Le jardin et l'étang à Lausanne lieux d'enfance de Luc Chessex sont ses racines, il y revient toujours. De ses discussions dans les cafés, il se forge une conscience politique. Enthousiasmé par la ...révolution cubaine, il part pour La Havane en 1961. Un poste au Ministère de la culture lui permet d'être en contact avec Che Guevara et Fidel Castro. Entre 1970 et 1974, il voyage à plusieurs reprises dans toute l'Amérique du Sud, il prend conscience de la désillusion des espoirs révolutionnaires des populations après la mort du Che. 1975, retour en Suisse, il s'établit à Lausanne comme photographe indépendant. Le CICR puis la DDC lui proposent des mandats pour des reportages en Afrique. Dès lors, il partage son travail entre l'enseignement et des reportages en Asie et autres parties du monde à découvrir. Aujourd'hui le monde est venu à Lausanne, son dernier ouvrage "Vidy et ailleurs" en témoigne. 00:00:00 – 00:00:12 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Luc Chessex, photographe, et tourné à Lausanne le 25 mai 2005. L'interlocuteur est Claude Muret. 00:00:12 – 00:01:16 (Séquence 1) : Luc Chessex et son interlocuteur se trouvent dans le jardin devant la maison où il est né : il venait souvent jouer, à côté de l'étang, qui le fascinait. A chaque passage en Suisse, Luc Chessex est revenu voir cet étang. Il l'a même photographié en couleur et publié les images dans "Swiss Life". 00:01:16 – 00:01:24 (Séquence 2) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à Luc Chessex, photographe, et tourné à Lausanne le 25 mai 2005. L'interlocuteur est Claude Muret. 00:01:25 – 00:02:46 (Séquence 3) : Luc Chessex explique être né dans la clinique jouxtant l'appartement où a lieu l'entretien. C’est dans ces lieux qu’il a vécu son enfance. Il a passé beaucoup de temps dans le jardin, vers l'étang, car il s'intéressait beaucoup aux grenouilles, aux tritons et aux salamandres. Il en garde un très bon souvenir et admet que cela s'est gâté quand il a dû aller à l'école enfantine à six ou sept ans. Il a trouvé très injuste en effet de se trouver séparé de sa tortue et des autres animaux : son jardin zoologique. 00:02:47 – 00:05:31 (Séquence 4) : Luc Chessex a été encouragé par ses parents à faire une carrière universitaire, puisque son père était dentiste. Au final, seul un des trois enfants leur aura donné satisfaction, en devenant géologue. Les deux autres étaient "a-scolaires", selon Chessex. Son parcours n’est pas traditionnel : il a connu des difficultés jusqu'au certificat d'études. Il rêvait de devenir officier de marine et a alors convaincu ses parents de le placer à l'Ecole Nouvelle de Suisse romande. Il a suivi un programme spécial, privilégiant les mathématiques, afin d'entrer dans une école navale française. Malheureusement, un nouveau règlement a interdit l'entrée de cet établissement aux étrangers. Luc Chessex a vu un conseiller professionnel, qui l’a orienté vers l'hôtellerie. Finalement, il a suivi les pas de son frère cadet qui a fait l'école de photographie de Vevey. Ce n'était donc pas une vocation, mais une opportunité. Luc Chessex faisait déjà de la photographie en vacances : en Valais, aux Diablerets ou à Fionnay. 00:05:33 – 00:06:36 (Séquence 5) : Luc Chessex évoque sa formation à l'école de photographie de Gertrude Fehr. Sa vocation n’est née dans cette école, mais plus tard. Il n’a pas supporté cette formation, car cela représentait pour lui une école en plus, l'avant-dernière avant l'école de recrues. L'enseignement y était très scolaire et technique, ce qui lui déplaisait. Il n'y avait également pas de cours d'histoire de la photographie, mais seulement d'histoire de l'art, car la photographie n'était pas réellement considérée comme un moyen d'expression. 