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  • Trevisonno, Michael

    Dissertation

    Background: There is controversy among surgeons regarding the treatment of inguinal hernias. Despite the potential advantages of laparoscopic inguinal hernia repair (LIHR) in appropriate clinical situations, many surgeons do not use this technique. The purpose of this 2-part project was to: (1) using a population-based analysis, report practice patterns among Quebec surgeons for the treatment of inguinal hernias and identify factors that may be associated with the choice of operative approach; and (2) using a survey, describe perceived indications for LIHR, and identify barriers to its adoption and educational needs of surgeons. Methods: (1) The population-based analysis used RAMQ and MED-ECHO administrative databases to identify patients who have undergone an inguinal hernia repair between 2007 and 2011 in Quebec, Canada. A generalized linear model was used to identify predictors associated with the selection of a laparoscopic approach. (2) The survey was web-based and was sent to general surgeons and residents. The 33-item survey was divided into 4 sections: demographics, utilization of techniques, management based on 11 clinical scenarios, and educational needs and barriers to LIHR. Results: (1) 49,657 inguinal hernias were repaired over the four-year study period by 478 surgeons. Eight percent of repairs were performed using a laparoscopic approach. LIHR was used to repair 28% of bilateral hernias, 10% of recurrent hernias, 6% of unilateral hernias, and 4% of incarcerated hernias. 268 (56%) surgeons did not perform any laparoscopic repairs, and 11 (2%) surgeons performed more than 100 repairs. These 11 surgeons were responsible for performing 61% of all laparoscopic cases. (2) 697 general surgeons and 206 general surgery residents responded to the survey. 280 (46%) of these surgeons never perform LIHR. Of these surgeons, 70% consider the benefits of laparoscopy to be minimal, 59% said they lack the requisite training, and only 26% are interested in learning. Surgeons (70%) and residents (73%) agreed that the best educational method would be a course followed by expert proctoring. Conclusion: Surgeons remain divided on the utility of laparoscopic surgery for inguinal hernia repair. Half of Quebec's surgeons and half of the surveyed surgeons never perform LIHR. Educational programs need to be implemented for surgeons who want to learn and who have a sufficient volume of procedures to overcome the learning curve. Contexte: Le traitement chirurgical des hernies inguinales fait l'objet d'une controverse parmi les chirurgiens. Bien que les avantages potentiels d'une réparation laparoscopique d'une hernie inguinale (RLHI) soient connus, la communauté chirurgicale n'a pas tout à fait adopté cette pratique. Le but de ce projet en 2 parties était de: (1) à l'aide d'une analyse représentative de la population dresser un bilan sur les tendances des pratiques de traitement des chirurgiens québécois sur une hernie inguinale et afin d'identifier les facteurs pouvant influencer le choix de l'approche chirurgicale; et (2) à l'aide d'un sondage, identifier les indications perçues d'une RLHI ainsi que pour identifier les obstacles à son adhésion et aux besoins éducatifs des chirurgiens. Méthodes: (1) L'analyse représentative de la population utilise la base de données administratives de la RAMQ ainsi que la base de données MED-ÉCHO afin d'identifier les patients qui ont subi une réparation d'une hernie inguinale entre 2007 et 2011 au Québec. Un modèle linéaire généralisé a été utilisée afin d'identifier les variables explicatives associées au choix de l'approche laparoscopique. (2) L'enquête a été réalisée à l'aide d'une application Web et a été envoyée aux chirurgiens généralistes et aux médecins résidents. Ce sondage portant sur 33 points était divisé en quatre sections: la démographie, l'utilisation de techniques, une gestion basée sur onze scénarios cliniques et les besoins éducatifs et les obstacles à une RLHI. Résultats: (1) 49 657 hernies inguinales ont été réparées au cours de la période d'étude de quatre ans par 478 chirurgiens. Huit pour cent des réparations ont été effectuées en utilisant une approche laparoscopique. La RLHI a été utilisée pour réparer 28% des hernies bilatérales, 10% des hernies récidivantes, 6% des hernies unilatérales, et 4% des hernies incarcérées. 268 (56 %) des chirurgiens n'ont pas effectué les réparations laparoscopiques, et 11 (2 %) des chirurgiens ont effectué plus de 100 réparations. Ces 11 chirurgiens étaient chargés d'effectuer 61% de tous les cas de laparoscopie. (2) 697 chirurgiens généraux et 206 résidents en chirurgie générale ont répondu à l'enquête. 280 (46 %) de ces chirurgiens n'effectuent jamais de RLHI. Parmi ces chirurgiens, 70% considèrent que les avantages de la laparoscopie sont mineurs, 59% ont dit qu'ils n'ont pas la formation requise, et seulement 26% sont intéressés à en apprendre davantage. Les chirurgiens (70%) et les résidents (73%) étaient d'avis que la meilleure méthode d'apprendre serait de suivre un cours suivi d'une surveillance par un expert. Conclusion: Les chirurgiens demeurent partagés quant au recours à la chirurgie laparoscopique pour réparer une hernie inguinale. La moitié des chirurgiens québécois et la moitié des chirurgiens interrogés n'ont jamais réalisé de RLHI. Des programmes d'enseignement doivent être implantés pour les chirurgiens souhaitant apprendre et surmonter la courbe d'apprentissage.