The IlluminOss® System (IS) based on photodynamic bone stabilization (PBS) is a recent option in between the minimally invasive surgical techniques available to treat bone metastases when medical or ...radiation therapy is neither effective nor indicated, and major surgery is not possible. In this study, the results obtained using IS in the treatment of impending fractures or bone metastases of the upper limb have been analyzed in terms of improvement in pain, quality of life and recovery of function.
Between January 2017 and October 2019, 8 patients over 65 years old with impending fractures or pathological fractures or myeloma of the upper limb have been treated in our institute with IS. All patients were assessed about pain, general health and function of the affected limb before surgery and 1, 3, 6 (consistent with survival) months after the procedure.
Mean VAS score improved from 8.88 before surgery to 1.00 six months after surgery, mean Karnofsky index improved at 1 and 3 months post-operative follow-up, and Musculoskeletal Tumor Society Score (MSTS) raised from 44.6 before surgery to 74.7 six months after surgery. Moreover, good reduction and stable fixation of the osteolytic lesion were achieved in all patients, and no complications were found.
Numerous studies have been reported in the literature on the use of this system in osteoporotic elderly fractures, whereas only few articles are currently available regarding its use in the treatment of bone metastases or pathological fractures. From our study PBS seems to be an effective solution in the management of bone metastases or myeloma in both pathological fractures and impending upper limb fractures in patients with low life expectancy.
En Italie environ 20 % des patients qui arrivent aux urgences présentent une problématique liée aux membres supérieurs, et parmi celles-ci les lésions aux doigts de la main sont les plus fréquentes. ...Notamment, le traitement des pertes de substance cutanée, qui nécessite souvent de techniques reconstructives avancées comme les greffes et les lambeaux et qui présente des résultats esthétiques et fonctionnels souvent décevants, et nécessitant de longs délais de guérison, est particulièrement stimulant. Au cours des dernières années, avec le développement de l’ingénierie tissulaire à des fins thérapeutiques, nous avons assisté à la production et à la commercialisation de différents types de substituts dermiques, très utiles dans le traitement des petites pertes de substance des doigts. Dans notre service d’orthopédie et chirurgie de la main nous utilisons Matriderm pour le traitement de ce type de lésion. Ce dernier, selon la fiche technique, doit être recouvert (en une ou deux étapes) par une greffe de peau. Dans notre expérience nous avons remarqué qu’une grande partie des patients arrivaient au contrôle clinique à 20jours de l’opération dans un état de guérison avancé de la perte de substance et ne nécessitaient donc pas la couverture avec greffe de peau initialement prévue. Nous avons évalué rétrospectivement les patients traités pour ce type de lésions.
Entre octobre 2017 et octobre 2018 nous avons traité 27 patients. Ces derniers ont été divisés en 2 groupes : les patients traités exclusivement avec Matriderm (15 patients) et les patients qui ont nécessité de la greffe cutanée à 20jours (12 patients). Tous les patients ont été réévalués à 3 mois, 6 mois et 12 mois. Au cours de ces visites, nous avons évalué le résultat esthétique en utilisant la Vancouver Scar Scale, le résultat fonctionnel en utilisant le DASH score et enfin la sensibilité au moyen de la capacité à discriminer 2 points.
Aussi bien d’un point de vue esthétique et fonctionnel, que du point de vue des temps de guérison, toujours étonnamment rapide, les résultats se sont révélés superposables pour les deux groupes d’étude.
Les résultats obtenus permettent de prendre en considération Matriderm, utilisé seul sans greffe de peau, comme solution définitive pour le traitement des petites pertes de substance cutanée des doigts de la main.
Trapeziometacarpal joint osteoarthritis is a common degenerative disease. Arthrodesis is a widespread historical surgical technique to treat this pathology, providing pain relief and stability and ...strength of the thumb. Nevertheless, pantrapezial arthritis and non-union are not uncommon complications, leading in some cases to revision surgery. No gold-standard procedure has been described for revision of trapeziometacarpal arthrodesis failure. We describe two cases of failed arthrodesis treated with trapeziectomy and suspension ligamentoplasty, a well-known, biological, low-cost, successful, and easy-to-perform procedure.
L’arthrose trapézo-métacarpienne est une pathologie dégénérative fréquente. L’arthrodèse de cette articulation est une technique qui a longtemps été utilisée pour traiter cette pathologie, soulageant de la douleur et conservant stabilité et force au pouce. Cependant l’arthrose péritrapézienne et la pseudarthrose sont des complications fréquentes, qui peuvent mener à des reprises chirurgicales. Il n’existe pas de consensus pour traiter les échecs d’arthrodèse trapézo-métacarpienne. Nous présentons deux cas d’échec d’arthrodèse traités par une trapézectomie combinée à une ligamentoplastie en suspension : une technique bien connue, biologique, à bas coût, facile à réaliser et offrant de bons résultats.
