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  • Faisabilité de la salpingec...
    Chene, G.; Meysonnier, C.; Buenerd, A.; Moret, S.; Nadaud, B.; Beaufils, E.; Le Bail-Carval, K.; Chabert, P.; Mellier, G.; Lamblin, G.

    Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproduction, June 2016, 2016-06-00, Letnik: 45, Številka: 6
    Journal Article

    Étudier la faisabilité de la salpingectomie prophylactique lors d’hystérectomies par voie vaginale d’indication bénigne et la prévalence des lésions tubaires occultes. Étude prospective monocentrique réalisée du premier septembre 2013 au premier novembre 2014 évaluant la prévalence des salpingectomie bilatérale exclusive ou en association avec une ovariectomie et des anomalies histopathologiques tubaires (morphologiques ou immunohistochimiques à l’aide du marqueur p53). Soixante-neuf patientes ont été incluses. La technique chirurgicale la plus utilisée était la ligature du mésosalpinx par une endoloop ou un fil. La salpingectomie a été faisable dans 51cas (73,9 %). Seul l’IMC élevé était statistiquement associé au taux d’échec de la salpingectomie (29,4 vs 25, 8 ; p=0,01). Une seule complication postopératoire (hémopéritoine) est survenue dans le groupe salpingectomie. Sur les 51paires de trompes analysées, 4 (12,9 %) anomalies immunohistochimiques (signature p53) ont été visualisées. L’origine tubaire récemment démontrée du cancer de l’ovaire a logiquement posé la question de la salpingectomie préventive exclusive dans les groupes à risque génétique et dans la population générale afin d’éviter la ménopause chirurgicale induite. La salpingectomie par voie vaginale apparaît réalisable chez des opérateurs expérimentés. La présence d’anomalies immunohistochimiques, d’évolution inconnue, doit malgré tout inciter à la circonspection. To assess the feasibility of prophylactic salpingectomy during vaginal hysterectomy for benign pathology and the prevalence of occult tubal lesions. In this prospective study from 09/01/2013 to 11/01/2014, patients who underwent vaginal hysterectomy with salpingectomy or salpingo-oophorectomy were included. The prevalence of bilateral salpingectomy with or without ovariectomy and the prevalence of histopathological and immunohistochemical (p53 expression) abnormalities were evaluated. Bilateral salpingectomy was performed in 51/69 patients (73.9%). An elevated BMI was statistically associated with a failure of the salpingectomy (29.4 vs 25.8; P=0.01). There was only one case of postoperative hemorrhage in the salpingectomy group. On the 51fallopian tubes, there were 4 (12.9%) immunohistochemical abnormalities “p53 signature”. The recent tubal origin of most ovarian cancer cases raised the question of the prophylactic salpingectomy in the population with genetic risk as well as in the general population. Bilateral salpingectomy may be performed during vaginal hysterectomy. However caution is needed because we do not know what is the exact evolution of the p53 signatures.