To study factors associated to the quality of life in a North African sample of lower limbs amputees.
We conducted a prospective study in the Department Physical Medicine and Rehabilitation, ...University Hospital of Monastit, Tunisia. A consecutive sample of patients with amputations of the lower limbs was included. The evaluated parameters were quality of life using the Short-Form quality-of-life questionnaire (SF-36), pain using a visual analog scale, function using, the perimeter of walking (PW), the Special Interest Group of the Amputee Medicine (SIGAM) and the Locomotion Capacities Index of the Prosthetic Profile of the Amputee (LCI), and psychological status thanks to the Hospital Anxiety and Depression scale. In the study, the patients were evaluated at the first consultation (T0) and again at 12 months (T1).
We included 85 patients (age, 59.3±16.7 years) with a sex ratio of 3. The patient quality of life was positively correlated to distal type of amputation, traumatic origin, better LCI (p≤0.001, r=0.349), SIGAM (p=0.046) and PW. A negative correlation was noted with age (p=0.012, r=-0.483) and higher psychological scores (p=0.002, r=-0.321).
In our sample of North African lower limbs amputees the age and the functional status were the most important predictors of the quality of life.
La spasticité localisée des membres observés dans les affections neurologiques centrales a longtemps été considérée à tort comme une fatalité à laquelle le patient doit s’accommoder. ...L’hyponeurotisation chirurgicale sélective constitue un traitement de choix de la spasticité localisée. Cependant, la littérature reste nuancée quant à ses résultats fonctionnels notamment au membre inférieur.
Il s’agit d’une étude pseudo-expérimentale interventionnelle portant sur 40 hyponeurotisations chirurgicales sélectives réalisées entre 2011 et 2015 chez 40 patients présentant une spasticité localisée et gênante des membres inférieurs.
Les patients ont été sélectionnés sur la base d’une évaluation clinique multidisciplinaire incluant un bloc neuro-moteur anesthésique. Trois axes d’évaluation ont été établis - celui de la spasticité, de la fonction et de la douleur. Cette évaluation a été faite en préopératoire et en postopératoire à 24heures et à 3 mois de l’intervention.
Les principales étiologies de la spasticité étaient les accidents vasculaires cérébraux, l’infirmité motrice cérébrale et les traumatismes crâniens. L’âge moyen des patients était de 37,4 ans. Le sex-ratio était de 1,25. Nous avons noté une diminution statiquement significative (p<0,05) de la spasticité évaluée par le score d’Ashworth modifié à j1 postopératoire. Cette baisse de la spasticité a été maintenue au 3e mois postopératoire pour la plupart des muscles ciblés. Nous avons noté également une amélioration de la mobilité articulaire testée en passive à vitesse lente (AV1), rapide (AV3) et en actif (AVA). C’est surtout ce dernier paramètre qui a dénoté d’une amélioration statiquement significative (p<0,05) de la fonction.
Nous pensons qu’il est possible, grâce à l’hyponeurotisation chirurgicale sélective et après la rééducation d’obtenir de façon constante une amélioration hygiénique, et démasquer les déformations intrinsèques par la détente des extrinsèques ce qui nous incite à développer des stratégies préopératoires afin de satisfaire le patient sur le plan hygiénique, antalgique et ou fonctionnels. Les objectifs de ce type de chirurgie doivent être clairement définis, la préférence doit être donnée à un gain fonctionnel. L’hyponeurotisation sélective suivie d’un rééducation fonctionnelle est un traitement efficace pour les patients atteints d’une spasticité localisée et gênante. Malgré le faible effectif de notre série et son hétérogénéité, nous avons démontré qu’elle diminue significativement la spasticité, la douleur et permet même la récupération de certaines fonctions déficitaires.
La spasticité de la main et du poignet est le symptôme le plus courant pour le praticien qui s’occupe de patients victimes de lésions de système nerveux central. Cette spasticité localisée observée ...dans les affections neurologiques centrales a longtemps été considérée à tort comme une fatalité à laquelle le patient doit s’accommoder. L’hyponeurotisation chirurgicale sélective constitue un traitement de choix de la spasticité localisée.
Il s’agit d’une étude pseudo-expérimentale interventionnelle portant sur 20 hyponeurotisations chirurgicales sélectives réalisées entre 2011 et 2015 chez 20 patients présentant une spasticité localisée et gênante de la main et ou du poignet.
Les patients ont été sélectionnés sur la base d’une évaluation clinique multidisciplinaire incluant un bloc neuro-moteur anesthésique. Trois axes d’évaluation ont été établis - celui de la spasticité, de la fonction et de la douleur. Cette évaluation a été faite en préopératoire et en postopératoire à 24heures et à 3 mois de l’intervention.
