Perception and understanding of the Etruscan gestures : A New Visual Approach in the Study of Ancient Dance.
The study of Etruscan dance based on iconographie sources presented in this article not ...only allows for the reexamination of the representation of gesture and movement, but also facilitates the identification of the limits imposed by the image’s visual dimension. Advances made in recent years have tended to promote the idea that the ancient image was not photographic in its reproduction of reality, but a « complex social product ». For the imaging of dance, the need for visual and ideological efficiency led ancient artists to elaborate specific codes of representation for each type of dance, with the aim of suggesting movement. Using digital tools, such as three-dimensional modeling, may further our understanding of the construction of these ancient visual representations. After a brief summary of current research for Etruscan dance, which permits a review of methodological limits and theoretical approaches, I will explore how the image’s visual dimension suggests a move towards interdisciplinarity.
Une nouvelle étude de la danse étrusque à partir des sources iconographiques permet de questionner la représentation du geste et du mouvement, et de soulever les limites imposées par la dimension visuelle de l’image. Les avancées effectuées depuis quelques années s’accordent en effet sur l’idée que l’image antique n’est pas une reproduction photographique du réel mais un « produit social complexe ». Sa nécessaire efficacité visuelle et idéologique a amené les artistes à élaborer des codes de représentation spécifiques pour chaque type de danse dans le but de suggérer le mouvement dansé. L’intégration de moyens informatiques comme la modélisation en troisième dimension favorise notre compréhension de la construction de ces productions visuelles antiques. Ainsi, après un bref état de la recherche sur la danse étrusque qui permet de revenir sur les limites méthodologiques et l’outillage théorique à disposition, nous verrons en quoi la dimension visuelle de l’image conduit vers une interdisciplinarité.
Inaugurée en 113 après J.-C., la colonne Trajane, seul élément intact du somptueux Forum de Trajan, est, depuis le XIXe siècle, au centre de débats quant à la lisibilité de ses deux cents mètres de ...bas-reliefs relatant les guerres daciques. Les qualificatifs à son endroit allant de « sommet de l'art romain » à « échec artistique », il a semblé nécessaire de faire le point historiographique sur ce monument, puis d’examiner la frise dans ses structures iconographiques (lecture horizontale, mais aussi lecture verticale appuyée sur un relevé photographique intégral), optiques (théorie de la vision antique) et idéologiques, puis de confronter ces analyses à l’environnement spatial et politique du monument. À partir des documents contemporains (textes, monnaies, archéologie, art, faits religieux, etc.), est proposée une synthèse qui dresse le portrait de Marcus Ulpius Trajanus, considéré par ses contemporains comme l’Optimus Princeps. Cette « Rhétorique de l’Excellence » s’appuyait sur des comparaisons délibérées avec les empereurs antérieurs (citations architecturales et statuaires aux Forums adjacents), établissait un lien privilégié avec Alexandre le Grand, César et Hercule, enfin affirmait la supériorité historique de Rome sur l’Empire : l’origine géographique des matériaux employés sur le Forum et leur disposition spatiale témoignaient ainsi de la maîtrise du monde et de la prospérité générale née des conquêtes. Trajan apparaît en définitive comme un Prince complexe, aussi soucieux de son image politique qu’Auguste et qui demeura pour les Romains son égal. « Plus heureux qu’Auguste, meilleur que Trajan », s’écriait le Sénat au 4è siècle lors de l’avènement d’un nouvel empereur…
L’étude de l’âge du Fer indigène de la Corse reste handicapée par le faible nombre de sites fouillés et par la rareté des données, notamment sur les productions matérielles. Jusqu’à présent, les ...connaissances ont défini l’âge du Fer comme une période archaïsante et peu dynamique, et, sauf pour la colonie grecque d’Aleria, fermée aux échanges méditerranéens. Le site de Cozza Torta (Porto-Vecchio, Corse-du-Sud) permet de nuancer cette vision des choses : cet établissement de plein air apporte en effet la preuve, pour la première fois en contexte indigène, d’un trafic de marchandises grecques et étrusques à haute époque (troisième quart du VIe s. av. J.-C.). Le gisement est un habitat perché situé à 2,5 km de la côte, dans l’arrière-pays du golfe de Porto-Vecchio. Sa superficie est estimée à 3 ha. Connu depuis les années 1980, il a fait l’objet de plusieurs sondages et ramassages ponctuels, dont les résultats sont restés inédits. Cette note a pour objet de faire le point sur l’étude des séries anciennes – mobiliers céramiques indigènes et importés, vestiges métalliques – en les replaçant dans le contexte du premier âge du Fer indigène. La reprise des fouilles en 2008 à Cozza Torta a permis de préciser la séquence stratigraphique, plus complexe que ce qui avait été décrit dans les premiers travaux, ainsi que la nature des structures anciennement observées dans le locus Cozza Torta 1. La céramique indigène, représentée par 7 276 fragments permettant de décompter près de 450 vases, est constituée exclusivement d’une vaisselle non tournée, dominée par les formes hautes et les profils en «S » . Le mobilier importé, représenté par 86 tessons, permet d’inventorier des fragments d’amphores et de vases fins d’origine grecque, étrusque et massaliète, dont la proportion par rapport à l’ensemble de la vaisselle s’établit à 1,2 %. Les rares éléments métalliques, objets finis et résidus de métallurgie, confortent l’idée d’une production locale. Ces découvertes revêtent un enjeu majeur pour la question de l’attribution chronologique des séries de céramiques non tournées du Premier âge du Fer, impossibles à dater précisément, et pour la discussion sur les contacts entre indigènes et marchands méditerranéens.
