Provider: - Institution: - Data provided by Europeana Collections- Après le Conservatoire où il suit les cours de Greta Prozor, il participe à la création du Théâtre de Poche de Genève en 1948. Puis ...c'est Paris, où il parfait sa formation de comédien à l'Ecole de la rue Blanche, avant de faire du théâtre en province. Revenu en Suisse, il crée avec des camarades, dont Yvette Théraulaz, le T–-Act, une troupe autogérée. Aujourd'hui, après cinquante ans de carrière, André Steiger définit le théâtre comme un art qui aide à déchiffrer le monde, pour ensuite le transformer. C'est un art collectif au présent, résolument moderne, qui allie immédiateté, plaisir, émotion et intelligence. 00:00:00 – 00:00:21 (Séquence 0) : Générique de début du Plans-Fixes consacré à André Steiger, homme de théâtre, et tourné à Lausanne le 3 octobre 1997. L'interlocuteur est Daniel Jeannet. 00:00:21 – 00:01:28 (Séquence 1) : André Steiger commente l'entrée le concernant dans le Larousse du théâtre où il est mentionné comme né à Paris en 1928 et qu'il y est mort en 1965. Or, ce n'est pas le cas et il vit à Lausanne, est né à Genève, même s'il a effectivement beaucoup participé au théâtre français des années 1960 et au théâtre suisse des années 1970. Il a quitté Paris en 1965 et a choisi de déménager en province pour œuvrer à la décentralisation du théâtre. C'est sans doute pour cela qu'Alfred Simon, auteur du dictionnaire théâtral, a cru qu'il était mort tant il était orienté sur le secteur parisien. Il s'en est excusé longtemps après mais André Steiger trouvait cela tellement drôle qu'il a refusé de le faire corriger. 00:01:29 – 00:02:31 (Séquence 2) : L'interlocuteur évoque le parcours d'André Steiger : né en 1928 à Genève, il a vécu en France, en Suisse et en Belgique, où il a été un des grands animateurs de théâtre dès les années 1960-1970. Il est un agitateur d'idées pour qui la scène théâtrale est un espace de questionnement politique, civique, artistique et intellectuel. André Steiger confirme mais estime qu'il faut nuancer ces propos pour éviter d'être enfermé dans une définition. André Steiger se dit intéressé par la multiplicité des définitions, sans qu'elles soient forcément concordantes. 00:02:32 – 00:03:07 (Séquence 3) : André Steiger est défini par l'interlocuteur comme un pédagogue, soucieux de transmettre ce qu'il a appris et d'apprendre en enseignant. Il a en effet été professeur au conservatoire de Lausanne et à l'Ecole du théâtre national de Strasbourg ; et il anime toujours des stages en France pour le ministère de la jeunesse et des sports et d'autres institutions à Thonon, Bruxelles et en Bourgogne. 00:03:09 – 00:04:03 (Séquence 4) : André Steiger est considéré par son interlocuteur comme le seul metteur en scène de Suisse romande à avoir été à la Comédie-Française où il a monté deux spectacles. André Steiger explique y être entré comme metteur en scène dans les années 1980, après y avoir été longtemps figurant dans les années 1950, tout ceci alors que rien ne le prédestinait à faire du théâtre. Il est en effet né à Genève mais ne croit pas vraiment à la prédestination puisque ce sont les événements de la vie qui construisent un parcours et une destinée. 00:04:05 – 00:04:48 (Séquence 5) : L'interlocuteur évoque le milieu d'origine d'André Steiger : son père était tapissier-matelassier, comme Molière, sauf qu'il ne travaillait pas pour le roi. S'il y avait eu un roi en Suisse, son père aurait été son employé et Steiger se serait appelé Molière. Son père vient de Porrentruy et leur nom est d'origine bernoise : il fait référence au remonteur des objets de la mine, le "steigen". 00:04:51 – 00:05:41 (Séquence 6) : André Steiger évoque sa mère, employée de maison à Fribourg : elle était jeune fille de compagnie pour une comtesse italienne. Ensemble, elles allaient beaucoup au théâtre et à l'opéra. Puis, revenant à Genève pour retrouver du travail dans les années 1920, elle a rencontré son mari et donné naissance à André Steiger. 