00:06:38 – 00:07:25 (Séquence 6) : Luc Chessex évoque son goût pour le Jazz : adolescent, il jouait du trombone. Il décrit Lausanne comme étant alors une petite ville ennuyeuse et assez tranquille. Tout cela a changé, vers ses 20 ans, quand les Français refusaient d'aller en Algérie se battre : ils étaient des réfugiés politiques et animaient un peu la vie locale. C'est alors que Luc Chessex s'est ouvert aux questions politiques. 00:07:27 – 00:08:46 (Séquence 7) : Luc Chessex a commencé à travailler dès la fin de ses études. Il était chez Kodak à Renens, un travail alimentaire lui permettait de vivre et notamment d'acheter une voiture : une Chevrolet cabriolet. Il la parquait à côté de l'auto minable de son patron. Cela lui a valu une image assez mitigée sur son lieu de travail, notamment car il venait d'une école de photographie et était fils de dentiste. On lui a donc demandé de quitter les lieux. Il a travaillé chez un photographe de mode, Frank Hauser , c’était un genre peu porteur dans la Lausanne de la fin des années 1950. Après six mois, Luc Chessex s'est mis à son compte. 00:08:49 – 00:09:50 (Séquence 8) : Luc Chessex évoque la fin des années 1950, période de la guerre d'Algérie et d'une vie nocturne et intellectuelle intense pour lui. La guerre d'Algérie était très présente, par les Français insoumis et la question de la décolonisation de l'Afrique. Luc Chessex faisait partie de la minorité s'intéressant à ces problèmes et cela a coïncidé avec une certaine prise de conscience politique. Il a en effet réalisé que le reste du monde ne correspondait pas à ce qu'il vivait à Lausanne, une ville bourgade, avec peu d'étrangers africains et asiatiques. 00:09:54 – 00:10:36 (Séquence 9) : Luc Chessex évoque la révolution cubaine à La Havane et son intérêt pour cet événement. Son père fumait des cigares cubains, et depuis l'enfance, Luc Chessex en héritait les boîtes vides, couvertes de lithographies représentant une sorte d'Eden. Pour lui, c'était la terre promise. 00:10:40 – 00:12:33 (Séquence 10) : Luc Chessex évoque sa découverte par l’intermédiaire d’un ami, Michel Contat, des articles de Sartre, "Ouragan sur le sucre", quand ce dernier est rentré de Cuba, très enthousiaste sur la révolution. Cet ami était plus politisé que Luc Chessex à l'époque, puisqu'il travaillait dans un bulletin anticolonialiste. Chessex a lu ces articles en une nuit et a décidé sur-le-champ de partir pour La Havane. Il avait le projet d'y rester une année et d'en tirer un livre de photographies sur la révolution cubaine. Il avait alors l'intuition que son métier de photographe pouvait également être un langage, une notion que sa formation à Vevey n'avait fait qu'effleurer. 00:12:38 – 00:13:43 (Séquence 11) : Luc Chessex évoque son désir de partir à Cuba. Il a dû l'annoncer à sa famille et à ses amis, trouver un bateau, ce qui lui a pris quelques mois. Il est également allé trouver l'ambassadeur à Berne, fils de l'héroïque général Bayo, pour se renseigner sur les visas et autres. Bayo a promis de télégraphier à La Havane pour annoncer l'arrivée de Chessex. 00:13:48 – 00:15:13 (Séquence 12) : Luc Chessex raconte son voyage à Cuba : parti de Gènes, il est passé par Livourne, Marseille, avant d'entrer dans l'Atlantique et de souffrir d'un mal de mer terrible. Il est ensuite arrivé au Venezuela et La Guaira puis Veracruz, avant de mettre pied à terre à La Havane. Le voyage a duré un mois et demi et il a dû dépenser les trois quarts de ses économies dans l'achat d'un billet de retour – qu'il n'a d'ailleurs jamais utilisé – pour pouvoir débarquer. 