Le traitement de la rhizarthrose par des techniques d’arthroplasties biologiques est une pratique très courante dans les centres de chirurgie de la main. Les nombreuses techniques décrites se basent ...sur l’utilisation combinée de plusieurs tendons du poignet, et de façon particulière nous retrouvons fréquemment la ténoplastie autour du tendon fléchisseur radial du carpe (FCR) et la réalisation de tunnels interosseux qui permettent de stabiliser la nouvelle articulation. Les auteurs ont utilisé au cours du temps de nombreuses techniques parmi lesquelles celle mise au point par F. Brunelli basée sur l’ancrage de la bandelette palmaire du tendon abducteur long du pouce au premier ligament intermétacarpien dorsal.
Plus de 200 patients ont été traités par cette technique, parmi ceux-là, 67 ont été suivis dans le temps pour obtenir un follow-up à neuf ans. Chaque patient a exprimé un jugement subjectif relatif à : la douleur, la fonctionnalité, la force, l’aspect esthétique et à la satisfaction générale. Les données objectives qui ont été prises en considération sont : l’angle de la première commissure interdigitale, l’abduction et l’opposition du pouce, la force de préhension et la pince pouce-index. Les patients ont aussi effectué des radiographies pour vérifier la distance entre le scaphoïde et le premier métacarpien.
Dans 84 % des cas nous avons obtenu une amélioration considérable des paramètres pris en compte. Les contrôles radiographiques ont mis en évidence le maintien de l’espace articulaire dans 76 % des cas. Le taux de complications (toutes mineures) a été de 27 %.
La technique mise en place par F. Brunelli présente de nombreux avantages parmi lesquels une exécution simple et reproductible, une courte durée chirurgicale et un court postopératoire simple pour le patient. D’un point de vu mécanique la technique permet d’ancrer le néo-ligament à un élément anatomique constant sans avoir besoin d’effectuer une ténoplastie autour du FCR, ni un tunnel interosseux. Cette technique respecte l’anatomie et la physiologie du premier rayon, mais dans les cas de grave subluxation du premier métacarpien (généralement identifiable comme stade 3 selon Eaton-Littler) cette technique est contre-indiquée à cause de la dégénération du ligament intermétacarpien. La connaissance de cette technique peut être utile pour amplifier la palette de possibilités pour traiter la rhizoarthrose tout en étant plus simple que les techniques de ligamentoplastie traditionnelles.
Le traitement chirurgical des fractures du scaphoïde avec agrafe à mémoire de forme est peu diffusé, malgré les nombreux avantages de la technique. Les auteurs présentent une étude sur les fractures ...instables du corps (classées B1, B2, B5 selon Herbert), traitées avec des agrafes à mémoire de forme sur un vaste échantillon de patients, avec l’objectif de confirmer la fiabilité, la qualité de la réduction et de la fixation, les résultats fonctionnels, les temps de consolidation et les possibles complications.
Les auteurs ont effectué une analyse rétrospective sur 131 patients avec fracture du scaphoïde avec un suivi minimum de 1 an. Dans le détail les auteurs ont réévalué : 93 cas de fracture primaire (patients opérés à moins de 30jours du traumatisme) et 38 cas de retard de consolidation (opérés entre 2 et 6 mois du traumatisme). Les étapes chirurgicales sont détaillées. Les auteurs ont pris en considération les critères d’évaluation suivants : la consolidation osseuse, la douleur post-chirurgicale, la plage de mouvement (ROM) du poignet, la force de préhension et le temps de retour au travail. De plus, une évaluation subjective, objective et radiologique a été obtenue en suivant les critères de Herbert et Fisher.
La consolidation a été obtenue avec un délai maximal de 3 mois dans tous les cas de fracture primaire, et avec un délai maximal de 8 mois dans 36 des 38 cas de retard de consolidation. La douleur était absente dans 79 % des cas, sans jamais être sévère ou insupportable quand elle était présente. Le ROM moyen du poignet obtenu est de 112°. La force de préhension était comparable à celle du membre supérieur contre latéral dans 75 % des cas. Le temps moyen de retour au travail a été de 7,4 semaines. Il n’y a pas eu de cas d’algodystrophie ni de calvicieux.
Les résultats démontrent la fiabilité et la praticité du traitement avec agrafes à mémoire de forme. Cette technique chirurgicale a un taux de succès élevé dans le traitement des fractures primaires et dans les cas de retard de consolidation du corps du scaphoïde. Les auteurs pensent que les agrafes à mémoire de forme devraient être considérées comme une alternative valide aux vis à double pas dans le traitement des fractures du scaphoïde.
Advanced forms of wrist osteoarthritis in the elderly are quite common and often under-treated, preferring a conservative management of the condition due to the age of the patient. However, in ...elderly people who are still active, sporty and physically demanding, surgical management of wrist osteoarthritis should be considered. Proximal Row Carpectomy associated with a Resurfacing Capitate Pyrocarbon Implant (RCPI), allows the management of a wide range of wrist arthrosis, involving both the radio-carpal and the mid-carpal joints. This treatment has been already reported as a solution in younger people affected by degenerative pathologies of the wrist, giving overall good results. Authors aimed at verifying how this technique could be useful in elderly patients, resolving the severe pain often related to this pathology and letting them recover strength and motion.
