition qui représentait une nouveauté dans le panorama artistique de l'époque qui n'offrait pratiquement rien. Il devait chercher des portes pour s'ouvrir à la culture. Philippe Lambercy l'a sensibilisé à l'importance de la forme artistique. La forme n'est pas quelque chose de donné, elle demande du travail, un métier. Il cite Aragon qui disait que rien n'est dit qui n'a trouvé sa forme nécessaire. 00:19:32 – 00:20:05 (Séquence 13) : Jean Mayerat est parti à Bâle pour apprendre l'allemand, mais en réalité il y a lu des livres marxistes et fréquenté le musée de la ville, car il était passionné de peinture. Lorsqu'il était triste, il allait volontiers au musée, voir les tableaux de René Auberjonois, qui était né à Montagny-près-Yverdon. 00:20:11 – 00:21:47 (Séquence 14) : Jean Mayerat a été convoqué à la direction des Postes, en 1950. Il n'avait pas caché ses opinions politiques. La Poste avait commencé une répression politique qui s'inscrivait dans le maccartisme de l'époque. En vertu de son jeune âge, il a pu rester en emploi "provisoire" alors que d'autres camarades ont été licenciés. Ce fut un coup terrible. Pierre Béguin avait protesté dans la "Gazette de Lausanne". Les Vaudois ont baissé la tête et n'ont pas protesté comme il fallait. C'était une menace dirigée contre tous ceux qui voulaient mener une activité politique et syndicale. 00:21:53 – 00:23:14 (Séquence 15) : Jean Mayerat veut rendre hommage à un camarade communiste, Charles-Albert Reichenbach, qui a été victime de la répression politique. Il était député et a été mis à la porte de son travail à la Poste. La presse insinuait que les communistes étaient prêts à trahir le pays ce qui était totalement absurde. Charles-Albert Reichenbach était un bon patriote, il n'était pas antimilita
Freddy Buache, dont le nom est étroitement lié à l'histoire du cinéma en Suisse, n'a pas été réalisateur de films, mais promoteur d'un art. Ici, il révèle pour la première fois par quel itinéraire il ...a découvert, garçon sorti de la campagne et des bois du Jorat, le monde des idées, de la création et de la politique, toutes notions qui se confondent chez lui dans un élan global, fraternel et provocateur. L'humour, l'habitude de la pauvreté et le goût des combats sont les traits dominants de celui qui va créer, non sans difficultés de tous ordres, la Cinémathèque suisse. 00:00:00 – 00:00:11 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Freddy Buache, directeur-conservateur de la Cinémathèque suisse, et tourné à Lausanne le 23 octobre 1985. L'interlocuteur est Bertil Galland. 00:00:11 – 00:02:01 (Séquence 1) : Freddy Buache évoque son enfance : il est né à Villars-Mendraz. Son père, orphelin, avait été placé chez des paysans, avant d'épouser une des filles de l'endroit. C'était un homme un peu révolté et original qui a essayé de sortir de sa condition : il est donc devenu tenancier du Café de la Poste. Freddy Buache y a passé le plus clair de son enfance jusque vers 11 ans : entre la ferme et l'auberge. Il a ainsi pu voir les promeneurs de la marche en plaine comme Gustave Roud. 00:02:02 – 00:04:20 (Séquence 2) : Freddy Buache dit avoir vécu une enfance très heureuse. Il était fils unique, choyé par ses parents, qui s'occupaient d'un café-auberge et de quelques animaux. Puis, soudain, les affaires familiales ont périclité et il y a eu une faillite. Ils ont dû quitter leur maison avec jardin, pour un petit appartement au dessus de la laiterie. Ce fut la première rupture sévère pour Freddy Buache. Bertil Galland intervient pour préciser que ces mauvaises affaires étaient liées à la période : Freddy Buache est né en 1924 et ces événements ont eu lieu au début des années 1930, pendant la crise. Il a été ensuite question de déménager en ville. 00:04:21 – 00:05:40 (Séquence 3) : Freddy Buache explique que près de l'auberge où il a passé son enfance, il y avait une ferme, où son père avait été élevé. Il était en effet orphelin et venait de l’orphelinat d’Avenches. Les paysans sont devenus comme une famille et ont été le parrain et la marraine du petit Freddy Buache, qui a vécu une vraie enfance de campagnard avec les travaux des champs pendant les vacances. Il n'était pas pour autant un vrai paysan puisqu'il vivait à l'auberge. Il était le fils du cafetier. 