Saeed Amidi : la force tranquille d'un des mentors de la Silicon Valley Le fondateur de Plug and Play s'est lancé dans l'innovation au début des années 2000.D'abord simple investisseur, il s'est mué ...en l'un des grands découvreurs de talents dans la tech aux Etats-Unis. Pour qui cherche des informations sur Saeed Amidi, l'un des découvreurs de talents de la Silicon Valley, se rendre sur le site Internet du groupe familial peut avoir quelque chose de déconcertant : en bonne place sur la page d'accueil d'Amidi Group, des tapis orientaux sagement enroulés, des bonbonnes d'eau potable… rien qui laisse penser que se niche ici l'une des pointures mondiales de l'innovation. L'homme qui a cofondé ce conglomérat en 1980 est aussi celui qui a lancé en 2006 l'un des grands accélérateurs de start-up, Plug and Play. Cette entité investit aussi dans de nombreuses start-up chaque année, dans les phases d'amorçage ou les tout premiers tours. « Par le passé, j'ai investi dans environ 5 start-up chaque année, puis je priais. A présent, j'investis dans plus de 200 entreprises par an, et je prie toujours beaucoup », sourit ce patron atypique. Loin des clichés Plug and Play, présent dans 11 pays et employant 450 personnes, met également en relation les entreprises innovantes identifiées par ses soins avec de grands groupes industriels, à l'image du partenariat mené en France avec BNP Paribas depuis 2017. Il mène, enfin, une cinquantaine de programmes d'accélération à destination des jeunes pousses technologiques. Au total, Plug and Play revendique un « écosystème » de 12.000 start-up - il n'a bien sûr pas investi dans toutes. Très avenant, l'homme ne correspond en rien aux clichés qui collent au monde des start-up. Pas une rafale de « buzz words » mais une présence calme et une élocution lente. Pas de tee-shirt façon « Big Bang Theory » ni de barbe de trois jours, mais une chemise en coton épais et un gilet matelassé. A cinquante-neuf ans, Saeed Amidi a progressivement imposé sa force tranquille dans la Silicon Valley, sans hausser le ton. « Il vaut mieux avoir de la chance » « Dans la vie, il vaut mieux avoir de la chance et être au bon endroit au bon moment. Il se trouve que j'étais dans la Silicon Valley près de l'université Stanford lorsque LinkedIn, Apple, Facebook, Google ont fait leurs premiers pas, et donc je suis passé de mon métier de l'eau à celui de la technologie », sourit-il. Autant que de la chance, l'homme a de la suite dans les idées. Présent dans l'immobilier de bureau, il voit défiler au début des années 2000 de jeunes créateurs d'entreprise en quête de mètres carrés. Son idée : entrer à leur capital en échange d'un loyer à tarif attractif. Il fait ses premiers pas dans l'innovation à la fin des années 1990. « Nous avons investi dans PayPal, LendingClub, Dropbox. Puis, à partir de 2006, j'ai commencé Plug and Play pour porter le métier à une autre échelle. » Reprendre à zéro Un portrait paru en 2007 dans le « New York Times » explique également que la boutique familiale de tapis devient au fil du temps une façon de rencontrer les investisseurs et les entrepreneurs. « J'ai investi chez LendingClub alors qu'ils n'étaient que deux. De même chez Dropbox ou N26 », se rappelle-t-il, une once de regret dans la voix pour avoir manqué une prise de 20 % dans Airbnb « quand ils n'avaient encore que 600 chambres ». Ces hasards feraient presque oublier à quel point entreprendre a pratiquement été une obligation pour la famille Amidi, aisée, mais obligée de quitter l'Iran et de reprendre à zéro après la révolution islamique de 1978. « Mon père était mon mentor, mon guide », expliquait Saeed Amidi en 2010 dans le magazine de la Wharton School (université de Pennsylvanie). « Quarante jours après la révolution, il m'a dit : 'Saeed, nous pouvons nous occuper de tes frais de scolarité, mais pour les dépenses de tous les jours, tu ferais bien de travailler', ajoutant aussitôt une solution : 'Saeed, si tu m'aides à trouver des opportunités de business, je peux te payer.' D'une certaine façon, il a fait pression pour que je devienne un entrepreneur », poursuit-il, retenant deux leçons de cette vie déjà bien remplie : s'entourer de gens plus intelligents que lui pour accélérer le voyage et étudier davantage. Edouard Lederer
La hernie de coupole diaphragmatique (HCD) est une pathologie rare (1/3000 naissances vivantes). Il s’agit d’un défaut très précoce de fermeture du diaphragme responsable d’une altération du ...développement et de la physiologie pulmonaire. L’objectif de ce travail est d’analyser les procédures d’information des couples lors de la découverte anténatale d’une HCD chez le fœtus et de faire le point sur les connaissances actuelles des échographistes français sur cette pathologie.
Un questionnaire a été adressé par courriel aux échographistes membres du Collège français d’échographie fœtale (CFEF), entre le 1er et le 31 décembre 2010.
Au total, 20,7 % (414) des échographistes ont répondu. Vingt-quatre pour cent sont des échographistes de référence, 38 % des praticiens n’ont dépisté aucune HCD dans les cinq dernières années (2005–2010) et 42 % en ont dépisté une ou deux sur la même période. L’annonce de la malformation est réalisée le plus souvent en fin d’examen, avec ou sans les accompagnants. L’information sur le pronostic reste évasive et un avis est immédiatement demandé au centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN) dans la majorité des cas. Cinquante-neuf pour cent des échographistes ne connaissent pas l’existence du centre de référence maladie rare (CMR) HCD.
