Dans cet article, on décrit un essai réalisé sous conditions contrôlées en laboratoire concernant l'initiation et le démarrage de la rupture par submersion d'une digue de revanche homogène et en ...moraine, un matériel utilisé dans les ouvrages réels, de granulométrie étendue et sans cohésion.
Les résultats obtenus sur cette digue expérimentale ont montré que le mécanisme de formation et d'érosion de brèche est très différent du mécanisme global et moyen de développement et de progression de la brèche adopté dans les modèles courants de calcul des ruptures de barrages. L'essai souligne l'importance de la turbulence et des pertes de charge locales dans certaines zones spécifiques de l'écoulement et met en évidence le rôle de l'instabilité des parois latérales de la brèche dont la base est sapée continuellement.
L'essai a été stoppé à un moment précis, soit lorsque l'accroissement rapide du débit de rupture était confirmé, afin de préserver les caractéristiques géométriques précises de la brèche en cours de formation. Les données ainsi recueillies sur la rupture de la digue d'essai sont utiles à tout développeur voulant valider sa compréhension physique de l'érosion de brèche ou un outil de calcul visant à reproduire ce mécanisme. Le texte présente aussi une analyse comparative effectuée par un outil informatique de prévision, BRECHE, et la confrontation des résultats produits selon cinq méthodes publiées durant les dernières décennies et reconnues.
Une appréciation des résultats obtenus par prévision et des nombreuses données issues de l'essai réalisé sur le modèle en laboratoire est présentée et discutée.
Le bâtiment est un noeud énergétique important et un support idéal pour développer etanalyser les effets d’un système de gestion optimisée d’énergie (SGEB) tant son impactpotentiel sur la demande ...énergétique globale est important. Cependant, pour que ces objectifssoient atteints, plusieurs verrous doivent être levés. Au-delà des problématiques liées àl’architecture de distribution, aux modèles (y compris ceux relatifs au comportement desusagers), aux outils de dimensionnement, à la formalisation des paramètres, contraintes etcritères, aux systèmes de production et aux modes de connexions au réseau de distribution, lesproblèmes liés à la mise en oeuvre d’un outil de gestion décentralisée et à sa validation sontcentraux centrale. Ces travaux s’inscrivent directement dans cette optique. Ils portent enparticulier sur l’élaboration de modèles énergétiques, de stratégies de gestion d’énergie dansune configuration multi-sources et multi-charges et surtout de mise en oeuvre de méthodes etd’outils de validation au travers de bancs tests variés où certains composants peuvent êtreréels.Ce travail analyse le gestionnaire énergétique « G-homeTech » comprenant plusieursfonctionnalités de gestion testées sur des bancs d’essai virtuels et hybrides qui permettent decombiner à la fois des composants matériels et logiciels dans les simulations. Cela a permisd'insérer des actionneurs communicants pour tester leur pertinence. Les validations menéesmontrent que le gestionnaire énergétique permet l'effacement de pointes de consommation etdes économies sur la facture énergétique globale tout en respectant les contraintes techniqueset réglementaires.Les évènements prédits ne sont pas toujours ceux qui se produisent. Nous avons alorssimulé de telles situations. La radiation solaire et la consommation totale des services noncontrôlables sont différentes de celles prédites. Cette différence a conduit à des dépassementsde puissance électrique souscrite qui a activé le mécanisme de gestion réactive du gestionnaireénergétique. Des ordres de délestage sont alors dynamiquement envoyés à certainséquipements. Ces ordres alimentent directement les modèles des équipements électriques.Selon les importances relatives données au coût et au confort, nous avons montré que legestionnaire énergétique permet de faire des économies substantielles en évitant lesconsommations durant les pics de prix et évitant les dépassements de souscription pareffacement, par modulation du fonctionnement des systèmes de chauffage et par décalage defonctionnement des services temporaires dans les périodes plus intéressante énergétiquement.