00:05:42 – 00:07:59 (Séquence 4) : Freddy Buache raconte le déménagement familial à Lausanne en 1935 : il avait une dizaine d'années. Son père n'avait aucune formation professionnelle et est devenu manœuvre. Ils sont arrivés avec le tram à la Place du Tunnel et c'est là que Freddy Buache a découvert la ville. Il a été frappé par les placards de journaux, de la "Feuille d'avis de Lausanne" et de la "Tribune de Lausanne", faisant mention de politique internationale. C'était le signe de l'irruption du reste du monde dans son univers jusque-là très préservé. 00:08:01 – 00:09:09 (Séquence 5) : Freddy Buache raconte son enfance : il allait à l'école du village et son instituteur l'a beaucoup marqué. Il l'a sensibilisé à la littérature et Freddy Buache lisait beaucoup. 00:09:12 – 00:10:18 (Séquence 6) : Freddy Buache raconte comment sa famille a vécu la crise. Ses parents ont dû prendre un appartement et ont vécu comme des miséreux tant le chômage sévissait. Malgré cette situation difficile, ils ont fait le choix de l'inscrire au Collège, qui était réservé à une certaine classe de la population : peu de fils d'ouvriers y entraient dans les années 1936-1937. Freddy Buache a donc suivi le Collège scientifique. 00:10:22 – 00:13:06 (Séquence 7) : Freddy Buache faisait partie des rares fils d'ouvriers à accéder à l'école secondaire qui était payante à l'époque. Il s'est fait comme ami Gaston Cherpillod, dont l'itinéraire est décrit dans le livre "Le chêne brûlé" et qui est assez proche de celui de Freddy Buache. Ils faisaient pratiquement les mêmes trajets pour se rendre au Collège scientifique du Pont Bessières. A cette époque, les collégiens devaient porter la casquette et Freddy Buache a vite été considéré comme un bourgeois et non comme le fils d'un ouvrier. Un jour, il revenait par la Riponne et s'est retrouvé dans une grande manifestation populaire : au moment d'entendre "L'Internationale", on l'a forcé à se découvrir d'une gifle, car on l'a pris pour un bourgeois. Freddy Buache a connu une autre rupture dans son enfance : il a pris conscience de la classe à laquelle il appartenait. Il était en effet fils d'un prolétaire au chômage. C'est grâce à sa mère devenue sommelière que Freddy Buache a pu suivre cette école qui l'a conduit jusqu'à la fin du Collège scientifique. 00:13:10 – 00:14:32 (Séquence 8) : Freddy Buache explique avoir gagné, pendant son adolescence, quelques sous en allant porter des paquets pour un tailleur. Il découvre alors les beaux quartiers et la ville le soir. Il réalise alors que la société est divisée en classes, puisqu'il est fils de paysan devenu prolétaire, qui va sonner chez les gens aisés et leur livrer leurs costumes par la porte de service. Il reprend alors de manière aiguë la révolte qui avait été celle de son père. Il espère d'ailleurs être resté à cet égard un grand révolté par rapport à la société bourgeoise. 00:14:36 – 00:15:18 (Séquence 9) : Freddy Buache évoque son adolescence et la fin du Collège scientifique : il n'est pourtant pas attiré par des métiers scientifiques et décide de gagner du temps en allant à l'Ecole de commerce. 00:15:23 – 00:16:31 (Séquence 10) : Freddy Buache parle de l'Ecole de commerce qu'il a suivie : une étape importante, car il y découvre René Berger qui l'ouvre à une littérature plus sérieuse, notamment Baudelaire et Rimbaud, et à l'art avec la peinture. Freddy Buache souligne l'importance de cet art dans sa vie, notamment par ses rencontres avec un certain nombre de peintres. 