The article is dedicated to the loving memory of !A|’xuni. The Ju|’hoansi of east central Namibia sometimes refer to the state as a whiteman and to the whiteman as a /’hun (steenbok). In this article, I contextualize these naming practices by tracing the history of colonial encounters on the fringes of the Western Kalahari through a small‐scale animist perspective. I then discuss what this means for the concept of ‘recognition’, which I treat as a two‐way intersubjective process of making oneself un/knowable to others. I argue that the Ju|’hoansi have engaged in parallel processes of mis/recognition vis‐à‐vis their colonial Others. By failing to enter into reciprocal relations with the Ju|’hoansi, the whiteman and the state have remained outside of the Ju|’hoansi's social universe and have thus compromised their own personhood. Abstrait L’État en tant qu'homme blanc, l'homme blanc en tant que /’hun : identité, reconnaissance et politique de la connaissance dans le Kalahari Résumé Le ju|’hoan du centre‐est de la Namibie parle parfois de l'État comme d'un homme blanc et de l'homme blanc comme d'un /’hun (steenbok). L'autrice contextualise ces pratiques d'appellation en retraçant l'histoire des rencontres coloniales de cette micro‐société animiste aux frontières du Kalahari occidental. Elle discute ensuite de la définition du concept de « reconnaissance », processus intersubjectif bilatéral consistant à se faire connaître des autres ou non. Elle défend l'idée que les ju|’hoan ont entrepris des processus parallèles de mé/reconnaissance vis‐à‐vis de leurs Tiers colonisés. En ne parvenant pas à établir des relations réciproques avec les ju|’hoan, l'homme blanc et l’État sont restés en dehors de l'univers social ju|’hoan et ont ainsi compromis leur propre identité.