"The on-going crisis in Syria has not only affected those caught within the country's borders, but with the deluge of refugees fleeing the violence, it has also had an impact on the surrounding ...countries. Lebanon, together with the province of Hatay in Turkey (containing Antakya) and the Golan Heights were all originally part of French Mandate Syria, but are now all outside the boundaries of the modern Syrian state. The policies and reactions of Syria both to the loss of these territories and to the states that have either emerged from, absorbed or annexed them (Lebanon, Turkey and Israel) are the focus of Emma Lundgren Jorum's book. Beyond Syria's Borders highlights the differences between actual policy on the one hand and rhetoric and discourse on the other when it comes to each of these three cases. It does so in order to understand the nature of not only territorial dispute in the region, but also the processes of state-building and nationalism more generally.Covering the formation of the Syrian Arab Republic from the fall of the Ottoman Empire through to the twenty-y rst century, Lundgren Jorum examines the ways in which Syrian views of these lost territories have changed over time. Through the examination of Syria's foreign policies towards these lost territories, Lundgren Jorum sets out and analyses Syrian-Turkish, Syrian-Lebanese and Syrian-Israeli relations. In doing so, she advances particular conceptions of nationalism to explain why Syria views certain lost territories as more valuable than others and why some losses have been pushed to one side and others remain at the forefront in Syria's international relations and diplomacy efforts, despite, and sometimes because of, the current con ict. Lundgren Jorum's examination of Syria's responses to the loss of territory is thus vital for any reader attempting to understand the workings of Syrian foreign policy, impacting everything from Syria's role in the Middle East to the wider Arab-Israeli con ict. This makes it vital for those researching both the history of border conflicts in the region as well as the current crisis."
Ce livre, consacré à l’œuvre d’Ahmadou Kourouma, prend pour thème majeur la géopolitique, sorte de téléologie cristallisant la carrière de l’écrivain, dont l’« essentiel », pour lui, semble avoir été ...éludé au profit d’une approche longtemps fascinée par sa créativité formelle et linguistique. Derrière cet horizon d’attente, se forme un magma d’idées et de paradigmes éculés, comme le rapport du romancier ivoirien à la langue du colonisateur et son aversion pour les régimes dictatoriaux africains. Pareille lecture, au contraire de toutes les gloses élogieuses à l’égard d’Ahmadou Kourouma, fait courir le risque de la marginalisation dans l’histoire des idées à la critique consacrée à l’ensemble de ses romans. Questionner l’œuvre sous le prisme de la géopolitique et de la question postcoloniale permet de la saisir, tout comme son auteur, loin des fantasmes dominants d’une herméneutique qui s’est fossilisée, au fil du temps, dans des grilles de lecture qui ont parfois donné l’impression, même à Kourouma de son vivant, de se trouver devant une impasse.
« La colonisation a balkanisé l’Afrique ! », accusent les dirigeants d’un continent qui se fixent pour projet officiel de (re)trouver une unité perdue. Le Sahara est-il un obstacle objectif, ...définitif, à cette unité ? Non, si l’on en croit les synthèses ici présentées sur les stratégies des pays du Maghreb en direction de leur Sud et sur les relations de toutes natures entre le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne. Politiques africaines de l’Algérie et du Maroc, politique de l’Afrique du Sud vis-à-vis du Maghreb, mutations de la géopolitique saharienne après l’effondrement du régime libyen, conséquences pour la région de la sécession d’un Nord-Mali contrôlé par les islamistes radicaux, importance des échanges économiques (formels et informels) et des échanges humains de part et d’autre du Sahara : tous ces thèmes, ici traités par des spécialistes reconnus, éclairent sous différents jours les relations entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Ils révèlent que les migrants subsahariens qui s’installent désormais dans les pays du Maghreb ne font qu’exprimer l’unité croissante d’un espace jusqu’ici renvoyé à des logiques géopolitiques divergentes, et renouvellent aussi la vision que nous, Européens, pouvons avoir de notre Sud.
Review of the issue 2011/3, no. 142, of Hérodote: Revue de géographie et de géopolitique: Géopolitique du Sahara, Paris: La Découverte.Besprechung der Ausgabe 2011/3, Nr. 142, von Hérodote: Revue de ...géographie et de géopolitique: Géopolitique du Sahara, Paris: La Découverte.
