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  • Le pédopsychiatre de liaiso...
    Duverger, P.; Lebreuilly-Paillard, A.; Legras, M.; Chocard, A.-S.; Malka, J.

    Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, 9/2009, Letnik: 57, Številka: 6
    Journal Article, Conference Proceeding

    Notre expérience de pédopsychiatre de liaison en pédiatrie nous permet un repérage de l’évolution des différents regards portés sur l’enfant : ceux de la science, de la génétique, ceux de la néonatalogie, de la pédiatrie, de la psychanalyse. Si la tendance a longtemps été d’opposer l’enfant de la science à celui de la psychanalyse, il nous semble que cette opposition est en voie d’être caduque ; la clinique impose d’elle-même un tel rapprochement. Il ne s’agit plus d’opposer mais de composer. D’ailleurs, ce n’est sans doute pas un hasard si la psychanalyse est plus que jamais d’actualité. Plus la science avance, plus la question du singulier se pose. Les neurosciences et la génétique sont amenées à repérer des mécanismes universaux qui aboutissent à produire de l’unique, remettant dans une actualité nouvelle ce qui fait le propre de la psychanalyse. « Pourquoi la psychanalyse ? » Roudinesco E. Pourquoi la psychanalyse ? Paris: Fayard; 1999. Sans doute parce qu’elle permet d’éviter le piège des causalités et des déterminismes (qu’ils soient génétiques, épidémiologiques, pédiatriques, sociologiques et même pédopsychiatriques) et parce qu’elle offre un espace de liberté et d’imprévisible, signant là que l’histoire n’est pas le destin. Mais aussi parce que le transfert est la voie essentielle par laquelle une démarche de soin peut trouver tout son sens. Nous développons ces différents points dans le champ de la pédopsychiatrie de liaison. Dans un premier temps, nous situons les enjeux de la pédopsychiatrie de liaison. Entre l’enfant de la science et l’enfant de la psychanalyse, nous abordons la question des déterminismes en précisant que « l’avenir n’est pas écrit » Jacquard A, Kahn A. L’avenir n’est pas écrit. Paris: Bayard; 2001 pp. 105–126. Puis, nous évoquons la place de la psychanalyse et celle du pédopsychiatre, en précisant ce en quoi il est un praticien de l’inattendu, un artisan de la rencontre. Enfin, dans ce contexte, nous abordons la question de la prévention. Our experience as consultation-liaison child psychiatrist in paediatrics allows us to observe the different viewpoints applied to children: those of science, of genetics, those of neonatalogy, of paediatrics, of psychoanalysis. If tendency has long been to pit the science's child against the psychoanalysis one, it appears to us that this opposition is becoming obsolete; clinical medicine itself imposes such a correction. The matter is no more to pit but to make up. Besides, it's probably no accident that psychoanalysis is more than ever topical. The more science progresses, the more the question of singularity is obvious. Neurosciences and genetics seek universal mechanisms that finally produce something singular, making still relevant what is peculiar to psychoanalysis. “Why psychoanalysis?”. Probably because it enables us to avoid the trap of causalities and determinisms (genetic, epidemiological, paediatric, sociologic and even child psychiatric determinisms) and because it provides freedom and unexpected, highlighting that history isn’t destiny. But also because a care reasoning finds its meaning through transference. We develop these items in the consultation-liaison child psychiatry's domain. First, we point out the consultation-liaison child psychiatry's issues. Between the child viewed by science and the one viewed by psychoanalysis, we tackle the question of determinisms, specifying that “futur isn’t written”. Subsequently, we recall the psychoanalysis’ and the child psychiatrist's stead, specifying why he is a practitioner of the unexpected, an artisan of the meeting. Finally, in this context, we tackle the question of prevention.