00:05:44 – 00:07:18 (Séquence 7) : André Steiger explique que dans sa famille on allait au spectacle mais on ne lisait pas beaucoup, sauf lui. Sa mère l'emmenait avec son père à l'opérette, à l'opéra, au théâtre. De fait, il pense que son goût du théâtre lui vient de là, comme Tchekhov, tombé amoureux d'une actrice et qui rêvait de faire du théâtre : il tuait et vendait des oiseaux pour se payer ses entrées. "La mouette" raconte d'ailleurs cette histoire et traite du théâtre. André Steiger lui-même serait encore capable de dessiner les décors de théâtre qu'il a vus quand il avait 12 ou 13 ans. Il est en outre tombé amoureux d'une actrice. Finalement, pour lui, le théâtre n'est pas sans lien avec le désir. 00:07:21 – 00:07:54 (Séquence 8) : André Steiger évoque son enfance, quand il allait voir la revue chaque année avec ses parents. Il l'aime tellement que lorsque Morisod lui a demandé d'en reprendre la mise en scène, il a accepté. Il en a fait deux avec beaucoup de plaisir. 00:07:58 – 00:08:26 (Séquence 9) : André Steiger évoque le paysage théâtral de Genève dans les années 1930 et ses propres débuts dans le milieu, de façon amateur. 00:08:30 – 00:09:31 (Séquence 10) : André Steiger évoque la Comédie de Genève à l'époque de la guerre : des pièces étaient montées chaque semaine, avec parfois des suppléments avec les classiques. Les textes étaient à peu près sus, à l'image de Guy Tréjan, qui, ayant un trou de mémoire, a improvisé sur "L'avare". Cet effet de distance inattendu a sans doute orienté André Steiger par la suite vers Brecht. Et avant cela, il montait des pièces plus politiques avec le groupe "Elan". 00:09:36 – 00:10:34 (Séquence 11) : André Steiger évoque le groupe "Elan", une troupe de théâtre militant, liée au parti du travail de l'époque. Leur première mise en scène fut "La jalousie du barbouillé", avec des ouvriers et William Jacques. C'est ce dernier qui lui a suggéré de prendre des classes du soir au conservatoire, ce qu'il a fait : il est entré dans la classe de Greta Prozor. 00:10:39 – 00:11:59 (Séquence 12) : André Steiger évoque Greta Prozor, une de ses mentors et une actrice très renommée dans le théâtre d'art. Elle lui a enseigné l'amour du théâtre et l'importance de son message, plutôt que de faire du théâtre pour soi. On oublie en effet trop souvent que le théâtre s'interprète plus qu'il ne se créé, comme l'a dit Toscanini. Il s'agit en effet d'esthétique de la réception plutôt que de l'idéologie de la production : voilà l'important. 00:12:05 – 00:14:51 (Séquence 13) : André Steiger évoque sa double vie : le jour, apprenti dans une entreprise, où il lisait plutôt que de faire des factures, et la nuit au théâtre. Ensuite, il est parti en sanatorium et n'a pas fini son apprentissage. C'était en 1948, lors de la création du Théâtre de Poche : il en a d'ailleurs joué le premier spectacle, avec François Simon, entre autres. Il avait un petit rôle et faisait également la régie, le balayage, la billetterie et la peinture des décors. De fait, il n'a pas tenu et est tombé malade. Il a dû aller au sanatorium de Montana-Vermala, un établissement mixte prônant les activités culturelles. Il y a monté sa première pièce. Il y a également beaucoup lu notamment l'intégrale de "A la recherche du temps perdu" et tout Dostoïevski dans l'ordre, comme Roland Barthes. Il a ensuite monté une revue avec un autre patient et un spectacle : "Huit jours à la campagne" de Jules Renard. Il s'est donc constitué une culture de sanatorium. 