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  • P130 Le gène DUSP9 (dual sp...
    Attaoua, R; Grigorescu, F; Baculescu, N; Ben Salem, A; Fakih, D; Poucheret, P; Radian, S; Normand, C; Coculescu, M

    Diabetes & metabolism, March 2014, Letnik: 40
    Journal Article

    Introduction Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) constitue un bon modèle pour l’étude des altérations métaboliques dans les maladies complexes vu qu’il est caractérisé par des degrés variables d’obésité et de résistance à l’insuline et comporte un terrain génétique de prédisposition. Patients et méthodes Dans le programme Européen MEDIGENE (FP7– 279171), coordonné par l’UM-1 Montpellier (France), nous avons exploré le gène DUSP9 (dual specificity phosphatase 9) dans une population de femmes (n = 413) d’Europe Centrale (Roumanie) atteinte de SOPK selon les critères de Rotterdam. La cartographie dense du gène a comporté le SNP leader rs5945326 A/G ainsi que 5 autres SNP du même locus : rs5945327 (T/C), rs60186537 (C/T), rs55909671 (G/A), rs5987114 (G/A) et rs55714157 (T/C). Nous avons également génotypé le SNP proxy rs3020789 (C/T). Le génotypage a été réalisé par KASPar et par séquençage direct tandis que la reconstruction des haplotypes a été réalisée par PHASE. Enfin, l’étude statistique a été effectuée par StatView. Résultats Nous avons reconstitué cinq haplotypes (H1 à H5) dans la population dont un seul (H5) porte l’allèle G de rs5945326. La régression logistique a montré l’association de l’homozygote GG de rs5945326 (P < 0,031 ; OR = 0,18 IC95 % 0,04–0,86) et de l’homozygote CC rs3020789 (P < 0,039 ; OR = 0,11 IC95 % 0,01–0,90) à un effet protecteur contre l’obésité. Nous avons également observé l’absence du génotype GG de rs5945326 de la forme la plus grave du SOPK avec Acanthosis nigricans et syndrome métabolique (P < 0,012). L’analyse haplotypique a montré des résultats similaires. Conclusion Ces données montrent que DUSP9 est très influent dans le SOPK, cela parmi plusieurs gènes testés dans cette population. La localisation du gène sur le chromosome X et son rôle dans l’action de l’insuline font de lui un excellent candidat pour expliquer les formes les plus sévères du SOPK avec Acanthosis nigricans et syndrome métabolique.