The building is an important energy node and an ideal support to develop and analyzethe effects of an Energy Management System (EMS). Because of its potential impact, such amanagement of global energy demand is important. However, to achieve these goals, severallocks must be removed. Beyond issues related to the distribution architecture, to models(including those relating to user behavior), sizing tools, the formalization of parameters,constraints and criteria, production systems and methods of connection to the grid, problemrelated to implementation of decentralized management tool and its validation are central. Mywork is part of this context. It focuses in particular on the development of energy models,strategies for energy management in a multi-source and multi-load configuration, andespecially, the implementation methods and the validation tools through various test bencheswhere some components are real.This paper analyzes the energy manager “G-homeTech” including several managementfeatures tested on virtual and hybrid test benches that combine both hardware and softwarecomponents in the simulations. This has put communicating actuators to test their relevance.The validations show that the energy manager allows the deletion of peak demand andsavings on the overall energy bill while respecting the technical and regulatory constraints.Predicted events are not always those that occur. We then simulated such situations.Solar radiation and the total consumption of uncontrollable services are different from thosepredicted. This difference has led to over-subscribed electric power which has enabled themanagement mechanism of reactive energy manager. Load shedding orders are thendynamically sent to certain equipement. These orders directly supply models of electricalequipment.According to the relative importance given to cost and comfort, we have shown that theenergy manager can make substantial savings avoiding consumption during price peaks andavoiding over-subscription by erasure, by modulation of heating system operation and byshefting the timed service operation in the most interesting periods in energy.
Ministry of Science and Higher Education
Research-supporting activities, 2013-2014, nr 630/P-DUN/2013/second task
University of Warsaw Library
Ministerstwo Nauki i Szkolnictwa Wyższego
Działalność ...upowszechniająca naukę (DUN), 2013-2014, nr 630/P-DUN/2013/zadanie 2.
Biblioteka Uniwersytecka w Warszawie
iCow apporte le haut débit aux PME privées d'accès à la fibre L'opérateur lyonnais de télécoms a validé son concept de box 4G pour les entreprises qui n'ont pas accès à la fibre auprès de 300 ...clients. Selon l'Arcep, 70 % des PME n'ont pas accès à la fibre. Une solution haut débit alternative existe grâce au déploiement de la 4G, mais avec « les inconvénients de cette technologie, des fluctuations et des pertes momentanées de signal », souligne David Coiron, président et cofondateur d'iCow en 2014. Cet opérateur télécoms BtoB s'est spécialisé dans la fourniture de connexion , en s'appuyant sur une solution multi-opérateurs. Cette formule apporte la possibilité de se « brancher » sur des opérateurs différents pour une entreprise multisite, où le meilleur fournisseur n'est pas forcément le même partout. Elle a surtout la capacité de basculer automatiquement sur un deuxième réseau en cas de chute de débit, pour assurer la continuité du service. La box iCow, connectée simultanément à deux réseaux, est configurée pour s'adapter au meilleur signal, sans manipulation ou redémarrage. Levée de fonds Elle intègre un pare-feu et un outil de prise de contrôle à distance pour une intervention au prix de 79 à 199 euros hors taxes par mois. La jeune entreprise lyonnaise, au chiffre d'affaires confidentiel, revendique 300 clients actifs. Son activité est liée à la couverture 4G, mais le fait de pouvoir utiliser deux opérateurs améliore le rendement. « On dépasse les 10 mégas de débit dans 99 % des cas, la moyenne est entre 20 et 30, et même de 40 à 60 avec la dernière version Lanlink », plaide David Coiron. Ses infrastructures fournissent parfois très isolées, comme les carrières du groupe Someca ou les fermes solaires et éoliennes de RES. Son client Gefco l'a même emmenée dans ses entrepôts logistiques en Angleterre et au Portugal. Pour des petites entreprises qui n'ont pas de direction informatique, « la valeur ajoutée tient à la simplicité d'une box plug & play déjà configurée avec hot line de téléassistance », poursuit le patron. La start-up de 15 salariés arrive au bout d'un développement en démarchage direct. Elle prévoit une levée de fonds dans les prochains mois pour muscler son réseau commercial et a commencé de nouer des partenariats avec des distributeurs et intégrateurs téléphoniques. Léa Delpont Correspondante à Lyon