Résumé : Constatant, à la suite des chercheurs en didactique du français, l’impasse didactique de l’enseignement implicite de la problématique littéraire, nous nous posons la question des ...apprentissages côté élève(s). Si l’élève se tourne vers Internet pour obtenir des pistes méthodologiques pour élaborer une problématique, qu’y trouve-t-il ? Nouveau genre didactique, les vidéos portant sur la problématique littéraire permettent-elles un renouveau ? Notre article propose l’analyse sémiologique d’un corpus de capsules vidéo dans le cadre de la problématisation.
Cet article vise à appréhender l’espace des représentations disciplinaires des enseignants et des activités de l’élève en œuvre lors de la conception d’un ouvrage de français à destination du ...cycle 3. Les exercices y sont pensés pour s’inscrire dans un processus de planification des apprentissages, favorisant le développement d’aptitudes individuelles des élèves. Les concepteurs ont voulu se démarquer des présentations traditionnelles de l’exercice qui résultent de l’intrication de questions scientifiques comme didactiques et de contraintes éditoriales.
Leïla Sebbar shows in her works (essays, albums, narratives, articles, novels, letters), the linguistic difficulties of her characters. First of all, she wonders about the voice as feminine space. ...The phenomena of reading, writing and speaking in Des femmes dans la maison and Fatima ou les Algériennes au square are real networks of feminine voices which had difficulty in going out before getting involved in a sound humming. Rewriting the myth, Shérazade, brune, frisée, les yeux verts and Les carnets de Shérazade present the power of the word of a girl who travels on the French roads. Then, Leïla Sebbar wonders about the voice as male space: the confinement in the dumbness of a multicultural little boy in Le chinois vert d’Afrique and Parle mon fils, parle à ta mère. The difficulty of speaking is the central theme of Leïla Sebbar’s narratives based on an original conception of the novel which is most significant in Le Silence des Rives.
Leïla Sebbar met en scène, dans ses écrits protéiformes (essais, albums, récits, articles, romans, lettres), les difficultés langagières de ses personnages. Elle s’interroge, tout d’abord, sur la voix en tant qu’espace féminin. Les phénomènes de lecture, d’écriture et de prise de parole à l’œuvre dans Des femmes dans la maison et dans Fatima ou les Algériennes au square sont de véritables réseaux de voix féminines qui ont eu du mal à sortir avant de se mêler en un bourdonnement sonore. Shérazade, brune, frisée, les yeux verts et Les carnets de Shérazade,sorte de réécriture du mythe, présentent la puissance de la parole d’une jeune fille qui voyage sur les routes françaises. Ensuite, Leïla Sebbar s’interroge sur la voix en tant qu’espace masculin : c’est l’enfermement dans le mutisme d’un petit garçon pluriculturel dans Le chinois vert d’Afrique, thème repris dans Parle mon fils, parle à ta mère. La difficulté de faire entendre une voix, thématique centrale des récits de Leïla Sebbar, se double, on le voit, d’une conception originale du genre romanesque. C’est dans Le Silence des rives que ce thème comme l’expérimentation romanesque sont les plus significatifs.
La question de l’enseignement-apprentissage du lexique est au centre des préoccupations des chercheurs et des enseignants, du fait de son influence en compréhension ou des corrélations entre réussite ...scolaire et connaissances lexicales. Pour autant, la question du réemploi lexical, qui préoccupe largement les praticiens, reste sous-traitée. Ce numéro est l’occasion de faire le point sur l’actualité de la recherche dans ce domaine. Qu’il s’agisse de productions orales ou écrites, voire de l’utilisation d’outils informatiques, les auteurs s’attachent à proposer des pistes possibles pouvant favoriser les acquisitions lexicales et le réemploi, de l’école maternelle à l’université, en langue première, seconde ou étrangère. Les contributions s’organisent autour de trois volets. Le premier questionne la programmation en didactique du lexique en vue du réemploi. Le deuxième interroge l’empan sur lequel porte le réemploi lexical et les facteurs le suscitant. Enfin, et en vue de favoriser le réemploi, le troisième volet démontre l’intérêt de l’articulation entre l’enseignement-apprentissage d’unités lexicales et des activités orales, ainsi que des lectures littéraires et des productions écrites. Le numéro se clôt par une autre interrogation : celle de l’évaluation des connaissances lexicales et des tests mis en œuvre pour y parvenir. The teaching and learning of lexis is a key concern for researchers and teachers, on account of its influence on comprehension, or the correlation between academic success and lexical knowledge. However, the question of lexical reuse, which is of great concern to practitioners, still receives insufficient attention. Issue 61 of Repères, “Building lexical competence. What progress is currently being made towards lexical reuse?” provides an opportunity to take stock of current research in the field of lexical reuse. Whether they look at oral or written productions, or even at the use of IT tools, all the authors propose possible avenues for boosting lexical acquisition and reuse, from nursery school through to university, in first, second or foreign languages. The contributions fall into three sections. The first of these discusses how vocabulary teaching can be planned to encourage reuse. The second one examines the extent of lexical reuse and the factors involved. reuse. The third part demonstrates the value, in terms of encouraging reuse, of articulating the teaching and learning of lexical units to oral activities, but also to the reading of literature and the production of written texts. The review closes with another question: how lexical knowledge is assessed and what tests are used to assess it.