00:16:36 – 00:18:44 (Séquence 11) : Freddy Buache raconte la période de ses 16-17 ans : il est arrivé à Lausanne vers 10 ans, il n’était jamais sorti de cette ville et il ne connaissait ni Genève ni Evian. Cet isolement continue pendant les quatre années de guerre. Freddy Buache a alors quelques amis et suit l'Ecole de commerce, tout en allant écouter des cours et des conférences. Un réseau se constitue autour de lui à cette période. Freddy Buache fréquente beaucoup les cinémas, les spectacles et les cabarets, notamment le "Coup de soleil" fondé par Edith Burger et Jean Villard-Gilles. Ce dernier recevait les gens, jeunes et souvent Bellettriens, avec cordialité. Freddy Buache a ainsi établi des contacts intéressants, notamment du côté des Belles-Lettres, avec Favrod et Cherpillod. Cela lui a ouvert de nouveaux horizons. 00:18:50 – 00:20:26 (Séquence 12) : Freddy Buache évoque la figure de Gérard Horst – alias Michel Bosquet alias Gorz – écrivain solitaire qui vivait dans une chambre noire près de la rue du Tunnel et qui écrivait sur des cahiers quadrillés. C’était un Juif autrichien qui lisait beaucoup de philosophie, notamment allemande, avant de découvrir Sartre. Freddy Buache le découvre et lit avidement "L'Être et le néant". Il l'a lu, relu et discuté avec Gérard Horst de nombreuses fois. Ce moment capital a permis à Freddy Buache de conceptualiser sa révolte. 00:20:32 – 00:21:41 (Séquence 13) : Freddy Buache évoque la figure de Sartre qui a été à l'époque un "éveilleur" : il lui est très reconnaissant de lui avoir donné la possibilité de lutter contre l'art pour l'art et de voir la dimension politique de toute activité artistique. Surtout, il lui a évité de devenir stalinien. Freddy Buache est en effet alors attiré par les combats de la gauche, mais sans jamais entrer dans les manœuvres du parti stalinien. Il découvre d'autres moyens, qui le poussent lentement du côté des surréalistes. Leur révolte et la prise de conscience sartrienne vont donner à Freddy Buache la possibilité de se développer intellectuellement. 00:21:47 – 00:24:56 (Séquence 14) : Freddy Buache parle du cinéma, qui a bien occupé l'adolescent lausannois qu'il était pendant la guerre, alors qu'il n'y a avait pas grand-chose à faire. Il a vu beaucoup de films, mais pas à Villars-Mendraz qui ne possédait pas de cinéma. Il y avait pourtant dans les années 1930 des forains présentant des films dans la grande salle : c'est là que Buache a vu son premier film. Il se souvient mal du programme, muet, mais raconte ce qui l'a marqué d'un film d'aventure avec une cavalière et des gros plans sur sa broche : il en a été très troublé. Rétrospectivement, il s'est peut-être intéressé à la Cinémathèque pour retrouver cette image, ce qu'il n'a pas réussi à faire d'ailleurs. Buache se rappelle également de l'effet spécial d'un coup de feu "sonorisé" en vrai, ce qui l'avait beaucoup marqué et dont il avait parlé à ses parents : pour lui, le cinéma était un art de la réalité. 00:25:02 – 00:26:44 (Séquence 15) : Freddy Buache évoque son adolescence pendant la guerre. Il est allé beaucoup au cinéma voir des films de tous horizons. Cela a conforté son intérêt éveillé au Collège par André Brönimann, fils du directeur du Cinéac, et qui l'emmenait voir les actualités après l'école. Freddy Buache était fasciné au point de lire la revue "Ciné-Suisse" dirigée par Emile Grêt qui écrivait des critiques. Freddy Buache s’est initié à la culture cinématographique. 00:26:51 – 00:30:33 (Séquence 16) : Freddy Buache raconte sa rencontre avec Langlois. En 1945, la Cinémathèque française a organisé une grande exposition au Palais de Rumine, "Images du cinéma français". Freddy Buache est allé la voir. Il se forçait à visiter des expositions et autres événements culturels pour vaincre sa timidité. Il essayait également d'être en contact avec des artistes. Il a ainsi passé plusieurs heures dans l'atelier du sculpteur Simecek. Lors de l’exposition à Rumine, il a découvert Feuillade, Méliès, "Un
Contient : Observations de Cujas sur le texte des Basiliques ; Observations de Ch. Labbé sur le même recueil et variantes tirées d'un ms. de la Bibliothèque du Roi ; Copie par le même d'un lexique ...grec des termes de droit, faite en février 1605, d'après un ms. de la reine Catherine de Médicis ; Minute de la préface des Observationes in Synopsim, et notes pour ce travail ; Extraits d'un lexique latin de termes grecs, appartenant à Bongars
Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution.
