NUK - logo
E-viri
Recenzirano Odprti dostop
  • Cardiovascular Risk Factors...
    Teo, Koon K.; Rafiq, Talha

    Canadian journal of cardiology, 20/May , Letnik: 37, Številka: 5
    Journal Article

    By the beginning of the 21st century, cardiovascular disease (CVD) had become the leading cause of premature mortality and morbidity worldwide, with 80% originating from less developed lower-income countries in line with societal and economic developments. Extensive research on causes and risk factors have been carried out since the mid-20th century and have established individual factors such as smoking, hypertension, diabetes, and dyslipidemia as CVD risk factors, followed by others. Two recent major case-control studies have summarized the role of common major CVD risk factors in determining the risk of myocardial infarction (INTERHEART study) and stroke (INTERSTROKE study). They showed that 9 and 10 common risk factors accounted for > 90% of the risk of myocardial infarction and stroke, respectively, and established the focus in prevention of these common CVDs. The efficacy of lowering blood pressure, blood glucose, and lipid-lowering therapies has been shown to reduce subsequent morbidity and mortality. Leading international health organizations have published guidelines that are updated regularly to set the standards for providing guidance for implementation and management of risk factors. Interventions can also be costly and long-term adherence, essential to be effective in reducing risks, tends to decrease drastically with time. Dietary recommendations have been incorporated into national and professional guidelines for CVD prevention since the 1960s. On the basis of new research, some existing dietary recommendation might be outdated and should be reviewed, and revised, if necessary. A perspective of CVD prevention and treatment in developing countries is highlighted. Au début du XXIe siècle, les maladies cardiovasculaires (MCV) sont devenues la principale cause de mortalité prématurée et de morbidité dans le monde, dont 80 % des cas ayant été recensés dans des pays moins développés, à revenu relativement faible, conformément à l’évolution du développement sociétal et économique. De vastes recherches menées depuis le milieu du XXe siècle sur les causes et les facteurs de risque ont permis de déterminer que les facteurs individuels comme le tabagisme, l’hypertension, le diabète et la dyslipidémie sont des facteurs de risque de MCV, suivis par d’autres. Dans deux grandes études cas-témoins menées récemment, les chercheurs ont résumé le rôle des principaux facteurs de risque courants de MCV dans la détermination du risque d’infarctus du myocarde (étude INTERHEART) et d’accident vasculaire cérébral (étude INTERSTROKE). Ils ont montré que 9 et 10 facteurs de risque courants expliquaient plus de 90 % du risque d’infarctus du myocarde et du risque d’accident vasculaire cérébral, respectivement, et ont mis l’accent sur la prévention de ces MCV courantes. L’abaissement de la pression artérielle et de la glycémie ainsi que le recours aux hypolipidémiants se sont révélés efficaces pour réduire la morbidité et la mortalité subséquentes. Des organismes sanitaires internationaux de premier plan ont publié des lignes directrices mises à jour périodiquement, visant à établir des normes destinées à guider la prise en charge des facteurs de risque. Par ailleurs, les interventions peuvent être coûteuses, et leur observance à long terme, essentielle à leur efficacité à réduire les risques, tend à diminuer considérablement au fil du temps. Depuis 1960, des recommandations alimentaires ont été intégrées dans les lignes directrices nationales et professionnelles pour la prévention des MCV. À la lumière des nouvelles recherches, certaines de ces recommandations sembleraient dépassées et devraient être examinées et, au besoin, révisées. Enfin, les auteurs abordent la prévention et le traitement des MCV dans les pays en développement.