Les principales étiologies de la spasticité étaient les accidents vasculaires cérébraux. L’âge moyen des patients était de 36,2 ans. Le sex-ratio était de 1,25. Le score d’Ashworth modifié a diminué de façon statiquement significative pour les fléchisseurs ulnaire et radial du carpe, ainsi que pour les fléchisseurs superficiels des doigts et le long fléchisseur du pouce. De même, les amplitudes articulaires en vitesse lente, rapide et en actif ont augmenté de façon statiquement significative pour ces mêmes muscles sus cités et ce à partir de j1 postopératoire. Cette baisse de la spasticité a été maintenue au 3e mois postopératoire pour la plupart des muscles ciblés. La longueur des tissus mous et de l’extensibilité (Av1) a augmenté de façon à passer en moyenne de −34,2 avant la chirurgie à 32,8, 3 mois après la chirurgie.
Cette étude permet de mettre une démarche générale pour la chirurgie de la spasticité localisée et gênante non améliorée par les autres traitements. Nous pensons qu’il est possible, grâce à l’hyponeurotisation chirurgicale sélective et après la rééducation d’obtenir de façon constante une amélioration hygiénique et fonctionnelle pour le membre supérieur avec des résultats satisfaisants. Un recul plus important nous autorisera à nous prononcer sur sa pérennité.
La spasticité de la main et du poignet est le symptôme le plus courant pour le praticien qui s’occupe de patients victimes de lésions de système nerveux central. Cette spasticité localisée observée ...dans les affections neurologiques centrales a longtemps été considérée à tort comme une fatalité à laquelle le patient doit s’accommoder. L’hyponeurotisation chirurgicale sélective constitue un traitement de choix de la spasticité localisée.
Il s’agit d’une étude pseudo-expérimentale interventionnelle portant sur 20 hyponeurotisations chirurgicales sélectives réalisées entre 2011 et 2015 chez 20 patients présentant une spasticité localisée et gênante de la main et ou du poignet.
Les patients ont été sélectionnés sur la base d’une évaluation clinique multidisciplinaire incluant un bloc neuro-moteur anesthésique. Trois axes d’évaluation ont été établis - celui de la spasticité, de la fonction et de la douleur. Cette évaluation a été faite en préopératoire et en postopératoire à 24heures et à 3 mois de l’intervention.
Les principales étiologies de la spasticité étaient les accidents vasculaires cérébraux. L’âge moyen des patients était de 36,2 ans. Le sex-ratio était de 1,25. Le score d’Ashworth modifié a diminué de façon statiquement significative pour les fléchisseurs ulnaire et radial du carpe, ainsi que pour les fléchisseurs superficiels des doigts et le long fléchisseur du pouce. De même, les amplitudes articulaires en vitesse lente, rapide et en actif ont augmenté de façon statiquement significative pour ces mêmes muscles suscités et ce à partir de j1 postopératoire. Cette baisse de la spasticité a été maintenue au 3e mois postopératoire pour la plupart des muscles ciblés. La longueur des tissus mous et de l’extensibilité (A945+v1) a augmenté de façon à passer en moyenne de −34,2 avant la chirurgie à 32,8, 3 mois après la chirurgie.
Cette étude permet de mettre une démarche générale pour la chirurgie de la spasticité localisée et gênante non améliorée par les autres traitements. Nous pensons qu’il est possible, grâce à l’hyponeurotisation chirurgicale sélective et après la rééducation d’obtenir de façon constante une amélioration hygiénique et fonctionnelle pour le membre supérieur avec des résultats satisfaisants. Un recul plus important nous autorisera à nous prononcer sur sa pérennité.
C’est le pouce, grâce à son pouvoir d’opposition, qui fait toute la particularité de la main de l’homme. Cette notion explique toute la gravité fonctionnelle des séquelles de brulures rétractiles de ...C1 et de la colonne du pouce. La déformation en adductus en est un exemple. Notre étude a pour buts d’évaluer les résultats de la chirurgie de séquelles de brulures rétractiles qui réalisent un pouce adductus et de proposer un algorithme décisionnel. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 35 patients (37 mains) suivis entre 2000 et 2015. Les résultats ont été jugés selon une échelle basée sur la récupération fonctionnelle de la main et la nécessité ou pas de gestes complémentaires. Pour ces patients, nous avons fait une évaluation préopératoire de la fonction du pouce et de la main. Le traitement chirurgical a été–greffe de peau totale (8 patients), plasties en Z (8), plastie en trident (15), lambeau local (2) embrochage (12). L’immobilisation et la rééducation sont aussi des volets importants dans la prise en charge. On peut conclure que pour les pouces adductus sur séquelles de brulures de type 2 les plasties locales (Z, trident) étaient les plus efficaces. Pour les types 3, nous préconisons les incisions±ténolyse et mise en place de lambeau local type Colson. Au terme de cette étude, nous pensons qu’il est possible grâce à des moyens simples de chirurgie plastique de redonner à la main une fonction utile en restaurant les mouvements du pouce.