Study of the indigenous Iron Age in Corsica is still hampered by the low number of excavated sites, and by the scarcity of data, particularly concerning material productions. Until now, the Iron Age has been defined as an archaistic period, not very dynamic and closed to Mediterranean exchanges except for the Greek colonial settlement of Aleria. The Cozza Torta site (Porto-Vecchio, Corse-du-Sud) allows this view of things to be nuanced : this open air settlement provides evidence, for the first time, of the existence of Greek and Etruscan trade in an indigenous context, related to an early era (third quarter of the 6th century BC). The site is a settlement set high up, some 2.5 km from the coast, in the hinterland of the bay of Porto-Vecchio. It covers an area of about 3 hectares. Known since the 1980s, it has been the subject of several surveys and surface collections, the results of which remain unpublished. The aim of this paper is to review the study of these earlier discoveries – imported and indigenous ceramics, metallic artefacts – by setting them in the indigenous Early Iron Age context. The resumption of excavations at Cozza Torta in 2008 has allowed the stratigraphic sequence to be established as more complex than described in earlier works, while the nature of the structures formerly observed in Cozza Torta locus 1 was examined in greater detail. The indigenous ceramics, represented by 7.276 fragments allowing almost 450 pots to be identified, are exclusively made of non-thrown pottery ; tall shapes and “ S” outlines prevail. The imported items, represented by 86 sherds, include amphora fragments and fine vases of Greek, Etruscan and Massalian origin ; their proportion in comparison with the pottery as a whole amounts to 1.2 %. The rare metallic elements, finished objects and metalworking waste, support the thesis of a local production. The chronology of these materials falls within the 3rd quarter of the 6th century BC, contemporaneous with the so-called “ Alalia battle”, whose consequences are still being debated in archaeological publications. These finds present a major interest as regards the question of the chronological attribution of indigenous non-thrown ceramic series from the Early Iron Age, impossible to date with any accuracy, and for the debate on relationships between the indigenous populations and Mediterranean traders.
RésuméLe corpus des stèles funéraires étrusques de Bologne/Felsina (stèles « felsiniennes ») offre une riche iconographie de plusieurs aspects de la vie et du rituel funéraire des Étrusques entre la ...fin du vi e et le début du iv e s. av. J.-C. Certaines de ces stèles sont caractérisées par des représentations axées sur le thème de l’Au-delà et, notamment, de l’ultime voyage nécessaire pour l’atteindre. Par l’analyse de ce corpus, nous proposons d’identifier trente-sept figures de démons, de plusieurs types iconographiques, aux différences, dans l’aspect et les attributs, manifestes et intentionnelles. Bien que, en l’état actuel des études, ces différences restent pour nous difficilement pénétrables, on peut envisager qu’elles correspondent aux différentes fonctions que ces démons étaient appelés à exercer dans le cadre des conceptions eschatologiques étrusco-padanes. Nous proposons également une relecture des images des démons, rapprochés depuis longtemps de Charon/ Charu(n) , sur la base d’un attribut interprété comme une rame-gouvernail. L’analyse de ces images par le biais du rituel funéraire local, et notamment d’un objet plutôt caractéristique des cultures de l’Italie du Nord dès l’époque protohistorique, pourrait suggérer de nouvelles et différentes perspectives de recherche.
Les auteurs procèdent à une présentation de la pathologie et de la thérapeutique dentaire chez les Étrusques en effectuant une lecture critique de l'ouvrage de Gaspare Baggieri et de Marina di ...Giacomo, publié à Rome en 2005, Odontoiatria dell'antichità in reperti osteodentari e archeologici (L'art dentaire antique d'après des découvertes ostéo-dentaires et archéologiques). En particulier, les descriptions des pièces prothétiques trouvées lors des fouilles archéologiques sont parfaitement illustrées par l'admirable iconographie de cet ouvrage.
The authors review Odontoiatria dell'antichità in reperti osteo-dentari e archeologici by Gaspare Baggieri and Marina di Giacomo, and insist on some Etruscan cases of dental pathology and therapeutics. They present the most interesting examples of dental bridges according to the beautiful pictures published in this book.
