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  • Fiscal implications of inte...
    Bi, Huixin; Shen, Wenyi; Yang, Shu‐Chun S.

    The Canadian journal of economics, May / Mai 2022, Letnik: 55, Številka: 2
    Journal Article

    We study the fiscal implications of interest rate normalization from the zero lower bound (ZLB) in the United States. At the ZLB, falling tax revenues and real bond prices increase government debt accumulation. During normalization, interest payments remain above the path without the ZLB, and government debt can increase further despite the recovery of output and tax revenues. Against the yardstick of ability to pay, interest rate normalization is unlikely to threaten federal debt sustainability at the current net federal debt level about 100% of GDP. If the government fails to reform Social Security and major healthcare programs, sovereign default risk can rise more quickly when debt reaches 150% of GDP. Also, a more active monetary policy anchors inflation expectations better, generates a faster recovery and, hence, slows down debt accumulation more than a less active one does. An unexpected early liftoff, however, can prolong a recession and increase debt accumulation more at the ZLB and during normalization. Résumé Répercussions fiscales de la normalisation des taux d'intérêt aux États‐Unis. Nous étudions les répercussions fiscales de la normalisation des taux d'intérêt du taux plancher zéro aux États‐Unis. Au taux plancher zéro, la diminution des recettes fiscales et des coûts des obligations réels fait grimper la dette publique. Pendant la normalisation, les paiements d'intérêt restent supérieurs au parcours sans taux plancher zéro. En dépit du redressement de la production et des recettes fiscales, la dette publique peut prendre de l'ampleur. À l'aune de la capacité de payer, il est improbable que la normalisation des taux d'intérêt vienne menacer la viabilité de la dette publique au taux actuel de dette publique nette, soit environ 100 % du PIB. Si le gouvernement ne parvient pas à réformer les programmes de sécurité sociale et les principaux programmes d'assurance maladie, le risque de défaillance d'un emprunteur souverain pourrait augmenter plus rapidement lorsque la dette atteint 150 % du PIB. De plus, des politiques monétaires plus rigoureuses parviennent à mieux ancrer les attentes quant à l'inflation et à produire un redressement plus rapide que ne le ferait une politique moins active, aidant à ralentir l'accumulation de dettes durant la normalisation. Or, un départ précoce inattendu pourrait prolonger la récession, augmentant du coup l'accumulation de dettes au taux plancher zéro et durant la normalisation.