"Ce livre part d'un constat: malgré une abondante production, étalée sur près de cinquante ans, le théâtre de Dumas subit aujourd'hui une indéniable éclipse. Or, son auteur a joué un rôle de premier ...plan dans la «bataille» romantique; il a continué sans interruption d'écrire pour la scène jusqu'à sa mort; refusant l'exclusive, il a pratiqué tous les genres. Il laisse un corpus officiel de soixante-six pièces, en réalité plus de cent si l'on comptabilise les textes non signés mais où sa collaboration est attestée.
Cette œuvre s’inscrit dans un héritage, revendiqué ou implicite, de l’Antiquité à la production contemporaine: tragédie classique et néo-classique, comédie d’intrigue et de caractère, scène historique, drame bourgeois, vaudeville, mélodrame, proverbe... Elle en fait un usage complexe, entre emprunts, variations et détournements, en jouant de la contamination entre modèles «nobles» et modèles «mineurs»."
L’exercice de français au primaire et au collège Acerra, Eleonora; Ballé-de Canteloube, Hélène; Bazile, Sandrine ...
Repères (École normale supérieure de Lyon. Institut français de l'éducation),
12/2017, Letnik:
56
Journal Article
Recenzirano
Odprti dostop
Dans la structuration ordinaire du travail à l’école, l’exercice est central, si l’on entend par là une démarche didactique fondée sur des supports divers (souvent textuels) qui porte sur un savoir ...ou un savoir-faire identifié et sont l’objet d’activités précises, matérielles et cognitives, des élèves. Qu’il concerne la découverte, l’approfondissement ou l’évaluation de contenus d’enseignement, l’exercice semble inhérent à la pratique didactique, ce qui en fait un objet récurrent des discours ordinaires sur l’école. Il existe pourtant relativement peu de travaux sur la question dans le champ de la didactique du français, sans doute du fait d’une tradition critique de la didactique à l’égard de l’exercice, mais aussi car d’autres termes, dans les discours didactiques, lui ont été substitués. Pourtant, l’absence d’une appréhension théorique systématique de l’exercice n’empêche pas que ce dernier résiste et perdure dans les pratiques, tant dans les représentations et les discours des différents acteurs de l’école que dans les manuels et dans les classes. Ce numéro de Repères veut contribuer à mieux cerner ce qu’on entend par exercice dans la classe de français, au primaire et au collège. Plus précisément, il s’agit d’identifier quelle peut être l’approche didactique de l’exercice, qui ne saurait être traité indépendamment des contenus en jeu. In the classwork, as it is ordinary structured, we know how important are the exercises, namely the didactic approach based on various mediums (which are often textual), that involves an identified knowledge or know-how and can result in precise, material and cognitive activities of the pupils. Whether it concerns the discovery, the deepening or the evaluation of teaching contents, the exercises seem inherent in didactic practice, and make them a recurrent object of ordinary discourses about school. However, there are not a lot of studies about that topic in the field of didactics of French tongue, probably because of a critical tradition of didactics with regard to the exercises, but also because other terms have been prefered in the didactic studies. But the absence of a systematic theoretical understanding of the exercises does not prevent that they resist and persist in the practices, as well in the representations and the discourse of the various actors of education as in the textbooks and in the classrooms. This issue of Repères aims a better understanding of what is meant by exercice in the French tongue classroom, in primary and lower secondary education. More precisely, the matter is to identify what can be the didactic approach to the exercise, which can not be treated independently of the involved contents.
Peter Pan, Pinocchio, Le Petit Chaperon Rouge, Le Petit Prince, Alice… Autant de personnages qui peuplent les récits d'enfance et ont marqué des générations de lecteurs dans le monde entier. Mais la ...notoriété, la traversée des siècles, l'émancipation de l'œuvre ou du contexte qui les a vus naître, suffisent-elles à faire de ces figures des personnages véritablement « mythiques » ? Peut-on voir au-delà de cette expression commode, souvent galvaudée, une notion pertinente, susceptible à la fois d'éclairer le champ des études de la littérature de jeunesse et celui des études sur le mythe ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit dans le présent volume : d'une part, de voir ce que la littérature de jeunesse fait du mythe (ancien – qu'elle recycle, rajeunit, métamorphose – ou nouveau – qu'elle crée) et au mythe (que reste-t-il d'Antigone ou d'Ulysse dans leurs avatars contemporains ?) ; d'autre part, d'examiner ce que font les mythes à la littérature de jeunesse : celle-ci voit-elle seulement dans ceux-là un formidable répertoire de personnages ? Un surcroît de légitimation, notamment aux yeux des prescripteurs adultes ? À moins que, en recourant aux mythes, elle ne cherche à s'inscrire dans leur temps fabuleux, celui des commencements qui toujours recommencent. Dans cet ouvrage, on assiste non seulement à la rencontre du mythe et de la littérature de jeunesse, mais aussi à celle de Pinocchio et de Jonas, du Roi des Singes et de Peter Pan, de Katniss et du Messie, de San Isidro et du Père Noël, de Superman et d'Hercule, de Mary Poppins et de Médée, etc.
Dans l’histoire littéraire portugaise, la production dramatique dumasienne fait figure d’événement tant par l’importance qu’elle prend dans le champ littéraire portugais que par son large empan ...chronologique : jusqu’aux débuts du xxe siècle, on joue ses pièces, on les commente, on invente et on juge le répertoire national à l’aune des pièces de Dumas. Ce théâtre dumasien est abondamment traité par les hommes de lettres portugais dans la presse, dans le paratexte à leurs propres productions, a...