Le carcinome basocellulaire (CBC) est le cancer cutané le plus fréquent. Il apparait chez les jeunes adultes au-delà de la cinquième décennie et souvent provoqué par une exposition chronique aux ...rayons solaires, expliquant sa fréquente localisation faciale. Il a un développement lent et une invasion locorégionale en cas de non prise en charge précoce et ne donne presque jamais de métastase à distance. Nous présentons un cas très rare de carcinome basocellulaire kystique chez un jeune adulte de 36 ans, albinos avec une localisation bilatérale; une localisation brachiale gauche sous forme ulcéro-bourgeonnante et infiltrant évoluant depuis 7 ans, térébrante avec érosion osseuse (fracture pathologique de l'humérus) et une localisation à la charnière cervico-dorsale évoluant depuis seulement 6 mois sous forme ulcéro-bourgeonnante et surinfectée. 6 poches de transfusions de sang de 450cc isogroupe et isorhésus lui ont été administrées durant son séjour de 1 mois dans notre institution hospitalière et des pansements à l'eau boriquée ont été appliqués en complément d'une antibiothérapie et d'un traitement martial. Le mauvais état général du patient avec une cachexie, une anémie chronique, l'évolution des lésions cancéreuses contrindiquaient une amputation du membre supérieur gauche et l'exérèse de la masse cervico-dorsale. En conseil pluridisciplinaire, nous avons opté pour un traitement de deuxième ligne à savoir la chimiothérapie et/ou la radiothérapie. Notre patient a ainsi été transféré à Lusaka faute d'un plateau technique suffisant pour le dit traitement.
Notre travail vise à rapporter, la place de la chirurgie à ciel ouvert dans la reprise d´une sténose urétérale étendue, ancienne et post infectieuse d´une part, et d´autre part, d´apporter notre ...expérience thérapeutique, cela à travers l´observation d´un patient âgé de 38 ans qui nous avait consulté dans notre service d´urologie des cliniques universitaires de Lubumbashi, pour douleur lombaire gauche, brûlures mictionnelles, fièvre sans horaire, Le bilan clinique et paraclinique, mettaient en évidence la sténose urétérale étendue. Une dérivation urinaire temporaire (urétérostomie gauche) était réalisée. Il a été repris, pour une urétérectomie suivie d´une réimplantation uretéro-vésicale gauche. Les suites postopératoires ont été simples, le patient a été revu 3 mois après l´intervention, il n´avait aucune plainte, la créatinine contrôle était normale, l´échographie et l´uroscan étaient dans les normes.
L´angiosarcome est une tumeur rare à multiples localisations mais celle cutanée est la plus fréquente faisant de sa symptomatologie un polymorphisme clinique. C´est une tumeur de mauvais pronostic à ...cause de sa grande propension à la récidive locale et aux métastases à distances précoce. Nous rapportons un cas de découverte fortuite d´un angiosarcome de l´épaule sur un ancien foyer de traumatisme direct datant d´une année chez un patient de 72 ans, venu consulter pour douleur persistante en regard d´une tuméfaction à la face postérieure de l´épaule contemporaine au traumatisme. L´examen clinique conclu en un hématome ancien partiellement calcifié soutenu par la ponction de la masse ayant ramené 5 cc de sang d´aspect noirâtre et renforcé par une échographie. La radiographie de l´épaule n´étant pas pathologique, une exploration de la tuméfaction a été entreprise. Celle-ci a permis de mettre en évidence et reséquer des tissus friables, d´aspect rougeâtre, avec un saignement important difficilement maitrisé pendant deux jours compliqué d´une anémie non tolérée corrigée par deux transfusions sanguines. L´anatomie pathologique des tissus réséqués a conclu en un angiosarcome moyennement différentié avec malheureusement des berges non saines. Un bilan d´extension a été réalisé à la recherche des métastases. Pas de récidive locale sur trois mois et le patient a été transféré dans un centre spécialisé à Lusaka pour la radiothérapie complémentaire. L´objectif du présent travail est de présenter un cas rare d´angiosarcome de découverte fortuite sur un antécédent de traumatisme de l´épaule gauche et de ressortir les aspects thérapeutiques en passant en faisant une revue de la littérature.
