LAY SUMMARY In 2015, the Canadian Armed Forces (CAF) implemented Operation HONOUR to eliminate sexual misconduct (SM) in the military. Sexual assault, inappropriate sexual behaviours, sexual ...harassment, and gender discrimination are all types of SM. Experiencing SM can result in depression, substance abuse, physical health problems, and even posttraumatic stress disorder (PTSD). Despite Operation HONOUR, SM still happens in the CAF. At this time, many groups are working together to address SM and to support those who have experienced SM. Canadian-based researchers, policy makers, military members, Veterans, and clinicians are collaborating to identify new approaches to training, culture change, research, and treatment relating to SM in the CAF. The end goal of working together is to minimize SM in the CAF and ensure the health and safety of all CAF members and Veterans. Keywords: Canadian Armed Forces, military sexual trauma, sexual misconduct, trauma, veterans Mots-cles : Forces armees canadiennes, inconduite sexuelle, traumatismes, traumatismes sexuels militaires, veterans
Introduction
Les thérapeutes respiratoires ont été confrontés à des situations moralement difficiles tout au long de la pandémie de COVID-19, en particulier le fait d’avoir peu de ressources pour ...effectuer leur travail ou encore la participation à des appels vidéo avec les familles de patients mourants. La détresse morale est associée à une foule de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives (dépression, anxiété, symptômes du trouble de stress post-traumatique TSPT, déficience fonctionnelle, etc.) et au fait d’envisager de quitter son poste. L’objectif de cette étude était de comprendre l’effet de la détresse morale et de ses conséquences psychologiques et fonctionnelles sur le fait que des thérapeutes respiratoires canadiens aient envisagé de quitter leur poste clinique pendant la pandémie de COVID-19.
Méthodologie
Des thérapeutes respiratoires canadiens (N = 213) ont répondu à un sondage en ligne entre février et juin 2021. Des caractéristiques inividuelles de base (âge, sexe/genre, etc.) ont été recueillies, ainsi que des mesures psychométriques validées de la détresse morale, de la dépression, de l’anxiété, du stress, du TSPT, de la dissociation, de la déficience fonctionnelle, de la résilience et des expériences négatives vécues durant l’enfance.
Résultats
Un thérapeute respiratoire sur quatre a déclaré envisager de quitter son poste. Ceux qui envisageaient de le faire ont fait état de niveaux élevés de détresse morale et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives comparativement aux thérapeutes respiratoires qui n’envisageaient pas de quitter leur poste. Plus de la moitié (54,5 %) de ceux qui envisageaient de quitter leur poste ont obtenu un score supérieur au seuil indiquant un diagnostic potentiel de TSPT. Le fait d’avoir déjà envisagé de quitter un poste auparavant et le fait d’avoir effectivement quitté un poste antérieur augmentaient significativement la probabilité d’envisager de quitter son poste, tout comme la détresse morale liée au système et les symptômes de TSPT, mais la contribution de ces derniers facteurs était faible.
Conclusion
Les thérapeutes respiratoires canadiens qui envisageaient de quitter leur poste ont signalé des niveaux élevés de détresse et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives. Il semble néanmoins peu probable que ces facteurs individuels soient les principaux facteurs pour lesquels ils envisageaient de quitter leur poste, car les effets en étaient faibles. D’autres recherches sont nécessaires pour cerner les facteurs organisationnels plus vastes susceptibles d’inciter les thérapeutes respiratoires canadiens à vouloir quitter leur poste.