Les plaies nerveuses balistiques – à propos de 9 cas Khedher, Mariem Ben; Hassine, Yafa Ibn Haj; Abid, Amal ...
Hand surgery and rehabilitation,
December 2017, 2017-12-00, Letnik:
36, Številka:
6
Journal Article
Recenzirano
Les traumatismes balistiques sont une entité rare en pratique civile. Ils se caractérisent par un grand polymorphisme anatomopathologique dû à la grande diversité des armes et munitions. Étude ...rétrospective de 9 cas sur une période de 4 ans (2011–2014). Les éléments de l’étude ont été l’âge, le sexe, délai de prise en charge, moyens thérapeutiques, lésions associées, évaluation clinique postopératoire au recul moyen de 7 mois. Un bilan radiologique et éléctro-myographique ont été systématiquement réalisé. L’âge moyen était de 23 ans. Tous étaient de sexe masculin. Les confrontations directes étaient prédominantes avec 5 cas. Le délai de prise en charge était de 7 à 60jours. Deux de nos patients avaient une atteinte simultanée de 2 nerfs. La contusion nerveuse était prédominante avec 8 cas ayant bénéficié de neurolyse suivie de la section dans 3 cas dont deux ont eu une greffe nerveuse suivi d’une immobilisation de 3 semaine en moyenne. Des lésions associées ont été observées chez 8 patients avec prédominance du délabrement musculaire. Au recul moyen de 7 mois, la récupération sensitive à S2 a été observée chez 4 cas de neurolyse et la récupération motrice à M1–M2 pour deux cas. La greffe nerveuse a abouti à une récupération sensitivo-motrice à S1M2 dans deux cas, S1M4 dans un cas et S3M4 dans l’autre cas. Les lésions nerveuses balistiques sont une pathologie particulière et complexe devant tenir en compte le caractère ouvert du traumatisme ainsi que le potentiel dévascularisant du projectile. Néanmoins, la démarche diagnostique et thérapeutique ne diffère pas de celle utilisée pour toute lésion nerveuse traumatique.
Tumeurs glomiques de la main – à propos de 12 cas Abid, Amal; Khedher, Mariem Ben; Hassine, Yafa Ibn Haj ...
Hand surgery and rehabilitation,
December 2017, 2017-12-00, Letnik:
36, Številka:
6
Journal Article
Recenzirano
Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignes rares, se développant à partir du glomus de Masson, une structure neuromyo-vasculaire de l’organisme qui participe à la régulation thermique. Le retard ...diagnostique est fréquent, car cette tumeur peut ne pas donner de lésion élémentaire, et se manifester uniquement par une douleur paroxystique lancinante, ce qui induit les praticiens en erreur, adressant ainsi les patients en psychiatrie. Nous avons revu une série de 12 patients opérés entre 2000 et 2016 de tumeurs glomiques localisées à la main. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 46 ans avec une prédominance féminine dans 83 % des cas (10 femmes et 2 hommes). Le délai de consultation était de cinq ans en moyenne (de 5 mois à 15 ans). Le symptôme prédominant était la douleur lancinante. La localisation était aux doigts dans 11 cas (7 sous unguéale, 4 latéro-pulpaire) et extra-digitale (face dorsale de la main) dans un seul cas. Un complément d’IRM a été réalisé dans quatre cas chez qui la symptomatologie n’était pas univoque, ce qui a permis de confirmer le diagnostic tout en localisant la tumeur. Une biopsie – exérèse de la tumeur a été pratiquée dans tous les cas. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de tumeur glomique. Après la chirurgie, les douleurs avaient totalement disparu chez 11 patients avec persistance de dysesthésies dans un seul cas. Après un recul moyen de 3 ans, aucune récidive n’a été notée dans notre série, Cependant, deux patients ont été opérés ailleurs et ils nous ont consulté pour récidive après un délai de 3 mois et un an. Le long délai du diagnostic des tumeurs glomiques s’explique par la rareté de la pathologie et le manque d’informations. Il faut y penser et l’examen clinique permet dans la plupart des cas de les diagnostiquer. L’exérèse de la tumeur est toujours immédiatement efficace. Les récidives sont généralement dues à une exérèse incomplète, d’où l’intérêt d’opérer les patients sans vidange du membre et sous loupes grossissantes. Il est aussi important de localiser précisément, par IRM à haute résolution après injection de gadolinium préopératoire, les lésions. En effet, l’IRM, permet de révéler des lésions de près de 2mm de diamètre, constituant ainsi le meilleur moyen de diagnostic des tumeurs glomiques difficiles à localiser, ainsi que pour la détection des récidives.