Introductionles complications infectieuses constituent la première cause de morbi-mortalité chez le drépanocytaire surtout avant l´âge de 5 ans. Le but de cette étude est de ressortir les aspects ...épidémiologiques, les étiologies et la prise en charge des infections ostéo-articulaires chez les drépanocytaires à Lubumbashi.Méthodesil s´agissait d´une étude descriptive transversale et rétrospective réalisée au centre de recherche de drépanocytose de Lubumbashi (CRDL) sur une période de trois ans soit de juin 2014 à juin 2017. Elle a porté sur tous les patients drépanocytaires suivis au CDRL ayant développé une infection ostéo-articulaire. La récolte des données s´était réalisée sur base d´une fiche d´enquête reprenant comme paramètres d´étude l´âge du patient, l´âge de la première consultation, le sexe, le motif de consultation, les antécédents, les signes physiques, le diagnostic posé, les bilans paracliniques, le traitement.Résultatsnous avions répertorié 35 cas d´infections ostéo-articulaires sur un total de 380 patients drépanocytaires soit une fréquence 9,2%. La tranche d´âge la plus touchée était celle de moins de 5 ans (37,1%); l´âge moyen était de 10,9±9,5 ans pour des extrêmes de 8 mois et 37 ans. Il y a une légère prédominance féminine avec 51,4% des cas (sexe ratio de 1,06 en faveur des femmes). Les antécédents majeurs étaient la transfusion (16,6%) et la splénectomie (8,6%). Le motif de consultation était dominé par la douleur des membres (84%). Vingt patients (57,1%) avaient des conjonctives bulbaires ictériques et 26 (74,3%) étaient pâles. A l´inspection, la tuméfaction des membres et la plaie étaient retrouvées respectivement chez 27 patients (77,1%) et 19 patients (54,3%). La splénomégalie cliniquement palpée chez 6 patients (17,1%). Trois types d´infections ostéo-articulaires avaient été décelés, dominés par l´ostéomyélite avec 24 cas (68,57%) suivi de l´ostéite avec 7 cas (20%) et l´arthrite suppurée avec 4 cas (11,43%). Sur les 24 cas d´ostéomyélites, 18 étaient aiguës (75%) et 6 étaient chroniques (25%) dont 4 hyperostosantes et 2 fistulisantes. Le tibia a été l´os le plus touché (18 cas), la radiographie était dominée par des images d´ostéolyse avec 27 cas (77,1%) puis de réaction périostée avec 15 cas (42,9%). Le type homozygote était retrouvé chez 88,6% des cas. L´hémoculture a été réalisée chez 17 patients sur les 35 et la salmonelle a été isolée dans 15 cultures sur les 17 soit 88,23% alors que la pyoculture réalisée chez 10 patients avaient isolé également d´autres germes. Le bilan inflammatoire avait été réalisé chez 21 patients dont 15 avaient une hyperleucocytose, 13 une formule leucocytaire pathologique, tous avaient une vitesse de sédimentation accélérée (supérieure à 20mm à la 1ère heure). Concernant le calendrier vaccinal, les vaccins du PEV étaient suivis par 62,86% des patients alors que le taux de vaccination spécifique pour les drépanocytaires était de 17,14%. Sur le plan thérapeutique, tous nos patients avaient reçu un traitement médical, 6 chirurgicaux (17,14%) ayant consisté en une séquestrectomie et la majorité des patients avaient été traités orthopédiquement (25 cas). Conclusion: l´infection osseuse chez les drépanocytaires reste une réalité très préoccupante dans notre milieu pauvre ou la plupart n´ont pas une vaccination préventive spécifique aux drépanocytaires.
Introductionles prostatites aiguës sont une entité fréquente en urologie. L'objectif de cette étude était d'analyser les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques des prostatites aiguës sur des ...prostates non tumorales aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi.Méthodesil s'est agi d'une étude descriptive transversale et rétrospective rapportant une série de 25 patients souffrant de prostatite aiguë documentée et pris en charge aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi durant une période de quatre ans soit de 2015 à 2018. Tous les patients porteurs de tumeurs prostatiques ont été exclus de notre étude. Les données ont été recueillies sur base d´une fiche d´enquête reprenant différents paramètres d´étude répartis en 3 catégories à savoir les données épidémiologiques comprenant l´âge, la période d´étude, la résidence, les données cliniques reprenant les signes subjectifs, les signes objectifs, l´état général, les éléments du toucher rectal ainsi que les données paracliniques réparties en laboratoires et imagerie.Résultatsla prostatite aiguë sur prostate non tumorale a représenté 1,27% de l´ensemble de la pathologie chirurgicale et 7,66% en urologie. La tranche d´âge la plus touchée était celle de 19 à 37 ans avec 64% des cas, l´âge moyen est de 33,16±2,4 ans. Dix-sept patients (68%) étaient suivis en ambulatoires et 8 (32%) en hospitalisation. Sur le plan clinique, la fièvre au-delà de 38,5°celsius était retrouvée chez 15 patients (60%), la dysurie chez 11 patients (44%), rétention aiguë d´urine chez 3 patients (12%), les