L’évaluation précise du pronostic est essentielle dans l’information à donner et dans la décision éventuelle d’un traitement in utero ou d’une interruption médicale de grossesse. Les résultats hétérogènes de l’enquête montrent les disparités existantes entre les échographistes sur les modalités de délivrance d’informations. Une meilleure diffusion de l’évaluation pronostique de la HCD est nécessaire.
Congenital diaphragmatic hernia (CDH) is a rare disease (1/3000 live births). Carriers display a diaphragmatic defect responsible for an impaired pulmonary development and physiology. The aim of this study was to evaluate the information given to couples whose fetus display a CDH and the current knowledge of French sonographers about this disease.
A questionnaire was sent by email to 2000 sonographers, members of the French college of fetal ultrasonography, between May 1st and December 31st of 2010.
20,7 % (414) of the sonographers answered. Twenty-four percent are second line sonographers. Thirty-eight percent did not diagnose any diaphragmatic hernia in the last five years (2005–2010) and 42 % diagnosed 1 or 2 during the same period. Information concerning the prognostic remains elusive and most sonographers rapidly referred patients to prenatal diagnostic centers. Fifty-nine percent of sonographer are not aware of the existence in France of a Centre for Rare Disease for CDH.
Accurate assessment of prognosis is essential to provide adequate information to couples and to help them make a decision on whether or not to perform an in utero treatment. The heterogenous results of the survey clearly show the disparities between sonographers on the type of information delivered. A better diffusion of prognostic evaluation in CDH, among sonographers is needed.
Le biodiesel est un biocarburant, composé d'un mélange de mono-esters d'acide gras saturés et insaturés avec une longue chaîne carbonée. Ce travail de thèse présente les données de la littérature sur ...l'origine du biodiesel et son procédé de fabrication ; sont présentées aussi les performances et les émissions des moteurs diesel fonctionnant au biodiesel et la cinétique d'oxydation du biodiesel. Des efforts ont été faits pour mettre en évidence les principales différences entre les esters méthyliques et éthyliques tout en montrant que d'autres recherches sont encore à développer. Pour ces raisons, les délais d'auto-inflammation de cinq esters méthyliques et éthyliques ont été mesurés dans un tube à onde de choc : l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de méthyle, le crotonate d'éthyle, le crotonate de méthyle et le butanoate d'éthyle. Les mécanismes cinétiques détaillés d'oxydation des cinq esters étudiés ont été générés automatiquement en utilisant le logiciel EXGAS. L'oxydation du butanoate d'éthyle, molécule modèle d'esters éthyliques d'huiles végétales (EEHV) a été étudiée dans un réacteur piston à pression atmosphérique pour une gamme de température allant de 500 à 1200 K. Les résultats représentent les profils de concentration des réactifs, les intermédiaires stables et les produits finaux. Le modèle cinétique a été validé de façon satisfaisante par une comparaison entre les résultats simulés et expérimentaux
An increasingly popular biofuel is biodiesel, composed of a mixture of saturated and unsaturated fatty acid methyl or ethyl esters, with a long aliphatic main chain. This PhD dissertation provides a literature review concerning the origin of biodiesel, its manufacturing process, performance and emissions of diesel engines fueled with biodiesel, and the kinetics of oxidation of biodiesel. Efforts were made to highlight the main differences between methyl and ethyl esters while showing where further research needs to be developed or pursued. For these reasons, the autoignition of five esters were measured behind reflected shock tube: ethyl acrylate, methyl acrylate, ethyl crotonate, methyl crotonate, and ethyl butanoate. Detailed mechanisms for the oxidation of the five studied esters were automatically generated using the version of EXGAS software. In addition, the oxidation of ethyl butanoate as a model compound for Fatty Acid Ethyl Esters (FAEE) has been investigated in tubular plug flow reactor at atmospheric pressure over wide range of temperature (500-1200 K). The results consist of concentration profiles of the reactants, stable intermediates, and final products. The model was again validated satisfactorily by comparison between computed results and the generated experimental data
Une vision « alignée » « Nous sommes deux marques emblématiques françaises, nous partageons une mentalité de commerçants et nos segments sont complémentaires », commence Nathalie Balla, brune ...discrète, dont la robe imprimée ne dépareillerait pas dans le « vestiaire de la femme active » de La Redoute. Il partage infiniment plus qu'un open space : une vision « alignée » du glorieux passé, du présent retrouvé et de l'avenir désormais prometteur de la marque ; un goût du challenge et une aversion pour « les jardins à la française » ; « une horreur de l'ego et du pouvoir ». Choix drastiques Lorsque, en septembre 2013, aucune offre de reprise ne semble en mesure de ressusciter une enseigne malmenée par les pure players et les nouveaux rois de la fast fashion (Zara, H&M, etc.), ils soumettent à Kering leur propre plan radical de retournement, concocté dans un sentiment d'urgence largement partagé par les équipes. Bien que leader, le pôle Galeries Lafayette-La Redoute ne détient que 4,4% du marché français ! » Ne pas se transformer en une « marketplace » parmi d'autres, mais promouvoir des créations en marque propre, faire le tri dans son offre pléthorique, en finir avec le catalogue de 1 276 pages pour ne distribuer que quelques fascicules ciblés, se réorganiser autour du digital, tout en supprimant 1 178 postes (la moitié des emplois en France !), ouvrir le capital aux salariés : autant de choix drastiques qu'il est aujourd'hui facile de qualifier de visionnaires mais qui, en 2014, représentaient un vrai pari.