De la céramique italiote du IVe siècle av. J.-C., qui reprend et adapte certains épisodes du cycle d’Achille particulièrement liés à l’univers funéraire (Néréides apportant les armes d’Achille, mort ...de Troïlos, mort de Penthésilée etc…), en insérant dans les scènes figurées des éléments de la culture locale, au mobilier funéraire étrusque (Tombe François, urnes, sarcophages peints et sculptés), en passant par les miroirs et les cistes prénestines des périodes classiques et hellénistiques, l’existence d’une codification et d’une transmission des schémas iconographiques est clairement visible entre les différentes cultures. Au Ier siècle av. J.-C. et au Ier siècle ap. J.-C., certains épisodes du cycle d’Achille continuent à peupler le répertoire figuré, d’autres disparaissent ne correspondant plus aux nouvelles aspirations des commanditaires et d’autres apparaissent, incarnant des valeurs propres à la culture romaine. A Rome, les sources écrites nous informent sur la présence d’Achille dans la sphère publique (temple de Neptune et Saepta Julia). L’usage de la copie et de la diffusion d’un chef-d’œuvre tel le groupe d’Achille et Chiron, s’insèrent dans une volonté d’imiter l’Urbs, centre du monde méditerranéen. Les peintres renouvellent le répertoire iconographique du cycle d’Achille en créant deux épisodes : la Découverte d’Achille à Skyros et Thétis dans les forges d’Héphaïstos. Ces deux épisodes trouvent un grand succès à Rome (Domus Aurea) et sur les parois des demeures pompéiennes et permettent à la figure d’Achille de se détacher du cycle troyen. Ainsi, le héros grec devient grâce aux adaptations stylistiques et techniques des peintres romains le symbole de la paideia tout en conservant son caractère héroïque
The italiote ceramic the fourth century B. C., which incorporates and adapts some episodes cycle Achilles particularly related to posthumous glorification (Nereids bringing the arms of Achilles, Troïlus death, death of Penthesilea, etc…) by inserting the figurative scenes elements of the local culture, in Etruscan funerary (François Tomb, urns, sarcophagi carved and painted) through mirrors an prenestines cysts, Classical and Hellenistic periods, the existence of a consolidation and a transmission of iconographic patterns with clearly visible between different cultures. The first century B. C., and the first century A. D., some episodes of Achilles cycle continue to populate the figurative repertory, others dissapear no longer corresponded to the new aspirations sleeping partners while others appear embodying specific Roman culture values. In Rome, written sources inform us about the presence of Achilles in the public sphere (Temple of Neptune and Saepta Julia). The use of copy and distribution of a masterpiece such as Achilles and Chiron group, are part of a desire to imitate the Urbs, the center Mediterranean world. Painters renew the iconography of Achilles cycle by creating two episodes: The Discovery of Achilles in Skyros and Thetis in the forges of Hephaestus. These two episodes are a big success in Rome (The Golden House) and on the walls of Pompeian houses and allow the figure of Achilles to detach from the Trojan cyle. Thus the Greek hero becomes through stylistic and technical adaptations of Roman painters symbol paideia while maintaining his heroic character.
Il progresso nelle ricerche sul sostrato tirrenico nel Mediterraneo e la recente decifrazione della stele di Kaminia e di altre iscrizioni dell’area egea, tutte scritte in ‘tirrenico’, cioè in una ...lingua che appare una forma arcaica dell’ Etrusco, porta alla conclusione che la teoria di Erodoto di una origine orientale degli Etruschi si fonda indubbiamente su concrete basi storiche. Queste basi acquistano ora nuova luce principalmente a seguito delle informazioni che abbiamo acquisito dai testi dei documenti di Lemno, di cui l’autore ha offerto la trascrizione e la traduzione nelle sue pubblicazioni degli ultimi sei anni. Le conseguenze storiche possono essere così riassunte: a) l’isola di Lemno era abitata dai Tirreni nei secoli ottavo, settimo e sesto, ma probabilmente già molto prima, a giudicare dalle testimonianze archeologiche; b) un sostrato tirrenico era presente nell’area Anatolico-Egea già prima dell’arrivo delle prime tribù indeuropee. A seconda dell’ accettazione dell’una o dell’altra teoria da parte dei ricercatori del settore, questo può voler dire in ogni caso tra il tredicesimo e il terzo millennio. Un’altra ipotesi rilevante è sostenuta dall’eminente linguista spagnolo F. R. Adrados: su una base puramente linguistica egli ritiene il Tirrenico una vera e propria lingua indo-anatolica. La formazione di questa lingua è fatta risalire ad un’epoca remota al punto da essere più antica dei primi testi nesici, giustificando così le molte discrepanze rispetto appunto a questi testi. La seconda parte di questo lavoro è dedicata alla etnia dei Pelasgi e conclude che essi erano un popolo distinto dai Tirreni, la cui lingua apparteneva alla famiglia delle lingue indeuropee, ma che nel corso del tempo si era largamente integrato con i Tirreni al punto da formare una koiné che apparve agli stranieri come l’espressione di un unico popolo.
Apéndice: p. 317-496 . -- Índices: p. 497-511 . -- Encuadernado en pergamino . -- En latín
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