Objective The objective of this study was to assess the functional and socio-professional future of lower limb-amputated patients. Patients and methods This is a 3-year-prospective study of lower ...limb-amputated patients, followed at the Physical Medicine and Rehabilitation department of the University Hospital of Monastir. The data analyzed were epidemiological, clinical, functional the index of locomotion (ICL), the score “Special interest group of the amputee physician” (SIGAM) and socio-professionals. Results We collected 101 patients with a mean age of 61.3 years with a male predominance (75.2%). Sixteen patients (15.8%) were initially braced and 58 (57.4%) had their device during the study period with an average delay of 10.08 months compared to surgery. Seventy-two patients had a job and only 8 amputees initially had a driving license. Forty-nine patients (48.5%) were initially able to do their own toilet against by 52 (51.5%) needing a third person to help them. After fitting, the rates have improved from 74.13% to 82.75 as well as the walking ability. For the device-fitted patients, ICL averaged 28.09. The average value of the non-ICL fitted patients initially increased from 25.89 to 31.25 (at least 6 months after being fitted). The SIGAM score assessment for all fitted patients showed that the most represented clinical grade was grade B for 20 patients (27.02%), followed by the degree F for 18 patients (24.32%). Forty-five patients (44.5%) had a professional outplacement and one remained able to drive after fitting. Discussion/Conclusion The device acquisition is a significant change for patients on the functional and professional levels. It allows a significant improvement in various activities of daily life with greater autonomy.
Objective Assess satisfaction of lower limb amputees towards their device. Patients and methods Prospective study of device-fitted lower limb amputees followed at the Physical Medicine and ...Rehabilitation department at the University Hospital of Monastir. Epidemiological and clinical parameters were assessed with evaluation of fitted patients’ satisfaction towards their prosthesis (survey on the satisfaction of patients with lower limb amputations towards their prosthesis) (SAT-PRO). Results We collected 74 lower limb amputees including 16 initially fitted and 58 who had their device during the study period. The average age of our patients was 62 years with a male predominance. The most frequent amputation level was transtibial (71%). The average delay of the device compared to the surgery was 10.08 months with extremes of 2–60 months. The age of the device for already fitted patients averaged 22.73 months with a range of 1–360 months. The calculated score of satisfaction towards the prosthesis (SAT-PRO) for fitted patients averaged 32.41 with extreme varying from 18 to 51. This assessment showed an improvement in the satisfaction of our prosthesis patients. SAT-PRO means within this group was increased from 32.77 to 38.31 ( P = 0.002) with an average gain of 5.54 ± 5.38. Satisfaction towards the prosthesis was positively correlated with the urban origin, high socioeconomic level, the age less than 65 years, the absence of disease history, the traumatic etiology, the level of distal amputation, the age of the device, the quality of life and the functional outcome score (ICL). Discussion/Conclusion The level of satisfaction of lower limb amputees towards the prostheses depends on several factors. It is very important for its impact on the quality of life and autonomy.
Objective Evaluate the quality of life and psychological state of the lower limb amputees. Patients and methods Prospective study on the lower limb amputees followed at the Physical Medicine and ...Rehabilitation department of the University Hospital of Monastir. The variables analyzed were epidemiological, clinical with an assessment of the patients quality of life using the quality score of life “Short form 36” (SF_36) and a psychological evaluation by the score “Hospital Anxiety and Depression scale” (HAD). Results Our population consisted of 101 patients, including 16 (15.8%) initially device-fitted and 58 (57.4) who had their devices during the study period. The mean age was 61.3 years with a male predominance (75.2%). The vascular etiology of amputation was the most frequent (37.6%). The most represented level of amputation was transtibial (73.3%). The SF36 physical component score was initially more affected than the mental component with an average score of 32.53 PCS and MCS average 36.84. These scores were significantly higher among patients initially fitted. For 74 device-fitted patients, we observed a statistically significant improvement after device MCS scores ( P = 0.001) and PCS ( P = 0.002), as well as all the elementary scores of the Sf-36 score. This improvement was slightly higher for the mental component. The HAD-A score was 9.28 with the presence of anxiety symptoms in 47 patients (46.6%). The HAD-D score was 10.26. Forty-five patients (44.5%) had depressive symptoms. For the fitted patients there was a statistically significant difference between the HAD-A scores ( P = 0.002) and HAD-D ( P < 0.001) from the initial psychological state and those after being fitted. Discussion/Conclusion The impairment of quality of life, anxiety and depression are very common among amputees. The device allows a statistically significant improvement of the HAD and the physical and mental components of the SF 36.