00:14:57 – 00:17:50 (Séquence 14) : André Steiger parle du théâtre militant, à travers la figure d'un ouvrier, rencontré en mai 1968 en France : les étudiants étaient contre la culture bourgeoise mais les ouvriers étaient pour elle car elle représente la plus-value prise à leur charge et qui a permis à la bourgeoisie de faire de la culture. Elle appartient aux ouvriers. Dans la même optique, les gens du théâtre militant cherchent à savoir ce qu'est vraiment la culture et comme on ne la leur donne pas, il leur faut la voler. C'est d'ailleurs comme cela qu'on apprend quand on n'a pas la chance – ou la malchance – de se voir enseigner le théâtre. La question du vol de la culture intéresse donc beaucoup André Steiger, qui l'a également appréciée à travers l'histoire de "La jalousie du barbouillé". Et c'est ce qui éclaire toute sa démarche d'homme de théâtre. Il attend d'ailleurs de son spectateur qu'il emprunte le même chemin qu'il vient de décrire. Il doit participer à ce vol de la culture en réfléchissant aux choses qu'on lui donne car, finalement, le théâtre n'est pas autre chose qu'enseigner par le plaisir et la jouissance comment lire le monde autrement que la domination idéologique nous l'impose. 00:17:57 – 00:18:34 (Séquence 15) : André Steiger évoque sa sortie du sanatorium, après laquelle il a eu droit à une indemnité. Il a utilisé cet argent pour partir à Paris, car il trouvait le climat suisse romand de l'époque asphyxiant, même s'il y avait des tentatives intéressantes comme Le Poche. 00:18:41 – 00:19:13 (Séquence 16) : André Steiger évoque son séjour à Paris où il a passé le concours d'entrée à l'Ecole de la Rue blanche. Il s'agissait d'un concours difficile et André Steiger est entré avec "Le misanthrope" et comme boursier du gouvernement français. 00:19:21 – 00:23:16 (Séquence 17) : L'interlocuteur évoque 1959, quand André Steiger a été présenté à la rue Blanche, à l'âge de 22 ans. Ce dernier précise qu'il se sentait vraiment à son aise dans cette classe de Français, notamment en raison de l'effervescence politique et artistique réelle qui y régnait. A l'époque, il n'y avait pas encore Brecht mais les jeunes se posaient beaucoup de questions et pour André Steiger, les contacts s'en trouvaient facilités. L'endroit était fréquenté par Girardot, Poiret, Serrault, Belmondo, Marielle – dont André Steiger partageait la classe – et Bedos. Ensemble, ils s'interrogeaient sur le théâtre, comment en faire et pour qui. Ils ont monté une troupe permanente de province, pour f
Translation: Marty Tuzman, who fell three stories off his first scaffold at age 13 -- landing in shrubs, in push-up position -- runs a window-cleaning empire. His 100 employees squeegee most of ...Philadelphia's skyscrapers, many of its hospitals and hotels, and even the new Kimmel Center roof, with its 7,143 bedeviling panes of glass. Marty believes that clean windows reflect a clean city, clean windows project pride and confidence. His primary weapons in saving the city's soul are Joy dishwashing detergent and ammonia. Marty, 51, thinks that window washers get no respect. In the pantheon of tradesmen, even plumbers get more. Marty did his best in the last few weeks to change all that. A photographer took pictures of his men -- artistic, acrobatic shots of these urban Olympians rappelling down buildings -- and Marty put them in a calendar, "2002 Reflections."
Ivan Vitez
Bookbird,
10/1998, Letnik:
36, Številka:
3
Journal Article
Recenzirano
Ivan Vitez, a finalist for the 1998 Andersen Illustrator Award, has contributed greatly to the world of illustration for children with his creative interpretations.
PHILADELPHIA, Nov. 15 /PRNewswire/ -- Rocky Runners - including those who scaled "the steps" with Sylvester Stallone in the original "Rocky" 30 years ago - are invited back to the legendary landmark ...for a special ceremony to mark the milestone anniversary of the breakthrough film and the launch of "Rocky Stories: Tales of Love, Hope and Happiness at America's Most Famous Steps," by Philadelphia Inquirer Pulitzer Prize winners, Michael Vitez and Tom Gralish.