00:15:19 – 00:16:41 (Séquence 13) : Luc Chessex est arrivé à Cuba, juste un mois ou deux après la tentative d'invasion de l'opération de la Baie des cochons. Il a immédiatement cherché du travail, car il lui restait peu d'argent. Il parlait imparfaitement l'espagnol, à l'époque, l'ayant appris sur le bateau. Il est allé à l'Institut du cinéma, pour faire de la photographie de plateau – l'industrie locale commençait à être florissante. Il a été d'ailleurs plus tard sur le tournage de "Soy Cuba" de Kalatozov. Ce sont les chemins de fer cubains, qui lui ont donné du travail : il est allé dans toutes les gares possibles et a pu survivre ainsi quelques mois. 00:16:48 – 00:18:01 (Séquence 14) : Luc Chessex évoque sa rencontre avec Alejo Carpentier, l'écrivain cubain très connu, alors vice-ministre de la Culture. Il était francophile, son père était français, sa mère était russe et lui était cubain, car né à La Havane. Alejo Carpentier l'a engagé au ministère de la Culture, comme photographe pour la revue "Pueblo y cultura". Cela a permis à Luc Chessex de s'installer réellement, en 1961, soit l'année de l'alphabétisation. Luc Chessex a participé à ce programme d’alphabétisation dans les environs de La Havane. 00:18:08 – 00:19:36 (Séquence 15) : Luc Chessex évoque le livre de photographies sur Cuba de Roger Pic, que ses parents lui ont envoyé. Cet ouvrage présentait ce qu'il avait lui-même prévu de réaliser, cependant il le dérangeait par son traitement photographique. Il le trouvait mauvais, sans parler du problème posé par le fait que ce livre avait été publié à Lausanne, par un éditeur proche de la Guilde du Livre, à qui Luc Chessex pensait proposer son propre ouvrage. De toute manière, à ce moment-là, la perspective de le publier était déjà passée au second plan pour lui, même s'il n'était pas d'accord avec cette conception de la photographie, très classique et assez typique de ce que Luc Chessex avait lui-même appris à Vevey. 00:19:43 – 00:21:05 (Séquence 16) : Luc Chessex raconte sa rencontre à son arrivée à Cuba, avec un couple d'Italiens, établis à Caracas : Paolo et Franca Gasparini. Ils possédaient une bibliothèque de livres de photographies. Il les voyait donc beaucoup et ils parlaient de photographie ensemble. Grâce à cette relation, il a découvert d'autres photographes et notamment Robert Frank, dont le livre "Les Américains" l'a marqué. Luc Chessex a réalisé que la photographie était un art majeur permettant de tout dire. Il en a développé une vision personnelle et politique forte. 00:21:13 – 00:22:31 (Séquence 17) : Luc Chessex évoque ses premières années à Cuba, où il avait une activité de photographe pour la revue "
Garantir a presenca de itens nas gondolas, reduzir as perdas no processo de distribuicao e fazer com que os produtos tenham giro semelhante em todas as unidades sao desafios que levaram a Companhia ...Brasileira de Distribuicao (CBD/Grupo Pao de Acucar) a formatar o programa Top Log. Instaurado em 2004, o programa tinha como uma das metas aumentar a eficiencia entre o numero de pedidos feitos aos fornecedores e o volume que era de fato entregue em seus centros de distribuicao. Na epoca, a taxa era de 50%; em dois anos de programa, o grupo comemora a media de 87% de eficiencia.
Nas outras areas particulares, os donos concordaram em permitir a passagem dos tubos pela empresa contratada sem custo algum, segundo Darvin Jose Alves. "O pessoal chega e conversa com os donos dos ...terrenos. Explicam que e necessario para ter 100% de esgoto tratado. Todo mundo entende." Segundo Alves, a tubulacao que vai passar pelas areas desapropriadas nao representa nem 0,5% do total da rede de esgoto da cidade. 2008 NoticiasFinancieras - Folha de S. Paulo - All rights reserved
O prefeito de Ribeirao Preto, Welson Gasparini (PSDB), enviou um projeto a Camara na ultima terca-feira pedindo aval para que a sua administracao tome um emprestimo de R$ 11,278 milhoes junto ao ...BNDES (Banco Nacional de Desenvolvimento Social) com o objetivo de modernizar a administracao, o...
Segundo a assessoria de Gasparini, o prefeito aguarda uma decisao da Justica, que esta apurando o valor exato do debito. A expectativa do governo e que quando a Justica se posicionar, o prefeito ...comece a negociar com os servidores, pois a Prefeitura nao tera condicoes de pagar a vista.
