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  • P1138 Durée de maintien d’u...
    Valensi, P; de Pouvourville, G; Bénard, N; Chanut Vogel, C; Eymard, E; Kempf, M; Dallongeville, J

    Diabetes & metabolism, 03/2013, Letnik: 39
    Journal Article

    Objectif Sulfamides et inhibiteurs de DPP4 sont deux classes thérapeutiques prescrites usuellement chez les patients diabétiques de type 2 (DT2) en association avec la metformine. L’objectif principal de l’étude Odyssée était de démontrer la supériorité de la durée de maintien sans modification de la bithérapie metformine+sitagliptine « MetSita » par rapport à la bithérapie metformine+sulfamide « MetSu ». Patients et méthodes Odyssée, étude observationnelle prospective menée en France, en médecine générale, compare la durée de traitement avant modification (ajout, retrait ou substitution de molécule) chez des patients DT2, préalablement traités ou pas, ayant initié sur la base de la décision du médecin une bithérapie MetSita ou MetSu (méthode de Kaplan Meier, test du log-rank, modèle de Cox). Les patients ont été suivis sur une période allant jusqu’à 3 ans. Résultats Les différences à l’inclusion entre les bras « MetSita » (n = 1864) et « MetSu » (n = 733) étaient modestes (respectivement, âge : 62,4 vs 64,2 ans ; IMC : 30,2 vs 29,6 kg/m2 ; ancienneté du diabète : 6,4 vs 7 ans). Les niveaux d’HbA1c étaient identiques (7,6 %). Une supériorité de 11,9 mois de la durée de maintien du traitement « MetSita » par rapport à « MetSu » a été observée (médiane : 31,2 mois vs 19,3 mois ; logrank p < 0,0001). Cette différence persistait après ajustement sur les caractéristiques des patients et des médecins à l’inclusion. Une diminution similaire de l’HbA1c était notée dans les deux bras (− 0,6 %) et l’incidence des hypoglycémies ressenties jusqu’à la modification de la bithérapie était plus élevée dans le bras « MetSu » (19,4 % vs 9,4 %). Conclusion Menée dans les conditions de vie réelle, l’étude Odyssée met en évidence qu’une bithérapie associant metformine et sitagliptine est maintenue sans modification plus longtemps qu’une bithérapie associant metformine et sulfamides, avec une moindre incidence d’hypoglycémies symptomatiques et une efficacité biologique similaire.