Die Grenzen Ungarns : eine geographische Studie. — Die geographische Bezugnahme auf die Grenze als Unie (und nicht als Grenzraum) kann sien stützen auf die Untersuchung ihrer Lokalisierung, ihrer ...natürlich oder künstlich bedingten Form, aber auch ihrer Durchlässigkeit in Bezug auf Wanderungen. Die Durchlässigkeit wird ersichtlich durch die Zahl der an einer Dyade (gemeinsame Grenze zweier benachbarter Staaten) liegenden Übergangsstellen. Man kann die verschiedenen Dyaden nach ihrer Dürchlässigkeit klassifizieren ; der Grad der Durchlässigkeit wird berechnet durch die Zahl der Ubergangsstellen je Dyade, bezogen auf 100 Kilometer Grenzlânge.
Im falle Ungarns ist die heutige Grenze ein Erbe des Vertrags von Trianon (1920). Lange durch Ungarn bestritten, wurde der Grenzverlauf 1947 anerkannt, 1975 bestätigt und dann erneut durch bilaterale Verträge, die Ungarn mit der Mehrzahl seiner Nachbarn zwischen 1991 und 1996 abgeschlossen hat. Die Grenzen Ungarns sind weithin künstlich, denn sie fallen nur selten mit eindeutigen topographischen oder hydrographischen Elementen zusammen. Im übrigen hat sich die Durchlässigkeit, lange nur mässig, verbessert. Die Zahl der Übergangsstellen hat laufend zugenommen — von 54 (ohne Fluss- und Flughafen) 1987 auf 80 1997. Diese gewichtige Vermehrung stellt jedoch das Problem der wirksamen Durchgangskontrolle an den ungarischen Grenzen im Zuge des Anschlusses dieses Staats an die Europäische Union.
The boundaries of Hungary : a geographieal study. The geographieal approach of boundaries may consider the location of the border-line, the type of its support (natural or artificial) and its permeability towards flux. The number of trespassing points on the border- line allows to calculate a permeability-rate for each section of the border-line. This rate is calculated by dividing the number of crossing points on a section of the border (dyade) and is exprimated as an average number for 100 kilometers of borders. For long contested by the Hugarians, this line was recognized in 1947 (Treaty of Paris), reaffirmed in 1975 (Helsinski), then confirmed by bilatéral treaties that Hungarian, signed with most of its neighbours between 1991 and 1996. The frontiers of Hungary are largely artificiel since they rarely coincide with clear topographie or hydrographie features : (The flow of people crossing the border was not high and concentrated at a small number of points).
Howewer, the long-time, indiffèrent permeability of the border is improving. The number of crossing points is being constantly augmented, passing 54 (without ports and airports) in 1987 to 80 in 1997. Nevertherless, this significant increase poses problems (for the Hungarians) of effective contrai of its borders in the context of its links with the European Union.
L'approche géographique de la frontière en tant que ligne (et non en tant qu'espace frontalier) peut s'appuyer sur l'étude de sa localisation, de sa morphologie incluant à la fois la nature de son support (naturel ou artificiel) mais aussi de sa perméabilité vis-à-vis des flux (capacité a laisser passer les flux). La perméabilité est mise en évidence par le nombre des points de passage existant sur une dyade (frontière commune à deux États contigus). On peut classer les différentes dyades suivant leur taux de perméabilité (celui-ci est calculé par le nombre de points de passages par dyade, rapporté à 100 kilomètres de frontière). Dans le cas de la Hongrie, la frontière actuelle est héritée du traité de Trianon (1920). Longtemps contesté par la Hongrie, son tracé a été reconnu en 1947, réaffirmé en 1975, puis par les traités bilatéraux que la Hongrie a signés avec la plupart de ses voisins entre 1991 et 1996. Les frontières de la Hongrie sont largement artificielles puisqu'elles coïncident rarement avec des éléments topographiques ou hydrographiques clairs. Par ailleurs, leur perméabilité longtemps médiocre s'est améliorée. Le nombre de points de passage est en augmentation constante, passant de 54 (sans les ports fluviaux et aéroports) en 1987 à 80 en 1997. Cette augmentation importante pose néanmoins le problème du contrôle effectif des frontières dans le cadre de l'adhésion de cet État à l'Union européenne.
Rosière Stéphane. Contribution à l'étude géographique des frontières : le cas de la Hongrie. In: Revue Géographique de l'Est, tome 38, n°4,1998. Etats et frontières en Europe centrale et orientale. pp. 159-168.