Ce travail questionne l’habitat traditionnel rural vernaculaire rural en pierre dans les massifs atlasiques marocains, en tant que production architecturale, mais aussi historique, sociale, anthropologique et patrimoniale. Une espèce de regards croisés scientifique sur quelques éléments incontournables de notre identité rurale nationale. Partant du constat d’un habitat en déclin, d’une composante patrimoniale mal estimée, nous avons cherché à comprendre les raisons derrières ce résultat, en se basant sur un travail d’analyse de sa situation actuelle, au vu des différentes problématiques, pratiques et réalités qui s’y rapportent. En travaillant sur deux études de cas, chacune représentant un massif atlasique(Anti-Atlas et Haut-Atlas), nous avons cherché à comprendre la relation de l’homme avec son espace et ses éventuelles variables diachroniques et diatopiques, dans le cadre d’une réflexion autour des questions relatives aux possibilités d’adaptation de cette composante patrimoniale rurale traditionnelle en pierre aux nouveaux enjeux et exigences de la pratique spatiale des espaces domestiques ruraux d’aujourd’hui.