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  • Table ronde : perspectives ...
    Dib, Michel

    Revue neurologique, April 2021, 2021-04-00, Letnik: 177
    Journal Article

    La thérapie génique a été initialement conçue comme une approche thérapeutique destinée aux maladies monogéniques, délivrant aux cellules un gène « sain » capable de suppléer le gène « malade ». Aujourd’hui, les modalités et les indications se révèlent beaucoup plus larges, les approches se sont beaucoup diversifiées, reposant sur différentes stratégies correctives, vecteurs et modalités de thérapies géniques. Des progrès ont été obtenus dans l’adrénoleucodystrophie, les cellules souches sanguines des patients sont corrigées ex vivo à l’aide d’un lentivirus, puis réinjectées. Avec un passage réussi chez l’homme. On souligne également les résultats prometteurs, avec une approche similaire, chez des enfants atteints de leucodystrophie métachromatique et d’autres travaux dans la maladie de Sanfilippo. Ils visent à obtenir la production de l’enzyme manquante par les cellules cérébrales. Un vecteur de thérapie génique de type AAV est pour cela injecté dans différentes zones du cerveau des patients, avec une bonne tolérance et une amélioration du développement intellectuel et comportemental. Les approches de thérapie génique s’appliquent également à d’autres maladies plus fréquentes telles que la maladie de Parkinson et d’Alzheimer. Pour ces maladies, qui ne sont pas d’origine génétique, les mécanismes sont diversifiés : correction des modifications biochimiques responsables des symptômes par une stratégie de type « remplacement ou restauration de fonction », comme augmenter la synthèse de dopamine ou l’inhibition de la production des protéines anormales pathogènes dans la maladie de Parkinson, ou restaurer l’équilibre du cholestérol dans le cerveau. Ces mécanismes permettraient de prévenir des dysfonctions neuronales causés par la maladie d’Huntington et la maladie d’Alzheimer. Les mutations dans les formes familiales est une autre cible, c’est le cas des mutations SOD et C9orf72 dans la SLA. Enfin, les indications des cellules souches pour la « réparation » des séquelles des maladies dégénératives non génétiques, est un besoin important, dont les techniques nécessitent encore d’évoluer.