brulures mictionnelles chez 8 patients (32%), syndrome douloureux chez 21 patients (84%), la sensibilité prostatique au toucher rectal chez 18 patients (72%). Sur le plan de l´imagerie, l´échographie a été le seul examen réalisé et ce, chez 16 patients (64%). Sur le plan biologique, le bilan inflammatoire était quasi-systématique chez tous nos patients (100%) comprenant la NFS, la VS, la CRP; l´hémoculture réalisée chez 4 patients (16%) parmi lesquels 3 étaient positives. Tous nos patients avaient réalisé l´examen cytobactériologique des urines ou des sécrétions prostatiques recueillies par un massage prostatique. La culture d´urine était stérile chez 6 patients (24%) et positive chez 19 patients (76%) avec Escherichia coli comme germe le plus retrouvé, chez 16 patients sur les 19 (84,21%). Tous nos patients ont été mis sous anti-inflammatoire en intra-rectale et les fluoroquinolones ont été les antibiotiques les plus utilisés dans notre série chez 18 patients (64%) parmi lesquels 12 en monothérapie. Six cas sur les 25 (24%) étaient associés à une orchi-épidydimite. La durée de traitement allait de 2 semaines à 4 semaines avec comme critère d´arrêt de traitement soit la stérilisation des sécrétions ou des urines soit la disparition de la leucocyturie. Ainsi, sur les 19 patients avec culture positive à l´admission, 14 ont réalisé une deuxième culture (73,68%) à 2 semaines de traitement parmi lesquels 3 (12%) étaient encore positives et ont dû réaliser une troisième culture 4 semaines après le début de traitement. L´évolution était bonne chez 22 patients (88%) avec une rémission complète des signes cliniques et biologiques et 3 cas (12%) ont évolué vers une persistance des signes et un passage à la chronicité, aucun cas d´évolution vers un abcès prostatique.Conclusionla prostatite aiguë sur prostate non tumorale reste une entité nosologique urologique très préoccupante dont la prise en charge doit être rigoureuse d´autant plus que la population à risque est celle en période d´intense activité sexuelle. L´usage de l´échographie endorectale, la proscription du massage prostatique doivent s´intégrer dans la prise en charge aux cliniques universitaires de Lubumbashi.
Notre travail vise à rapporter un cas de carcinome urothelial vésical qui est une tumeur rare chez les sujets de moins de 40 ans, et apporter notre expérience thérapeutique, cela à travers ...l'observation d'un patient âgé de 37 ans, avec antécédent d'infection urinaire et un séjour dans une région riveraine (bilharziose) ayant consulté pour hypogastralgie et hématurie totale macroscopique. Le bilan clinique et paraclinique, mettait en évidence une volumineuse masse tumorale vésicale d'allure infiltrante, sans envahissement ganglionnaire ou organique local ou à distance. Sa prise en charge chirurgicale a consisté en une exérèse biopsique tumorale vésicale suivie d'une cystectomie totale, avec enterocystoplastie iléale de substitution. Les suites opératoires ont été simples. Il avait bénéficié également d'une chimiothérapie adjuvante et une vitaminothérapie B12. Les contrôles cliniques et paracliniques effectués 6 et 12 mois ne montraient aucune récidive.
La hernie de Jean-Louis Petit constitue avec la hernie du quadrilatère de Grynfelt le groupe des hernies lombaires. Son diagnostic clinique est confirmé par la tomodensitométrie, et éventuellement ...l'échographie ou la radiographie. L'indication opératoire est formelle du fait de la tuméfaction ou de la gêne fonctionnelle, mais plus encore de l'étranglement toujours à craindre. Nous rapportons un cas rare de récidive de hernie primaire de Jean Louis Petit, chez un homme de 65 ans.
Basal cell carcinoma is the most common skin cancer. It occurs in young adults older than 50 years and it is often caused by chronic exposure to solar rays, which explains why it often affects the ...face. In patient who are not treated immediately, the tumour develops slowly, with locoregional extension, but it rarely metastasizes. We here report a very rare case of bilateral cystic basal cell carcinoma in an albino young adult aged 36 years. The patient had terebrant left brachial ulcero-budding infiltrating mass with bone erosion (pathological fracture of the humerus) evolving over the last 7 years as well as ulcero-budding secondarily infected mass in the cervicodorsal junction evolving over the last 6 months. During his 1 month stay in our hospital, he underwent transfusion of 6 units of isogroup isoRh 450cc and boric acid dressings were applied as a complement to antibiotic therapy and iron therapy. Given the poor general health of the patient (cachexia, chronic anemia, development of the cancerous lesions), amputation of the left upper member and cervicodorsal mass excision were controindicated. Multidisciplinary team opted for second line treatment, including chemotherapy and/or radiotherapy. Given the lack technical equipment, the patient was transferred out to Lusaka.