Byzantine judicial and institutional heritage, as well as Roman cultural tradition, was built into the foundations of Dalmatian medieval communes. In the Early Middle Ages they owed their specific ...identity to the Christian values of Western Europe blended with the political, legal, artistic, religious and other influences from Byzantium. The article discusses the activities and influence of the Greek scholars who had fled from Constantinople after its fall in 1453 upon the culture of the Dalmatian cities, Dubrovnik in particular. Special attention is devoted to Cardinal Bessarion’s work on the Christian union against the Turks, and to the reception of his ideas in the works of Croatian humanists, primarily Ivan Stojković, Juraj Dragišić (Georgius Benignus de Salviatis) and Ivan Vitez of Sredna
Iso Kršnjavi je jedna od značajnijih ličnosti hrvatske kulturne
povijesti. Unatoč brojnim i neprijepornim zaslugama, i njegov život
i njegovo djelo obavijeni su nerazumijevanjem i omalovažavanjem,
...poglavito ideološke historiografije. Osim graditelj, povjesničar i
povjesničar umjetnosti, Kršnjavi je i autor dvaju romana o svetomu
Franji (Božji vitez i Božji sirotan) koji ga legitimiraju pripovjedačemeruditom
i vjernikom koji u recepciji računa s religioznim osjećajima
svojih čitatelja.
Potaknut trima sonetima Višnje Stahuljak s motivom asiškoga
sveca, naš rad – s naglaskom na preobrazbi viteza u viteza Božjeg
- interpretira Kršnjavijeve posve zaboravljene romane čije poruke
odjekuju i danas i jače su i otpornije od njihove skromne književne
kulture.
"This is a rifle that will seriously compete with others in the world and help the Croatian Armed Forces be more operational and capable for the missions that lie ahead," said Minister Kotromanovic, ...who revealed that the MORH plans to contract with HS Produkt this year for the procurement of an additional 1,000 new assault rifles, because that weapon has passed the most demanding tests and functions in Croatia's missions in Afghanistan. It appears that the MORH Ministry of Defense is the first to grasp the extent of the economic crisis, and so without waiting for the portended government measures it has become the first to decide to stimulate economic development or, to be more precise, the survival of the Croatian textiles industry. On Friday 2 March, Minister of Defense Ante Kotromanovic signed 10 contracts on the procurement of military equipment for the Armed Forces with 21 Croatian companies, manufacturers of clothing and footwear, in deals worth more than 32.5 million kunas.
The Hague, 18 May: The defence of Mario Cerkez, former commander of Bosnia's Croatian Defence Council (HVO) Vitez Brigade, on Tuesday 18 May asked the Appeals Chamber of the UN war crimes tribunal in ...The Hague to drop all or most charges against their client, referring to the violation of his right to a fair trial and the erroneous application of substantive law, notably in the assessment that the Croat-Bosniak conflict in central Bosnia between 1992 and 1994 had been international in nature. On 26 February 2001, Cerkez was found guilty on 15 counts of the 22-count indictment against him. He was convicted on individual and command responsibility for crimes against humanity and war crimes committed by his brigade against Bosniaks Bosnian Muslims in Vitez, Stari Vitez and Donja Veceriska in central Bosnia- Hercegovina. Although sentenced to 15 years in prison, he was acquitted of responsibility for the 16 April 1993 attack on Ahmici, which claimed the lives of 116 civilians.
Ovaj tekst predstavlja drugačije gledanje na podrijetlo humanista iz srednjovjekovne Slavonije. Većina autora se dosad opredjeljivala da je rodno mjesto Janusa Pannoniusa ili Ivana Česmičkog Česmica ...u široj okolici današnje Čazme, ali postoje razmišljanja da je rođen ili u Kešincima pokraj Đakova ili u nestalom selu Kestencima koje se nalazilo nedaleko od današnjeg Aljmaša, na ušću Drave u Dunav. Najnovija razmišljanja povezuju ga uz nestalo naselje Srednu u nekadašnjoj Križevačkoj županiji. Autor ovoga članka nudi nova rješenja. U sklopu toga pokušava dati prilog razjašnjavanju podrijetla znamenitog humanista, pjesnika, bana i biskupa Janusa Pannoniusa uz pretpostavku da je on bio iz Komarnice u Podravini. U tekstu su obrađeni Mihael Vitez i Ivan Vitezić za koje se pretpostavlja da su bili braća Janusa Pannoniusa. U tekstu se za Janusa Pannoniusa predlaže uz hrvatsko ime Ivan Česmički još i Ivan Komarnički. Za cijeli rod autor predlaže naziv Vitez Česmički te naglašava da su svi izneseni argumenti i hipoteze podložni kritici, prvenstveno zbog relativno malog broja izvora i ponekad njihove nedorečenosti.