The Austrian Academy of Sciences considerably increasing competition for academic positions/funding as well as managerial control of academic work are two key features of the contemporary university. Both developments result in and are amplified by increasing performance pressures and precarious employment. Combined with a vocational work ethic, these neoliberal dynamics are turning the academic profession into an increasingly greedy and (self‐)exploitative endeavour. While allowing employers/funding bodies to ask for much while offering little in return – that is to siphon off the symbolic and economic ‘profit’ generated by academics’ free or under‐paid work – the current working conditions leave early‐career academics in particular in a highly vulnerable position. Une cupidité insatiable : pression de performance et précarité dans l’université néolibérale La concurrence accrue pour des postes universitaires et des financements pour la recherche, ainsi que le contrôle de la gestion des travaux universitaires sont deux aspects caractérisant l’université contemporaine. Ces évolutions sont le résultat des pressions croissantes sur les performances et l’emploi précaire et sont amplifiées par celles‐ci. Associées à une éthique de travail professionnel, ces dynamiques néolibérales transforment la profession académique en une entreprise de plus en plus avide dans laquelle on s’exploite. Permettre aux employeurs/organismes de financement de demander beaucoup tout en offrant peu en retour – c’est‐à‐dire de siphonner le « profit » symbolique et économique généré par le travail non ou mal rémunéré des universitaires – implique que les conditions de travail actuelles mettent les universitaires en début de carrière dans une position particulièrement vulnérable.