FT. MYERS, Fla., April 4 /PRNewswire-FirstCall/ -- NeoGenomics, Inc.(OTC Bulletin Board: NGNM) announced today that it has concluded an agreementwith Power3 Medical Products, Inc. (OTC PK: PWRM) to ...form a joint ventureContract Research Organization (CRO). Power3 is an early stage companyengaged in the discovery, development, and commercialization of proteinbiomarkers. Under the terms of the agreement, NeoGenomics and Power3 willjointly own a CRO and begin commercializing Power3's intellectual propertyportfolio by developing blood serum-based diagnostic tests and other servicesaround one or more of the 523 protein biomarkers that Power3 has identified todate. Power3 has agreed to license to the CRO all of its intellectualproperty on a non-exclusive basis for selected commercial applications as wellas provide certain management personnel. NeoGenomics will provide access tocancer samples, management, sales & marketing personnel, laboratory facilitiesand working capital. NeoGenomics will own a minimum of 60% of the new CROventure which is anticipated to be launched in the fourth quarter of FY '07. As part of the agreement, NeoGenomics will provide $200,000 of working capital to Power3 within fifteen days by purchasing a convertible debenture. NeoGenomics was also granted two options to increase its stake in Power3 to up to 60% of the fully diluted shares over the next 18-20 months. Mr. Robert Gasparini, NeoGenomics' President and Chief Scientific Officer, summarized this venture by saying, "Today, many chronic diseases are not diagnosable until a patient has had the disease for a significant period of time. We believe that proteomics, along with our focus on genomics, are the two emerging fields that will give us the technology, tools and answers needed to bridge this gap to earlier detection. Power3 is an emerging force in the proteomics community, developing and validating a process for reproducing protein biomarkers, and we are delighted to partner with them in this venture. In addition, their initial focus on breast cancer ties in nicely with our own strategic interests."
NeoGenomics, Inc. is a high-complexity CLIA-certified clinical laboratory that specializes in cancer genetics diagnostic testing, the fastest growing segment of the laboratory industry. The company's ...testing services include cytogenetics, fluorescence in-situ hybridization (FISH), flow cytometry, morphology studies, anatomic pathology and molecular genetic testing. Headquartered in Fort Myers, FL, NeoGenomics has labs in Nashville, TN, Irvine, CA and Fort Myers and services the needs of pathologists, oncologists, urologists, hospitals and other reference laboratories throughout the United States. For additional information about NeoGenomics, visit http://www.neogenomics.org .
The bishop, escorted by knights, makes Amfortas knight and protector of the Holy Grail. But the magicians Klingsor and Kondrie, servants of Satan and haters of the Grail, make Amfortas sin. The angel ...of God punishes him with a mysterious illness, which leads him to confess to the bishop the sin committed; this means that a new and worthy custodian must be designated for the Grail: it is Parsifal who comes forward this time. Klingsor and Kondrie try to induce also him to sin, accompanying him to the court of King Arthur and inviting him to an orgy - but Parsifal refuses the invitation, and is introduced by the bishop into the mysteries of the Holy Grail.
The video is a copy from the film print held by the Museo Nazionale del Cinema and previously restored by the EYE Filmmuseum: 35mm, positive, acetate, 1030 m, 49’ at 18 fps, colour (Desmetcolor), Dutch intertitles, silent.
Nel giorno dello Spirito Santo passa sul colle del Monsalvato la processione del Santo Graal, con i crociferi, il vescovo scortato dai cavalieri a capo scoperto e da Amfortas: tutti entrano in chiesa, dove sull’altare brilla il Santo Graal. Il vescovo ordina Amfortas cavaliere e protettore del Graal. Ma nell’ombra tessono oscure trame il mago Klingsor e la maga Kondrie, servi di Satana e odiatori del Graal. Essi fanno cadere in peccato Amfortas, e l’angelo di Dio lo punisce con un misterioso malore, che lo spinge a confessare al vescovo il peccato commesso; ciò significa che per il Graal deve essere designato un nuovo e degno custode. Ed ecco farsi avanti Parsifal. Klingsor e Kondrie cercano di indurre a peccare anche lui, accompagnandolo alla corte di re Artù e invitandolo a un’orgia – ma Parsifal si sottrae, ed è introdotto dal vescovo nei misteri del Santo Graal.
Il video è il riversamento da una copia positiva conservata dalla Cineteca Nazionale del Cinema a partire da un restauro effettuato dall’EYE Filmmuseum: 35mm, positivo, acetato, 1030 m, 49’ a 18 fps, colore (Desmetcolor), didascalie olandesi, muto.
DBM (http://www.dbm.com) is a leading global outplacement, coaching, and career management firm providing services to private and public companies, not-for-profits and governments. When companies ...make decisions that impact careers, DBM provides services to support the organization, the employees who stay and the employees who need to leave. DBM also help organizations and leaders improve their performance through coaching. DBM has a 40-year legacy of creating innovative best practice solutions, most of which have become industry standards. DBM has 200 locations around the globe serving 85 countries and has partnered with 70 percent of the Fortune 500 and 80 percent of the Global 500 companies.