Contains: Observations by Cujas on the text of the Basilica; Observations by Ch. Labelled on the same collection and variants from one ms of the King 's Library; Copy by the same of a Greek lexicon of the terms of law, made in February 1605, after a ms by Queen Catherine of Medici; Minute of the preface of the Observationes in Synopsim, and notes for this work; Extracts from a Latin lexicon of Greek terms, belonging to Bongars
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Contient : Observations de Cujas sur le texte des Basiliques ; Observations de Ch. Labbé sur le même recueil et variantes tirées d'un ms. de la Bibliothèque du Roi ; Copie par le même d'un lexique grec des termes de droit, faite en février 1605, d'après un ms. de la reine Catherine de Médicis ; Minute de la préface des Observationes in Synopsim, et notes pour ce travail ; Extraits d'un lexique latin de termes grecs, appartenant à Bongars
Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution.
Fragments de manuscrits ANASTASE LE SINAÏTE (S.). Auteur du texte; CYRILLE D'ALEXANDRIE (S.). Auteur du texte; DENYS DE THRACE. Auteur du texte ...
1844
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ANASTASE LE SINAÏTE (S.). quaest. 40 (fragm. en néo-grec)
CYRILLE D'ALEXANDRIE (S.). cit
DENYS DE THRACE. ars grammatica
EUSÈBE DE CÉSARÉE. préparation évangélique (fragm.)
JEAN CHRYSOSTOME (S.). ...Extraits et citations. cit
KYMINITIS (Sévastos), de Trébizonde. lettres à Alexandre Mavrocordato
KYMINITIS (Sévastos), de Trébizonde. lettres à Deny's Spandon
KYMINITIS (Sévastos), de Trébizonde. lettres à Michel Cantacuzène
MATTHIEU CAMARIOTES. contra Plethonem (fin)
MAUROCORDATO (Alexandre). trois lettres à Sévastos Kyminitis
MITROS (Michel) = MÉLÉTIUS, métropolite d'Athènes. petit traité de rhétorique homilétique
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. de la bibliothèque de l'archevêché de Chaldée, à Gümüsch-hane
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. de la bibliothèque de Papa-Georgè, à Gümüsch-hane
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. de la petite bibliothèque de Trébizonde
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de la Vierge de Gouméras
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de Saint-Georges de Choutouras
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de Saint-Georges, dit Péristéra
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de Saint-Jean-Baptiste au mont Zaboulon
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de Soumélas
ORIGÈNE. cit
THÉODORET DE CYR. historia ecclesiastica, lib. 5 (fragm.)
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DENYS DE THRACE. ars grammatica
CYRILLE D'ALEXANDRIE (S.). cit
EUSÈBE DE CÉSARÉE. préparation évangélique (fragm.)
KYMINITIS (Sévastos), de Trébizonde. lettres à Michel Cantacuzène
MATTHIEU CAMARIOTES. contra Plethonem (fin)
MAUROCORDATO (Alexandre). trois lettres à Sévastos Kyminitis
MITROS (Michel) = MÉLÉTIUS, métropolite d'Athènes. petit traité de rhétorique homilétique
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. de la bibliothèque de l'archevêché de Chaldée, à Gümüsch-hane
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MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. de la petite bibliothèque de Trébizonde
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de la Vierge de Gouméras
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MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de Saint-Jean-Baptiste au mont Zaboulon
MYNAS (Minoïde). catalogues de mss grecs. du couvent de Soumélas
ORIGÈNE. cit
THÉODORET DE CYR. historia ecclesiastica, lib. 5 (fragm.)
Numérisation effectuée à partir d'un document original.