Entre 2005 et 2007, la Palestine connaît l’élection d’une nouvelle figure présidentielle, la fin de la seconde Intifada, le retrait unilatéral de Gaza et des élections législatives qui débouchent sur ...l’éclatement de l’ordre politique qui prévalait depuis la signature des accords d’Oslo (1993). La division en deux autorités distinctes, à Ramallah et Gaza, vient conclure cette période et durablement reconfigurer les vécus palestiniens, en premier lieu dans les territoires occupés, mais également en Israël, dans les camps de réfugiés ou au sein de la diaspora éclatée. Le travail collectif de ce numéro tente d’appréhender les traductions de cette fragmentation dans l’ensemble des espaces sociaux et territoriaux palestiniens. Les enquêtes menées explorent les formes de mobilisations, la production culturelle, les imaginaires, l’économie politique et les pratiques de pouvoir qui singularisent la période ouverte par ce « moment 2005 ». Ce faisant, elles contribuent à réincarner et restituer des expériences socio-politiques palestiniennes qui viennent contredire le discours commun sur la « disparition » de la Palestine.
AKT/protein kinase B plays a critical role in the phosphoinositide 3-kinase (PI3-kinase) pathway regulating cell growth, differentiation, and oncogenic transformation. Akt1-regulated genes were ...identified by cDNA array hybridization analysis using an inducible AKT1 protein, MERAKT. Treatment of MERAkt cells with estrogen receptor ligands resulted in phosphorylative activation of MERAKT. Genes differentially expressed in MERAkt/NIH3T3 cells treated with tamoxifen, raloxifene, ICI-182780, and ZK955, were identified at 3 and 20 h. AKT activation resulted in the repression of c-myc, early growth response 1 (EGR1), transforming growth factor beta receptor III (TGF-betar III), and thrombospondin-1 (THBS1). Although c-myc induction is often associated with oncogenic transformation, the c-myc repression observed here is consistent with the anti-apoptotic function of AKT. Repression of THBS1 and EGR1 is consistent with the known pro-angiogenic functions of AKT. AKT-regulated genes were found to be largely distinct from platelet-derived growth factor-beta (PDGFbeta)-regulated genes; only T-cell death-associated gene 51 (TDAG51) was induced in both cases. In contrast to their repression by AKT, c-myc, THBS1, and EGR1 were induced by PDGFbeta, indicating negative interference between elements upstream and downstream of AKT1 in the PDGFbeta signal transduction pathway.
Approximately thirteen million people around the world define themselves as Jews, with the majority residing in the United States and Israel. This collection portrays the diversity of Jewish ...experience as it is practiced and lived in contemporary societies. The book's attention to material culture offers a much-needed addition to more traditional views advanced in the study of Judaism. Through ethnographic and autobiographical perspectives, the essays provide an appreciation of Judaism in daily activities, from domestic food preparation to worshipping; Jewish attachment to the cultures of specific communities, be they in Russia or Morocco; the impact of the Holocaust; the place of the State of Israel in Jewish life; and the role of women. Harvey E. Goldberg, a leading scholar in the anthropology of Judaism, provides an introduction to each chapter that demonstrates the links among the various themes. Ease of communication and travel has resulted in frequent contact--and at times, conflict--between Jews of similar and diverging backgrounds around the world. Visiting distinctive Jewish spaces has become a way of cultivating specific identities and senses of a Jewish past. As ritual, prayers, and attitudes toward authority undergo new constructions and interpretation, Judaism of "the book" also takes on new forms. These essays go a long way in helping us understand a contemporary and multifaceted Judaism, along with its history and texts.
Guerre et terre en Afghanistan Adelkhah, Fariba; Baczko, Adam; Barraud, Émilie ...
Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée,
12/2012
Journal Article
Recenzirano
Odprti dostop
L’enjeu foncier semble bien avoir été au cœur des logiques de la guerre de trente ans qui déchire l’Afghanistan depuis la fin des années 1970, en séquences successives. Sans doute serait-il exagéré ...de voir dans la terre « la » cause des conflits qui se sont enchaînés. Mais elle en est devenue la rationalité principale, et demeure le premier enjeu de la nouvelle période qui s’ouvre avec le retrait programmé des forces occidentales. La réforme agraire a été l’un des facteurs déclencheurs de la guerre civile en 1978 et de l’intervention militaire soviétique qui s’en est suivie. La « guerre des commandants » (1992-1996) qui a rapidement succédé au retrait des forces russes s’est accompagnée de stratégies d’accaparement du domaine foncier, notamment dans les villes en pleine expansion démographique et économique, du fait de l’exode rural, du retour des réfugiés, des investissements étrangers et des remises de la diaspora. Par ailleurs, les différentes réformes agraires, les migrations, les déplacements de population ont modifié en profondeur les rapports sociaux et ethniques dans les campagnes, en particulier entre cultivateurs et nomades, et ont rendu encore plus fragile le statut indécis de la propriété dans une société où prévalent le droit coutumier – plutôt que le droit musulman – et les arrangements informels, en l’absence de tout cadastre et titres dignes de ce nom. L’une des ressources de légitimité des talibans, jusqu’à aujourd’hui, tient précisément au fait que leurs tribunaux et leurs arbitrages s’avèrent plus efficaces et moins arbitraires que ceux de l’État, gangrenés par la corruption et soumis à la violence des « commandants » et des notables. Tributaires de la guerre de trente ans, les conflits fonciers contemporains renvoient aussi à des contentieux remontant à la formation de l’Etat afghan au xixe siècle, en particulier aux déplacements de populations, à l’écrasement de la rébellion des Hazara et à la délivrance de droits de pâturage que le roi Abdurrahman a ordonnés. Mais la question agraire en Afghanistan est tout sauf « traditionnelle ». Elle est le fruit de transformations politiques et de changements sociaux accélérés, dont la guerre a été le véhicule, et qui se traduisent surtout, aujourd’hui, par l’appropriation privée de la terre, jadis indivise, et par son exploitation immobilière dans le cadre de grands projets d’aménagement urbain. Elle signale le processus de centralisation de l’Etat, sous le couvert des conflits qui l’ont ensanglanté, et la naissance d’une classe dominante que ceux-ci ont portée au pouvoir en marginalisant la domination des notables locaux. Reposant sur des enquêtes de terrain, ce numéro donne à comprendre un Afghanistan moderne dont on parle peu, et qui ne se réduit pas à un simple affrontement entre son occidentalisation et le retour d’un obscurantisme islamique.