This is a retrospective analysis involving 7 cases of elderly men (mean age = 68 y.o.), suffering from severe wrist arthritis and treated with RCPI between 2016 and 2021.
All patients reported a return to manual activities between 6 and 12 months after surgery, significantly improving pain. Two patients complained moderate pain under strain at follow-up, with residual difficulty in performing manual tasks. In all cases, an increase of strength and improvement in terms of stiffness was registered. No cases of infections or implant mobilization were reported.
RCPI combined with proximal row carpectomy shows satisfying results in all published studies and it has been confirmed in our series as well. Indications for this procedure should be widened to elderly people, as useful alternatives to more aggressive salvage procedures, such as total prosthesis or arthrodesis.
Environ 10 % des patients souffrant d’une épicondylite latérale ne répondent pas aux traitements conservateurs+ comme il n’y a pas d’accord absolu sur l’étiologie et la pathogenèse de cette ...pathologie, il n’existe pas de technique universellement reconnue. L’objectif de cette recherche est de décrire et d’évaluer les résultats de la technique chirurgicale employée par les auteurs qui consiste en une désinsertion partielle et semi-circonférentielle de l’enthèse de l’ensemble de l’appareil extenseur de l’avant-bras. Cette technique a été appliquée consécutivement sur 6 patients souffrant d’épicondylite chronique douloureuse entre janvier 2013 et avril 2017. La technique consiste en une incision curviligne de la peau qui s’étend sur 4cm sur le versant radial du coude au-dessus de l’épicondyle latéral, l’exposition de l’enthèse des extenseurs épicondyliens et la section de l’enthèse de l’Extensor Carpis Radialis Longus et de l’Extensor Carpi Radialis Brevis jusqu’au périoste, le tout en étant attentif à ne pas sectionner l’enthèse proximale dans ses portions les plus antérieures et postérieures et en sauvegardant le ligament collatéral radial. La dissection est ensuite complétée distalement en utilisant des ciseaux à bouts mousse jusqu’à voir le ligament annulaire et la capsule de l’articulation. Une petite portion du brachioradial est aussi sectionnée à ce stade. Suite à l’intervention aucune immobilisation n’a été appliquée. Les patients sont réévalués 6 mois après l’opération, en analysant le VAS, le DASH score, le test de Jamar, la flexion extension du coude et le temps de retour au travail. Le temps moyen de l’intervention chirurgicale a été de 16minutes. Les résultats ont été excellents pour la plupart des patients, avec une réduction du VAS de 9,25 à 2,6 et une amélioration du DASH moyen de 82,9 à 29,6. Aucune récidive n’a été enregistrée au contrôle 2 ans après l’opération. Les interventions décrites dans la littérature se concentrent sur la désinsertion de l’enthèse de l’ECRB. La technique exposée prévoit la désinsertion partielle de l’enthèse de plusieurs tendons pour limiter la possibilité de récidive dans l’éventualité que le processus inflammatoire soit localisé sur d’autres tendons épicondilyens. Cette technique chirurgicale, de simple apprentissage, est rapide à effectuer et entraîne un bas taux de complication dans les cas d’épicondylite latérale chronique.
Les syndromes de compression du nerf ulnaire sont parmi les plus fréquents, après le syndrome du canal carpien. Le nerf ulnaire peut être comprimé à différents niveaux de son trajet donnant des ...signes et symptômes différents, et les causes peuvent être très variées. Les auteurs se sont intéressés aux neuropathies exclusivement de type moteur du nerf ulnaire, donc liées à une compression du rameau moteur distal au canal de Guyon ; en particulier les auteurs ont analysé les cas de patients dont la compression est due à des kystes articulaires triquetro-hamatiens ou triquetro-capitals.
Les auteurs ont analysé rétrospectivement tous les patients présentant une faiblesse progressive ou une paralysie d’au moins un des muscles hypothénars, de l’adductor pollicis ou du flexor pollicis brevis, l’atrophie du premier interosseux en absence de symptômes sensitifs, avec la présence d’un kyste articulaire carpien à l’IRM ou à l’échographie. Les patients ont été soumis aux tests de Froment, de Wartenberg, de Jeanne et de Masse, et à la version italienne du « Patient rated wrist/hand evaluation » (PRWHE) avant l’intervention chirurgicale et pendant les visites de contrôle à 15jours, à 1 mois, à 3 mois, à 6 mois et à 1 an.
Les résultats obtenus sont très variables et dépendent de l’âge des patients, de l’état de santé général mais surtout du temps écoulé entre l’apparition des premiers symptômes et un correct diagnostique, et donc l’intervention chirurgicale.
Dans la littérature, très peu de cas de compression par un kyste de la branche motrice du nerf ulnaire sont décrits, ce qui en fait un syndrome peu connu et qui en conséquence est souvent diagnostiqué en retard. Afin d’accélérer le diagnostic, le traitement, et donc d’obtenir des meilleurs résultats les auteurs soutiennent que les médecins généralistes et spécialistes devraient connaître cette cause de compression du nerf ulnaire distale au canal de Guyon.